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Emil-Edwin Reinert est un Réalisateur, Scénariste et Producteur Polonais né le 16 mars 1903

Emil-Edwin Reinert

Emil-Edwin Reinert
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Nom de naissance Emil Edwin Reinert
Nationalité Pologne
Naissance 16 mars 1903
Mort 17 octobre 1953 (à 50 ans) à Paris (France)

Emil-Edwin Reinert, ou Emile-Edwin Reinert, est un réalisateur et scénariste français d'origine austro-hongroise, également brièvement ingénieur du son, né le 16 mars 1903 à Rava-Rouska (alors Autriche-Hongrie, aujourd'hui Ukraine) et mort le 17 octobre 1953 à Paris.

Reinert a réalisé des films en France, au Royaume-Uni, en Suisse, en Autriche, ainsi que des coproductions associant l'Autriche, l'Italie, la RFA, les États-Unis.

Biographie

Une jeunesse et la guerre

Emil-Edwin Reinert était issu d'une famille de propriétaires terriens de Galicie, région au nord-est de l'Autriche-Hongrie, dans laquelle ses ancêtres immigrèrent. Son père Adolf possédait une petite fabrique de conserves et un haras. Eugénia Fred, sa mère éleva ses six enfants tout en maintenant sa passion du piano et de la culture française. Mais dès le début des hostilités de la Première Guerre mondiale, la Galicie - et notamment la région autour de Rawa Ruska - furent éprouvées par des batailles et des pogroms. La famille fut relativement préservée des drames de cette époque, à l'exception d'un des frères d'Emil-Edwin qui mourut tragiquement et du père qui fut victime d'un trauma de guerre. À la suite de la Grande Guerre, en vertu de la Conférence de paix de Paris (1919) et du Traité de Saint-Germain-en-Laye, la Galicie revint à la Pologne. L'adolescent Reinert obtint alors la nationalité polonaise et fut envoyé au gimnazjum de Lublin où il passa son baccalauréat. Bien que restant de cœur lié à l'Autriche natale et à la Pologne d'adoption, à sa foi catholique et à ses proches, il quittera définitivement sa terre disloquée pour la France au cours de l'année 1926, avec la ferme intention de devenir physicien. Au cours sa jeunesse, le jeune Reinert aura été pétri par des valeurs familiales, parmi lesquelles il fera siennes la détermination et la persévérance de son frère aîné. Ses proches disparurent lors de la campagne de Pologne.


De l'ingénieur au réalisateur
Reinert a 23 ans lorsqu'il arrive à Grenoble et s'inscrit pour quatre années d'études à l'Institut polytechnique de Grenoble, dirigé alors par Louis Barbillion. On y enseignait, en rupture avec l'enseignement classique, une « physique de l'électricité » fondamentalement orientée vers l'application industrielle. Ensuite c'est en Corse, puis à Marrakech que Reinert collabore en tant qu'ingénieur au développement et à l'interconnexion de réseaux électriques. À la fin des années 1920, celui-ci retourne en France, et après un parcours à la Western Electric Sound System de Paris, il va devenir « un des premiers ingénieurs du son en Europe ». Il est alors engagé par Louis Mercanton, puis Alexander Korda et Léon Poirier en tant que chef-opérateur du son et sera progressivement initié à la réalisation cinématographique.

Dès 1932, soit à l'âge de 29 ans, E.E. Reinert réalisera ses premiers courts métrages dans des studios parisiens. Il tournera, à côté de films de fiction, des documentaires comme La Seine et Les porcelaines de Limoges qui témoignent de son désir de s'incorporer à la culture française. Son premier film court, La Machine à sous , confirmera à côté d'acteurs amateurs le talent de Génica Athanasiou, comédienne chez Dullin, Marcel Vallée, Georges Pitoëff et Louis Salou. Ce sera pour Pitoëff la première de deux uniques apparitions au cinéma et pour Louis Salou le départ d'une importante carrière. L'année suivante paraît La tête de veau / On déjeune à midi avec Paulette Dubost et Pierre Etchepare. Suit un autre court métrage, Une affaire garantie, avec en particulier Paul Azaïs. Ensuite, c'est le tour de Nous serons toujours heureux (1935), agrémenté par le jeu scénique de Georges Tabet. La même année, Le Siège-arrière, avec Paulette Dubost et Pierre Etchepare, va mettre un terme aux films courts de E.E. Reinert.



