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André Cayatte est un Réalisateur, Scénariste, Assistant Director et Script Français né le 3 février 1909 à Carcassonne (France)

André Cayatte

André Cayatte
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Nom de naissance Marcel Truc
Nationalité France
Naissance 3 février 1909 à Carcassonne (France)
Mort 6 février 1989 (à 80 ans) à Paris (France)

Marcel Truc, dit André Cayatte, né le 3 février 1909 à Carcassonne et mort le 6 février 1989 à Paris, est un écrivain et réalisateur français, avocat de formation. Il a également publié sous le pseudonyme Armand Tréguière.

À partir de l'évocation de faits divers réels, son œuvre cinématographique interpelle le spectateur sur des sujets de société, la corruption, l'abus de pouvoir, la délation, la pédophilie, l'euthanasie, la chirurgie esthétique, la bombe atomique, la réconciliation francoallemande, la peine de mort, etc. Fidèles au non conformisme littéraire de sa jeunesse, ses trente films, dont de nombreux succès malgré une censure récurrente, mettent ainsi en procès une société en voie de déshumanisation et forment un unique plaidoyer contre tout ce qui dans la modernité condamne l'individu, spécialement le système judiciaire et le conformisme dont il se soutient. Ses nombreux détracteurs (les « jeunes turcs des Cahiers du Cinéma ») ont qualifié son cinéma de « films à thèses ».

Biographie

Jeunesse méridionale (1909-1927)
André Cayatte nait dans la bastide Saint-Louis qu'habitent ses parents au-dessus de l'épicerie en gros qu'ils tiennent près de la place centrale de la préfecture de l'Aude, à l'angle de la rue Pinel et la rue Denisse. Il ne se défera jamais de son accent du Midi et reviendra toujours dans son Languedoc.

Il a treize ans, en 1922, quand son cousin, nouvel aumônier des prisons à Carcassonne, est chargé d'assister un condamné à mort. Le jeune prêtre, qui avait en vain supplié qu'on le démette de cette mission, ne dort pas de la nuit et s'effondre quand la tête tombe dans le panier. André Cayatte n'aura de cesse de militer contre « l'imbécile peine de mort ». L'ensemble de son œuvre sera un long plaidoyer pour une justice plus humaine et moins aveugle, un réquisitoire contre une lâcheté collective et des rituels impitoyables qui exonèrent la société de ses responsabilités dans la genèse du crime.

Inscrit au Lycée de Toulouse, il écrit des poèmes modernistes, dont certains sont publiés par Les Cahiers du Sud. Bachelier avec un an d'avance, il part à dix-sept ans à Paris, où l'accueille Philippe Soupault en rupture avec André Breton. Charles-Henry Hirsch publie au Mercure de France une nouvelle de lui dérivée d'une histoire d'amour adolescent, Tristan, Juliette et Méphisto.

À dix-huit ans, en 1927, André Cayatte fait son service militaire au 38e régiment d'artillerie coloniale de Nîmes. Il s'y lie à un autre appelé, René Char, colosse qui a trouvé à s'occuper de la bibliothèque du régiment. Ensemble, les deux poètes impétrants jouent au rugby, conspuent l'ordre bourgeois et fréquentent les maisons closes.


Écrivain d'avant garde (1928-1931)
Libéré, le dandy André Cayatte parade dans la Talbot offerte par son père et s'inscrit aux côtés de René Nelli et Joë Bousquet dans le mouvement du « surréalisme méditerranéen ». Piloté par René Laporte qui transfert alors dans la capitale sa revue Les Cahiers libres, il fonde avec le soutien parisien de Marcel Sauvage au début de l'année 1928 une éphémère revue littéraire toulousaine, Transit.