L'année suivante, le réalisateur part pour Londres afin de lancer un premier long métrage, Treachery on the High Seas (1936), une comédie musicale avec Bebe Daniels, son mari Ben Lyon et Charles Farrell. En 1936 toujours, la production et la supervision de Gypsy Melody, une comédie avec Lupe Vélez et Alfred Rode et dont le réalisateur était Edmond T. Greville, lui sera attribué.

Puis il sera appelé par Alfred Rode à concevoir le scénario et la réalisation de Le Danube bleu. Peu avant sa parution, le film est détruit dans l'incendie des laboratoires de Saint-Cloud. Au début de 1939, le producteur décide de relancer l'opération, avec en plus d'autres acteurs. Interprété par Madeleine Sologne et Marguerite Moreno dans les rôles principaux, cette romance donnera quelques moments d'agrément dans une période de morosité et d'insouciance anxieuse. Le film parut dans la France en guerre, le 20 mars 1940.


Engagement et internement militaire
Lors de la mobilisation générale de 1939, Reinert est à Paris et s'enrôle dans l'armée polonaise, constituée sous commandement franco-polonais. En juin 1940, au plus fort de l'offensive de la machine de guerre de la Wehrmacht sur la France, la 2e division de chasseurs dont il fait partie est encerclée par des unités blindées allemandes à proximité de Belfort. Au cours des combats engagés avec l'ennemi, les Polonais perdent 3 000 hommes et le caporal Reinert, blessé, est fait prisonnier près de Baume-les-Dames. Il parvient néanmoins avec d'autres codétenus à tromper la vigilance de la garde et à gagner avec difficulté, à pied et à cheval — avec un flot de militaires et de civils battant en retraite — la frontière franco-suisse à Brémoncourt-Ocourt. Le 21 juin 1940, Reinert devient alors, comme l'ensemble de sa division, un interné militaire ; il est envoyé, jusqu'en mai 1945, au cantonnement polonais de Dättwil, contigu à Baden, non loin de Zurich.

Au cours de ces années, il est appelé — au prix de quelques tracasseries avec le Département militaire fédéral — à superviser un réalisateur alémanique débutant dans Der doppelte Matthias und seine Töchter (1941), un film parlé en dialecte suisse allemand et tourné en partie à Oberiberg, et qui glorifiait, en ces temps de guerre, tel un hymne à la patrie, les traditions et les valeurs de la Suisse alémanique. Cette réalisation a été présentée en 2004, en pellicule restaurée, au Festival de Locarno.


Une carrière internationale
En France
Peu après la Libération, Reinert obtient la nationalité française. Le réalisateur réside alors à nouveau à Paris et y tourne de nombreux longs métrages. Il s'illustre avec la comédie Tombé du ciel (1946), un film qui évoque des temps difficiles de l'occupation. Claude Dauphin, Jacqueline Gauthier, Jean Carmet et Gisèle Pascal tiennent les premiers rôles. L'année suivante paraît L'Éventail, avec dans les rôles principaux Claude Dauphin et Dany Robin. Ce film paraîtra aux États-Unis en 1953. La même année 1947, Les Films Ariane annoncent Le destin s'amuse, un drame avec André Claveau, Dany Robin, Jean Carmet et Noël Roquevert dans les rôles principaux. Cette réalisation restera longtemps sur les écrans, non seulement pour le jeu des acteurs mais aussi pour la musique de film de Louiguy, et en particulier le célèbre air de Pâquerette chanté par André Claveau. La même année sort également Les Requins de Gibraltar, un film de guerre et d'espionnage avec Annie Ducaux, Louis Salou et Yves Vincent, parmi d'autres acteurs d'une importante distribution.





À ce film succède Ainsi finit la nuit, une comédie avec Anne Vernon, Henri Guisol et Claude Dauphin qui eut beaucoup de succès dès sa parution en 1949, non seulement dans les salles obscures des pays francophones, mais aussi anglophones et germanophones. Avec ce film, Reinert inaugure une fructueuse collaboration avec Jacques Natanson, un homme qu'il estimait particulièrement pour ses talents d'acteur, d'écrivain, de réalisateur et de dialoguiste. Il s'associera encore à deux reprises avec lui au cours des deux années suivantes. La même année, sur une musique de Francis Lopez, Fandango fait son apparition sur les écrans français et sera apprécié, non seulement pour la présence de l'actrice et danseuse Ludmila Tcherina que du chanteur de charme Luis Mariano. On y trouve Raymond Bussières, Annette Poivre et Jean Tissier dans les rôles principaux. « C'est le meilleur Mariano » prétendra L'Écran français.