Il visite Paris en compagnie du secrétaire du Parti fasciste révolutionnaire, le jeune avocat
Philippe Lamour que Pierre Mac Orlan a chargé de réunir de jeunes écrivains. Celui-ci publie sa nouvelle parue au Mercure de France augmentée d'une seconde partie. Artaban, divagation d'étudiant sur les aventures balnéaires et les petites amours cérébrales, interroge par plusieurs sous récits la confrontation d'une jeunesse rêveuse à la réalité de sa vie et suscite un très vague étonnement encourageant. Le lancement du livre est accompagné d'un soixante dix huit tours sur lequel sont enregistrés des passages lus.

Avec René Char, André Cayatte fonde à la fin 1928 une seconde revue avantgardiste, Méridiens, qui connaît trois numéros, avril, août et décembre 1929. André Cayatte y fait toutes les premières pages, jusqu'à ce que René Char, admirateur de celui-ci auquel il dédie son second recueil mais finit par reprocher son dilettantisme, ne rejoigne, dès novembre, Paul Eluard et les Surréalistes à Paris. André Cayatte se contente de voir publier un de ses poèmes par Fernand Marc.

En mars 1930, il partage avec Philippe Lamour la rédaction d'une revue mensuelle que dirige Renaud de Jouvenel, Grand’Route, mais la publication périclite au cinquième numéro. La collaboration des deux hommes continuent quand le second fonde en janvier 1931 la revue Plan - Organe de doctrine et d’action, qui est à l'origine du planisme.



« [...] tout éloignement de nous mêmes emporte sa part de création. [...] L'abus de soi excuse d'autres vies possibles, toutes les vies, et seul se suicide celui qui prémédite sa transparence. »


— Récusant tant la révolution que le confort moderne, programme de l'écrivain André Cayatte en quête à travers tous les excès de ses personnages intérieurs.

De l'avocat au romancier (1932-1940)
Licencié ès lettres, André Cayatte entreprend des études de droit à la Faculté de Toulouse, au terme desquelles il devient avocat au barreau de la même ville. Au printemps 1933, encore stagiaire, il prépare pour Me Lamour le dossier en défense du journaliste Maurice Privat, attaqué en diffamation par Louis Quemeneur. À cette occasion, il se convainc de l'innocence de Guillaume Seznec et se scandalise définitivement de ce qu'il découvre de la machine judiciaire à travers le cas de l'inspecteur de police Pierre Bonny. Face à l'inefficacité des campagnes de presse, il envisage de recourir au cinéma pour éclairer l'opinion publique. C'est un client acteur, en procès contre son producteur, qui lui a fait découvrir la puissance de ce média.

Monté à Paris, dégouté du parlementarisme par l'affaire Stavisky et sa conduite par le préfet Chiappe, il décide de se reconvertir dans le journalisme et l'écriture pour montrer « la société menée par la légende, le bluff, la routine des idées reçues, vouée à la mystification des jobards par les malins ». En deux ans, il publie quatre romans, dont une satire à clefs de la vie provinciale, L'Affaire Peyrières. Ils sont publiés par le maurrassien Fernand Sorlot et cosignés par son ancien patron et désormais collègue Philippe Lamour.

Sorte de non conformiste, celui-ci le « parachute » en 1936, à la suite d'un désistement fortuit, dans la circonscription de Cannes sur la liste des candidats radical socialistes aux législatives, qui se présentent sous l'étiquette Front populaire. Arrivé bon dernier dès le premier tour, André Cayatte se désiste au second tour au profit du communiste, Henri Pourtalet qui est élu.

Il renonce à la politique, mais pas à l'influence. Il croit « à la contagion de la bonne foi ». En juillet 1936, il part avec Philippe Lamour faire un reportage pour Le Petit Journal sur la guerre d'Espagne. Les deux amis, premiers témoins français des raids d'aviation sur les populations, rendent compte à L'Œuvre, Vu, L'Illustration, de la confusion des commandements militaires dans une guerre civile. En janvier 1937, outrés par le pacifisme de l'opinion publique, ils rédigent une brochure appelant à soutenir la République espagnole et à combattre l'hitlérisme par une intervention militaire contre la dictature de Franco. Ils y dénoncent l'aveuglement de Léon Blum, qui livre clandestinement de vieux fusils quand Adolf Hitler fournit sa propre aviation, et la duplicité de Neville Chamberlain, qui défend les intérêts des Lords, grands propriétaires terriens en Espagne. Conscient des retards de doctrine de l'état major français, Philippe Lamour rencontre en vain tant Gamelin, attaché à une infanterie de défense, que De Gaulle, partisan de l'utilisation des chars en unités autonomes.

Quand Philippe Lamour, en mars 1938, participe au ravitaillement d'une division républicaine à l'ouest de Lleida, André Cayatte publie deux autres romans, seul, et c'est en tant que scénariste qu'il fait cette année là son entrée dans le monde du cinéma auprès des derniers représentants du réalisme poétique. Les deux hommes se retrouvent face à l'absurdité d'une catastrophe imminente dans le parti d'en rire et publient ensemble un second « roman gai » dans le genre courtelinesque où se mêlent argot et grand style, Le Dur des durs.


La Continental (1941-1945)
Après la défaite, André Cayatte continue de mettre ses talents d'écrivain au service du cinématographe. En 1941, il fait les dialogues du Club des soupirants, un badinage émaillé de chansons et destiné à faire oublier les privations imposées par l'occupant. Le film est produit par la Continental, compagnie allemande qui a réquisitionné les studios de Billancourt.

André Cayatte est alors sollicité par Léo Joannon, propriétaire des nouveaux studios de Boulogne qui travaille pour la Continental, pour servir de prête nom au dialoguiste de Caprices, Jacques Companéez, lequel se trouve ostracisé par le statut des Juifs élaboré par Vichy. À son insu, le scénario a été volé à Raymond Bernard, sous la menace d'être déporté.

C'est dans cette compagnie aux ordres de Joseph Goebbels, mais, noyautée par le Parti communiste, où se cachent des résistants, qu'André Cayatte commence en 1942 sa carrière de réalisateur. Avec le peu de moyens qu'imposent les restrictions, parfois entre deux bombardements, il y tourne quatre films. Aux côtés des grands noms du cinéma français, il bénéficie de la fin de la concurrence d'Hollywood.

À partir de septembre 1944, durant l'Épuration, il est inquiété par le Comité de libération du cinéma français, que dirige Jean-Paul Le Chanois. En attente d'un jugement, il ne peut plus travailler. Il lui faut attendre décembre 1945 pour entendre le CLCF prononcer une relaxe.


Du mélodrame au document fiction (1946-1989)
André Cayatte poursuit après guerre sa carrière cinématographique avec des films populaires, dont une évocation de l'affaire Stavisky, Le Dessous des cartes. Selon l'esthétique de l'époque de revisiter, à l'instar de Jean Cocteau, des mythes éternels dans un contexte contemporain, il adapte, après Zola et Maupassant, un autre classique, Les Amants de Vérone. En 1949, il est dans un contexte de réconciliation nationale le seul cinéaste de l'après guerre à évoquer les déportés à travers un court métrage, Le Retour d'Emma.

André Cayatte n'a pas oublié son idée première d'un cinéma interpellant les masses sur des problèmes de société ni l'affaire Seznec. Au sujet de celle ci, il a élaboré une vingtaine de projets, tous refusés par les producteurs depuis 1945. Le scénario, qui est prêt à être réalisé probablement au début de l'année 1951, prévoit de faire jouer à Guillaume Seznec son propre rôle dans une reconstitution commentée en voix off par un acteur jouant le rôle de l'avocat. Le cinéaste invente là un genre cinématographique qui ne s'était vu que de rares fois dans les films de propagande de l'armée américaine et préfigure le documentaire fiction. Le film est censuré en dehors de toute voie légale par le ministre de la Justice René Mayer, qui menace le producteur Sacha Gordine, lequel ne peut financièrement pas se permettre de prendre de risques à la suite de l'échec de Juliette ou la Clé des songes, de freiner l'obtention de visas d'exportation ou de faire fermer intempestivement les salles par les préfets.