Quai de Grenelle sort ensuite en 1950, avec dans les grands rôles Françoise Arnoul, Jean Tissier, Micheline Francey, Margo Lion et un Henri Vidal en chasseur de vipères assassin est un film toujours visionné aujourd'hui. Ce long métrage aborde le problème toujours actuel de la délinquance, à savoir comment certaines personnes devenues comme étrangères à leur histoire difficile, finissent par déraper, victimes d'un déterminisme implacable (prostituées, meurtriers, personnes désœuvrées), qui les pousse en glissade sur une pente savonneuse et les place en reclus au ban de la société. Mais c'est aussi en parallèle une histoire d'interactions entre deux classes sociales, le modeste quai de Grenelle d'alors et sur l'autre rive de la Seine les quartiers plus cossus du 16e arrondissement de Paris. La thématique de la fatalité, qui parcourt l'œuvre d'un bout à l'autre du film, a été mis entre autres en exergue par un critique de cinéma d'un journal suisse :



« Tel un virtuose, Reinert a libéré la mythologie fataliste grecque de sa gangue littéraire en la transposant au niveau de la réalité cinématographique de l'ici et maintenant. Même l'ambiguë question de la culpabilité humaine, qui souvent se manifeste comme une réaction réflexe dans des situations contraignantes, est ici dévoilée dans sa complexité causale. Les retombées de l’accomplissement du destin se révèlent semblables à une mélodie, tel un leitmotiv douloureux qui parcourt le film ; et même si l'origine de cette fatalité finit par se dévoiler, il est indéniable qu’il y a dans ce réalisateur un maître qui nous révèle, d’une façon éminemment artistique et presque entêtée, ce fatum à l'œuvre dans les situations relationnelles de l’accomplissement de la vie. »


— H.R., Neue Zürcher Zeitung, 27 mai 1951, édition du dimanche, n 1157

La même année et sur un scénario de Reinert et de Natanson, Rendez-vous avec la chance avec Danièle Delorme, Henri Guisol, Suzanne Flon et Dora Doll et Louis de Funès dans un second rôle, rencontrera un succès non seulement en France, mais aussi dans les pays germanophones, anglophones, en Italie et en Russie. Le film a concouru, en sélection officielle, à la Mostra de Venise, mais n'obtint pas de prix. La critique internationale fut globalement élogieuse, y compris de la part de chroniqueurs cinématographiques des plus exigeants :
« Et venons-en aux films qui, au moment où j'écris, ont marqué. Je veux dire d'abord combien j'ai aimé le Rendez-vous avec la chance, d'Emile Reinert, que vous pouvez voir dès maintenant à Paris. C'est, sur un ton mineur, une œuvre ravissante qui nous concerne tous directement, hommes et femmes, dans la mesure oò nous sommes tous plus ou moins en train de rater notre vie. On y admire une Danièle Delorme oubliée : une Suzanne Flon attachante dans un rôle ingrat; et surtout, surtout, Henri Guisol. On a enfin donné sa chance à cet excellant comédien.(...) »


— Claude Mauriac, Le Figaro littéraire, 2 septembre 1950.


« Rendez-vous avec la Chance de Reinert est l'histoire émouvante, dans une grisaille sensible, des malheurs sentimentaux d'un comptable, Henri Guisol, qui a la chance de rencontrer Danièle Darrieux, et qui la laisse échapper pour toujours. Tous les épisodes de ce récit sont contés sur un rythme souriant, spirituel, très évocateur de la vie quotidienne du Français moyen. Le spectateur suit le film avec le sourire, mais on a quand même l'impression que, parfois, il s'essuie au coin de l'œil une toute petite larme. »


— Georges Huisman, La sélection française, Uni France Film, 1950.