Malgré cet échec, André Cayatte réalise un cycle au cours duquel il analyse les rouages et les enjeux de la justice à ses différentes étapes. Ce sont en 1950 Justice est faite, film montrant un jury d'assises prisonnier de ses préjugés, Nous sommes tous des assassins en 1952, plaidoyer sur l'inefficacité de la peine de mort, Avant le déluge en 1954, essai sur ce qui pousse la jeunesse à se retourner contre la société, Le Dossier noir en 1955, qui traite des faiblesses inhérentes à l'instruction. Le résultat est un succès populaire, une citation parmi les quinze cinéastes français qui comptent, mais aussi une évolution du cinématographe vers le genre télévisuel, tel qu'il se voit aujourd'hui dans les enquêtes d'actualité.

Une dizaine d'années plus tard, André Cayatte renouvelle son style, par trop mélodramatique au gout de la génération de la Nouvelle vague, en retrouvant le format du cycle pour une anatomie du mariage, La Vie conjugale. Inspiré lui aussi de Balzac et écrit en collaboration avec Maurice Aubergé, le film est tourné deux fois mais d'un point de vue narratif différent.

En février 1968, André Cayatte paie à François Truffaut, trésorier du Comité de défense de la Cinémathèque française qui l'a tant dénigré, son adhésion au mouvement de soutien à Henri Langlois, évincé par le gouvernement. En 1970, il part à Tahiti préparé un film d'espionnage avec son dialoguiste du Miroir à deux faces, Jean Meckert. Celui en tire un roman anticolonialiste, antimilitariste et antinucléaire, La Vierge et le Taureau, mais, à la suite de son agression, le film ne se fait pas.

André Cayatte continue au cinéma jusqu'en 1978 puis à la télévision à filmer des problèmes de société, voire des sujets d'actualité, comme l'ostracisation d'un enseignant accusé de pédophilie, cas parmi bien d'autres de délation abusive qu'a eu à défendre Me Cornec (Les Risques du métier, 1967), ou encore l'affaire Gabrielle Russier, une enseignante amoureuse d'un de ses jeunes élèves (Mourir d'aimer, 1971). Ce cas avait en 1969 interrogé l'inhumanité d'un système judiciaire zélé pratiquant la peine de mort par suicide jusqu'au Président de la République, qui avait commandé une enquête.

André Cayatte meurt d'une crise cardiaque quelques jours après son quatre vingtième anniversaire.

Narbonne, Perpignan, Auch, Le Mans ont depuis leur rue André Cayatte.

À l'automne 2019, la revue "Positif" lui consacre un dossier, et le festival Lumière de Lyon une rétrospective (https://www.franceculture.fr/emissions/le-reveil-culturel/andre-cayatte-une-retrospective-pour-rehabiliter-un-cineaste-honni-par-la-nouvelle-vague).

Ses meilleurs films

Le glaive et la balance (1963)
(Réalisateur)
Mourir d'aimer (1971)
(Réalisateur)
Le Passage du Rhin (1960)
(Réalisateur)
Avant le déluge (1954)
(Réalisateur)
Roger la Honte (1946)
(Réalisateur)
Nous sommes tous des assassins (1952)
(Réalisateur)

Le plus souvent avec

Paul Faivre
Paul Faivre
(12 films)
Charles Spaak
Charles Spaak
(10 films)
Jacques Marin
Jacques Marin
(8 films)
Léonce Corne
Léonce Corne
(9 films)
Source : Wikidata

Filmographie de André Cayatte (42 films)