Une année de transition
L'année 1951 marque un tournant important dans la vie et la production du réalisateur. Cinq films vont paraître cette année-là, deux en français et trois en allemand. Le 1er mars 1951, la première de A Tale of Five Cities a lieu à Londres, segment d'une super coproduction en cinq séquences attribuées chacune à une équipe de réalisation représentant les grandes nations européennes du cinéma — l'Autriche, la France, l'Italie, l'Allemagne de l'Ouest et le Royaume-Uni. À travers ce projet s'exprimait alors aussi une volonté, celle de renforcer les liens dans le cinéma européen d'après guerre en intégrant à nouveau l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, épousant du même coup l'esprit du Conseil de l'Europe. Le film parut en France sous le titre de L'inconnue des cinq cités. Et il y eut, dans les rôles principaux, les acteurs Bonar Colleano, Barbara Kelly, Anne Vernon, Lana Morris, Eva Bartok, Annette Poivre et Gina Lollobrigida.



Les réalisations de E.E. Reinert connaissent depuis cinq ans un intérêt grandissant dans les pays germaniques. Aussi des producteurs de l'industrie du cinéma austro-allemand, dont la fameuse Paula Wessely Filmproduktion Wien le contactèrent. Il signa trois contrats à Munich et à Vienne entre janvier 1949 et mars 1950. Le premier d'entre eux concernait la réalisation — encore dans l'esprit du Conseil de l'Europe — d'un premier film franco-allemand en deux versions linguistiques. Verträumte Tage, puis L'Aiguille rouge débutèrent en automne 1950 en Bavière près de Mittenwald, au Lautersee et à Garmisch avec un producteur et des acteurs pour chaque pays. Avec dans les rôles principaux en version française, Margo Lion, Jean Marchat, Michèle Philippe et Michel Auclair. Et en version allemande, Axel von Ambesser, O.W. Fischer et la polyglotte Margo Lion.


En Autriche
Entre 1950 et 1952, Reinert séjourne à plusieurs reprises à Vienne et signe du coup un retour au pays de ses racines. Son premier film, Wiener Walzer (La Guerre des valses), invite à découvrir, par le biais de la lecture de quelques pages d'un journal intime, déposé dans le compartiment secret d'un secrétaire que possède un antiquaire de Vienne, la vie de Johann Strauss père. Par-delà le tournoiement de belles femmes en crinolines ondoyantes, accompagnées de leurs cavaliers menant la valse et la quadrille, le film révèle petit à petit, brossé avec une finesse psychologique relevée d'une pointe d'humour, le drame conjugal du compositeur, auquel va s'ajouter un jour le cruel dépassement de Johann Strauss fils. Vient ensuite un film d'histoire, Maria-Theresia avec Paula Wessely dans le rôle d'une Marie-Thérèse d'Autriche motivée par l'envie et la vengeance. Le tournage du film — budgétisée à 6 millions de Schilling — eut lieu en grande partie au château de Schönbrunn et 2 000 figurants furent enrôlées avant la réalisation de cette fresque monumentale.



Son dernier et peut-être meilleur film, Abenteuer in Wien fut aussi la première coproduction austro-américaine depuis la fin du cinéma muet. Ce film noir possède comme décors un quartier d'une Vienne inhabituellement vétuste, insolite et par moments presque menaçante, dans laquelle s'égarent des individus revenus d'années de guerre, déracinés, déambulant dans les ruines des bombardements, en quête de protection et d'un avenir meilleur. Les Archives du film (Filmarchiv Austria) du centre audiovisuel du Parc Augarten à Vienne ont signé en 2005 un livre contenant le DVD et la précision suivante : « Abenteuer in Wien/Stolen Identity est un petit chef-d'œuvre du film noir, aujourd'hui presque oublié... L'un des plus remarquables films policiers en langue allemande. »


Le retour en France
Un an après son retour d'Autriche, Emil-Edwin Reinert meurt à son domicile parisien, 25 avenue de Versailles, à Paris, âgé alors de 50 ans, des suites d'un cancer du rein. La cérémonie funèbre eut lieu en l'église Notre-Dame-d'Auteuil, l'inhumation suivit au cimetière de Bagneux.

E.E. Reinert avait épousé, le 12 mai 1945 à Zurich Irène-Elisabeth Kaeser, violoniste et Suissesse. En 1949, cette union vit la naissance d'un unique enfant, Jean-Michel.

Le réalisateur parlait plusieurs langues : français, anglais, allemand, polonais, et avait de bonnes notions d'italien et de russe. Dès 1938, il fut un proche ami du compositeur Joe Hajos, du scénariste Gérard Carlier et depuis la dernière guerre, du médecin psychiatre Josel Brezinski. Au fil du temps s'ajoutèrent le réalisateur Ernst Neubach, le scénariste et producteur Jacques Companeez, la cantatrice Maria Stader, le producteur Robert Woog et le réalisateur et cadreur autrichien Helmuth Ashley.