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Réalisateur

L'Amour en question, 1h40
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Thriller
Acteurs Annie Girardot, Bibi Andersson, Michel Galabru, Michel Auclair, Georges Géret, Dominique Paturel
Note60% 3.00693.00693.00693.00693.0069
Une femme et son amant sont soupçonnés du meurtre du mari. Ils s'enfuient mais sont arrêtés à la frontière italienne. Elle est emprisonnée. L'amant est anglais, le dossier incomplet n'est pas suffisant pour lui interdire de repartir vers l'Angleterre. Chacun d'eux se trouve face à la justice de son pays et à la possibilité d'une double erreur judiciaire.
La Raison d'État, 1h44
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Drame, Thriller
Thèmes Politique, Politique
Acteurs Jean Yanne, Monica Vitti, Michel Bouquet, François Périer, Jean-Claude Bouillon, Georges Chamarat
Note64% 3.221723.221723.221723.221723.22172
Un biologiste, Marrot, entre en possession d'un document contenant la preuve de la responsabilité de la France, en particulier un haut fonctionnaire, Jean-Philippe Leroi, dans la mort de 140 enfants africains tués dans leur avion par des missiles français vendus illégalement. Dès son retour, le professeur est victime d'un « accident » de la circulation. Une amie et collaboratrice italienne, Angela Ravelli, se rend immédiatement à Paris pour dénoncer publiquement le scandale, mais Leroi intervient en personne pour lui faire entendre raison.
À chacun son enfer, 1h40
Réalisé par André Cayatte, Marc Rivière
Origine France
Genres Drame, Thriller
Acteurs Annie Girardot, Bernard Fresson, Hardy Krüger, Stéphane Hillel, Fernand Ledoux, Édith Scob
Note70% 3.516733.516733.516733.516733.51673
La petite Laurence a été enlevée. Sa mère, Madeleine, affronte sa famille, la presse, la police, rassemble la rançon, mais en vain. Cayatte nous présente le calvaire et la douleur de cette mère.
Verdict
Verdict (1974)
, 1h35
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Drame, Policier
Acteurs Sophia Loren, Jean Gabin, Michel Albertini, Julien Bertheau, Mario Pilar, Gisèle Casadesus
Note61% 3.0997953.0997953.0997953.0997953.099795
André Léoni, dont le père était un truand notoire, a véritablement été « couvé » par sa mère depuis sa plus tendre enfance. Pourtant André se retrouve un jour en cour d'assises, accusé d'un crime odieux : il aurait violé et tué une jeune fille, Annie Chartier, la fille d'un professeur lyonnais. Malgré les graves présomptions qui semblent l'accuser d'être l'auteur de ce crime, André persiste à nier devant les jurés. Face à cet homme qui se prétend innocent, le président Leguen qui préside sa dernière affaire en cours d'assises avant de prendre sa retraite. Leguen s'acharne sur le jeune homme persuadé qu'André Léoni ment et que le milieu dans lequel il a grandi est responsable de son destin criminel. La mère d'André, Térésa, va tout tenter pour sauver son fils.
Il n'y a pas de fumée sans feu, 2h
Réalisé par André Cayatte, Alain Bonnot
Origine France
Genres Drame
Thèmes Politique
Acteurs Annie Girardot, Michel Bouquet, Bernard Fresson, Mireille Darc, Mathieu Carrière, André Falcon
Note68% 3.4119253.4119253.4119253.4119253.411925