Ses meilleurs films

Fandango (1949)
(Réalisateur)

Le plus souvent avec

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Filmographie de Emil-Edwin Reinert (15 films)

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Réalisateur

Maria Theresia, 1h31
Réalisé par Emil-Edwin Reinert
Origine Autriche
Genres Drame, Historique
Acteurs Paula Wessely, Erik Frey, Rosa Albach-Retty, Marianne Schönauer, Rudolf Fernau, Dagny Servaes
Note57% 2.893232.893232.893232.893232.89323
En 1762, l'impératrice autrichienne Marie-Thérèse reçoit une lettre du front la mettant en face de la question d'attaquer la Prusse ou non. Elle décide de mettre fin à la guerre et d'un traité de paix, même s'il lui est difficile de se concentrer sur les affaires d'État. Elle a des problèmes personnels, elle soupçonne son mari François d'être de nouveau avec sa maîtresse, la comtesse Aliano. La nuit, Marie-Thérèse est seule. Le lendemain, son fils lui apporte un médaillon que son père a perdu. À l'intérieur, il y a le portrait de la comtesse Aliano.
Rendez-vous avec la chance, 1h12
Réalisé par Emil-Edwin Reinert, Raymond Bailly
Origine France
Genres Comédie
Acteurs Danièle Delorme, Henri Guisol, Suzanne Flon, Jean Brochard, Louis de Funès, Dora Doll

La timide tentative d'un employé de banque, marié à un dragon domestique, pour secouer le carcan du travail et faire surgir l'aventure dans sa vie. Tentative sans lendemain, car l'argent fait toujours défaut et le gros lot reste hypothétique.
Quai de Grenelle, 1h30
Réalisé par Emil-Edwin Reinert, Jack Pinoteau
Origine France
Genres Drame
Thèmes Sexualité, Erotique, Prostitution, Thriller érotique
Acteurs Henri Vidal, Émile Genevois, Maria Mauban, Françoise Arnoul, Jean Tissier, Robert Dalban
Note66% 3.3050253.3050253.3050253.3050253.305025
Jeune chasseur de vipères, Jean-Louis Cavalade aime la solitude de son repaire forestier de Fontainebleau et sa petite amie Simone Lamy, vendeuse dans une grande surface. Il va être victime de la fatalité et pris dans un engrenage infernal. Accusé d'un hold-up qu'il n'a pas commis, il doit fuir et le piège se resserre. La presse à sensation édite un article où sans aucune preuve Jean-Louis est présenté comme un monstre. Il rencontre fortuitement; Mado une jeune prostituée et l'un de ses riches clients, Zance, un homme mûr, fétichiste de la chaussure. Ce couple atypique se propose de l'aider alors que Mado commence à devenir amoureuse du jeune homme. Quand Jean-Louis découvre le titre du journal il remonte la piste du journaliste et pénètre chez lui, ce dernier lui explique qu'une nouvelle édition est sous presse mais qu'il va s’empresser de la faire rectifier et que le journal prouvera son innocence. Mais quand il téléphone au journal, retardé par les assiduités de son épouse, il est trop tard, les rotatives tournent. Jean-Louis passe la nuit avec Mado, mais le lendemain matin en découvrant la presse, il constate que le journaliste n'a pas tenu parole, il se rend chez ce dernier, se bagarre avec son épouse et assomme le journaliste. En reveant à l'hôtel il annonce son départ à Mado, celle-ci demande des explications puis humant le parfum que la femme du journaliste à laissé sur lui, elle fait une crise de jalousie, les deux amants se bousculent, Jean-Louis la pousse et la tue accidentellement.
Ainsi finit la nuit, 1h30
Réalisé par Emil-Edwin Reinert
Origine France
Genres Drame
Acteurs Claude Dauphin, Anne Vernon, Henri Guisol, André Versini, Mona Dol, Albert Duvaleix