Chavigny, dans la banlieue de Paris. Joseph Boussard, un homme de la majorité, règne sur la ville. Son adjoint, quelques hommes de main, se chargent des basses besognes. Les élections sont proches. Un colleur d'affiches du camp opposé est tué « accidentellement ». Un témoin gênant est abattu. Le Docteur Peyrac, homme de gauche estimé de tous, accepte de s'engager dans la bataille. Il sera candidat contre Boussard. Comment lui barrer la route ? L'adjoint du maire réussit à obtenir une photo truquée qu'il fait distribuer : On y voit Madame Peyrac « partouzant » dans la résidence de ses amis Leroy. Le montage résiste aux investigations de laboratoire. Mais Peyrac ne cède pas. Le meurtre du photographe, auteur du faux, est l'occasion d'une nouvelle machination. C'est Peyrac qui est accusé de cet assassinat et emprisonné. Sa femme, aidée d'Olga Leroy, réussira-t-elle à prouver son innocence ? Olga a des amis haut placés, plus puissants que Boussard. Le scandale pourrait les éclabousser. Boussard est prié de s'effacer au profit de son adjoint. Peyrac est libéré, mais les amis de la première heure ne sont pas tous là pour l'attendre, à sa sortie de prison.
Mourir d'aimer, 1h50
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Drame, Comédie
Thèmes L'adolescence, L'enfance, Sexualité, Le suicide, La sexualité des mineurs
Acteurs Annie Girardot, Bruno Pradal, François Simon, Claude Cerval, Jean-Paul Moulinot, Jean Bouise
Note69% 3.479773.479773.479773.479773.47977
Il s'agit d'une histoire d'amour entre une professeur, Danièle, et un de ses élèves, Gérard, pendant l'ambiance surchauffée de Mai 68. Danièle est une jeune femme enflammée, très engagée politiquement. Les parents de Gérard portent plainte, Danièle est emprisonnée et le drame commence...
Les Chemins de Katmandou
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Drame, Policier, Romance
Acteurs Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Renaud Verley, Elsa Martinelli, Pascale Audret, Arlene Dahl
Note56% 2.812792.812792.812792.812792.81279
Parti au Népal à la recherche de son père, Olivier fait la connaissance de Jane, dont il tombe amoureux. Mais cette jolie hippie sombre dans la drogue. Olivier est prêt à tout pour la sauver de cet enfer.
Les Risques du métier, 1h45
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Drame
Thèmes L'adolescence, Le thème de l'éducation, L'enfance, Sexualité, La sexualité des mineurs
Acteurs Jacques Brel, Emmanuelle Riva, René Dary, Nadine Alari, Gabriel Gobin, Muriel Baptiste
Note70% 3.5418753.5418753.5418753.5418753.541875
Dans un village de région parisienne, une jeune élève accuse son instituteur, Monsieur Doucet, d'avoir tenté de la violer. Au cours de l'enquête, une autre jeune fille « avoue » qu'elle a eu des relations sexuelles avec M. Doucet, puis une troisième prétend à son tour qu'il se montrait entreprenant avec elle. Ce dernier se retrouve accusé de pédophilie et subit l'opprobre des villageois.
Piège pour Cendrillon, 1h55
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Thriller
Thèmes Maladie, Folie, Le handicap
Acteurs Dany Carrel, Madeleine Robinson, Hubert Noël, Jean Gaven, René Dary, Robert Dalban
Note64% 3.2207853.2207853.2207853.2207853.220785
À la suite d'un incendie dont elle a été victime, une jeune fille, Michèle, est soignée dans une clinique. Grâce à la chirurgie esthétique, on a pu réparer les maux physiques dont elle souffrait, mais il lui reste une profonde trace de cet accident : elle est devenue totalement amnésique. Petit à petit, elle réapprend les mots, les idées, la vie.
Françoise ou La Vie conjugale, 1h52
Réalisé par André Cayatte
Origine Allemagne
Genres Drame, Comédie dramatique
Acteurs Marie-Josée Nat, Jacques Charrier, Michel Subor, Macha Méril, Alfred Adam, Giani Esposito
Note72% 3.6397753.6397753.6397753.6397753.639775
Françoise ou la Vie conjugale présente cinq évènements de la vie d’un couple du point de vue de l’épouse (Françoise). L’autre volet du diptyque présente les mêmes évènements du point de vue du mari (Jean-Marc).
Jean-Marc ou La Vie conjugale, 1h52
Réalisé par André Cayatte
Origine Allemagne
Genres Drame, Comédie, Comédie dramatique
Acteurs Marie-Josée Nat, Jacques Charrier, Michel Subor, Macha Méril, Alfred Adam, Giani Esposito
Note72% 3.624593.624593.624593.624593.62459