Catherine, femme de Georges Berry, rentre de voyage 24 heures plus tôt que prévu dans l'intention de rejoindre son mari le plus vite possible.
Fandango
Fandango (1949)
, 1h30
Réalisé par Emil-Edwin Reinert
Origine France
Genres Comédie
Acteurs Luis Mariano, Jean Tissier, Ludmila Tcherina, Annette Poivre, Raymond Bussières, Lucien Callamand
Note62% 3.1408753.1408753.1408753.1408753.140875
Au Pays Basque, deux amis, José et François, vivre une vie joyeuse. Les deux renards rusés utilisent leur esprit pour stimuler l'activité d'un aubergiste, ils ont une connexion avec. José est en amour avec Angélica, la fille de l'aubergiste », alors que les tribunaux François petite Annette. José arrive aussi d'avoir une belle voix et un jour un gestionnaire de boîte de nuit l'entend et veut l'embaucher. Il devra choisir entre Angelica, l'auberge, ses racines ... et une carrière de chanteuse à Paris.
L'Éventail, 1h45
Réalisé par Emil-Edwin Reinert
Origine France
Genres Comédie
Acteurs Dany Robin, Claude Dauphin, Lucien Baroux, Marguerite Moreno, Henri Vidal, Jean Hébey

Martine, une riche orpheline, a été placée par son tuteur, dans une pension huppée où elle s'ennuie à mourir. Pour mettre un peu de sel dans son existence et pour éblouir ses camarades par la même occasion, Mademoiselle s'invente de gros mensonges. Comme celui par exemple d'une liaison qu'elle aurait nouée avec le célèbre musicien Jacques Brévannes. Elle s'enfuit un jour de l'institution et se réfugie dans les Alpes françaises, où elle rencontre... Jacques ! Belle occasion de mettre ses fantaisies à l'épreuve de la réalité. Le compositeur ne s'avère pas insensible au charme frais de la jolie menteuse mais ne voilà-t-il pas que l'inconstante s'éprend du rude guide montagnard Henri Vidal. Dès lors, entre les deux son cœur balance.
Les requins de Gibraltar, 1h42
Réalisé par Emil-Edwin Reinert
Origine France
Genres Drame, Espionnage
Acteurs Annie Ducaux, Louis Salou, Yves Vincent, Jacques Berthier, Roland Bailly, Marcelle Géniat

En 1938, Gordon, espion à la solde des Allemands, souhaite s'emparer de l'invention d'un officier anglais. Il soudoie une femme déchue, Stella, et lui fait épouser un homme issu d'une grande famille anglaise, qu'il tue peu après. Stella, veuve, se rend en Angleterre auprès de sa belle-famille et obtient bientôt les renseignements que Gordon souhaitait. La jeune femme prendra alors conscience de l'horreur de sa mission et révélera tout aux services du contre-espionnage.
Le destin s'amuse, 1h25
Réalisé par Emil-Edwin Reinert
Origine France
Genres Drame, Comédie
Acteurs Dany Robin, Robert Murzeau, Jean Carmet, Noël Roquevert, Nicolas Amato, Jean Berton

Une jeune femme que l'on veut marier malgré elle s'enfuit le jour de la cérémonie et est prise en auto-stop par des gangsters. Ceux-ci l'entraînent dans leur expédition...
Le Danube bleu, 1h24
Réalisé par Emil-Edwin Reinert, Alfred Rode
Origine France
Genres Drame
Acteurs Madeleine Sologne, José Noguero, Marguerite Moreno, Jean Galland, Simone Héliard, Zita Fiore

La belle Anika est courtisée à la fois par un pauvre tsigane (Sandor) qu'elle aime, et par le riche Féry dont elle accepte les cadeaux. Ce dernier est retrouvé assassiné, et Sandor, suspecté, doit quitter le camp.

Scénariste

Les Mémoires de la vache Yolande, 1h20
Réalisé par Ernst Neubach
Origine France
Genres Comédie
Acteurs Rellys, Suzy Carrier, Félix Oudart, Armand Bernard, Lily Mounet, Alfred Pasquali

Un professeur d'art dramatique fait de la figuration au cinéma : il doit traire une vache. Resté seul avec l'animal au studio, il est forcé de le monter dans son appartement. La police, la Société protectrice des animaux et le gouvernement s'en mêlent...
Rendez-vous avec la chance, 1h12
Réalisé par Emil-Edwin Reinert, Raymond Bailly
Origine France
Genres Comédie
Acteurs Danièle Delorme, Henri Guisol, Suzanne Flon, Jean Brochard, Louis de Funès, Dora Doll

La timide tentative d'un employé de banque, marié à un dragon domestique, pour secouer le carcan du travail et faire surgir l'aventure dans sa vie. Tentative sans lendemain, car l'argent fait toujours défaut et le gros lot reste hypothétique.