Jean-Marc ou la Vie conjugale présente cinq évènements de la vie d’un couple du point de vue du mari (Jean-Marc). L’autre volet du diptyque présente les mêmes évènements du point de vue de l'épouse (Françoise).
Le glaive et la balance, 2h11
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Drame, Thriller, Policier
Thèmes La provence
Acteurs Anthony Perkins, Jean-Claude Brialy, Renato Salvatori, Pascale Audret, Anne Tonietti, Marie Déa
Note69% 3.4803653.4803653.4803653.4803653.480365
Sur la Côte d’Azur, le jeune Patrick, fils de la richissime Madame Winter, a été enlevé avec demande de rançon. La police, alertée, surveille de loin la remise de la rançon dans le but d'appréhender les criminels. Ce sont deux hommes qui réussissent à s'échapper. Traqués, ils abattent un policier, assassinent leur otage et s'enfuient par la mer à bord d'un Chris-Craft. Mais, cernés de toutes parts, les deux hommes accostent sur un îlot et se réfugient dans un phare désaffecté. Lorsque la police les somme de se rendre, trois hommes en sortent, chacun des trois prétend avoir vu entrer deux hommes qu'il ne connaissait pas. La police va rapidement découvrir que tous les trois ont un lourd passif susceptible de les rendre également suspects.
Le Passage du Rhin, 2h5
Réalisé par André Cayatte
Origine Italie
Genres Drame, Guerre, Romance
Thèmes Politique, Histoire de France, L'Occupation allemande en France
Acteurs Charles Aznavour, Nicole Courcel, Georges Rivière, Cordula Trantow, Georges Chamarat, Jean Marchat
Note67% 3.371973.371973.371973.371973.37197
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Roger Perrin, ouvrier pâtissier, reçoit son ordre de mobilisation. Gendre de son patron, il quitte d'un même pas sa boutique et son foyer, avec sa femme Alice et sa belle-mère acariâtre. Jean Durrieu, quant à lui, rejoint l'armée comme engagé volontaire. Il aurait pu profiter de sa situation de journaliste pour obtenir une affectation spéciale, mais l'idée que d'autres puissent se battre à sa place lui est insupportable.
Le Miroir à deux faces, 1h36
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Drame
Acteurs Michèle Morgan, André Bourvil, Gérard Oury, Ivan Desny, Sandra Milo, Sylvie
Note65% 3.283483.283483.283483.283483.28348
Grâce à une annonce, Pierre Tardivet, petit professeur besogneux, épouse Marie-José Vauzange, jeune fille intelligente et sensible, mais au physique ingrat. Bien vite la mesquinerie de Tardivet et de sa mère apparaissent et Marie-José se résout à une vie monotone. Deux enfants naissent. Dix ans passent. Victime d'un accident de la route, Tardivet est soigné par le docteur Bosc, célèbre chirurgien esthétique. Bosc, ayant vu sa beauté cachée, opère Marie-José. La transformation est totale. Devant cette femme devenue trop belle et qu'il ne considère plus comme la sienne, Tardivet amer et haineux, tue le docteur Bosc au moment où Marie-José voulait refaire sa vie avec Gérard Durieu, l'époux de sa sœur Véronique. Consciente de ses devoirs, elle renonce à son bonheur pour se consacrer à ses enfants et à leur père.
Œil pour œil, 1h53
Réalisé par André Cayatte
Origine France
Genres Drame, Thriller
Acteurs Curd Jürgens, Folco Lulli, Lea Padovani, Paul Frankeur, Pascale Audret, Darío Moreno
Note68% 3.4361653.4361653.4361653.4361653.436165
Une nuit, au Liban, le docteur Walter est réveillé dans sa résidence de Tripoli pour qu’il examine une femme souffrante, madame Bortak. Sans l’ausculter, il la dirige vers l’hôpital et apprend le lendemain qu’elle est décédée faute de soins appropriés de la part de l'interne de garde. Dès lors, Walter va être l’objet d’attentions étranges du veuf, monsieur Bortak, qui semble le suivre à la trace, allant jusqu'à régler à sa place ses consommations personnelles dans les boîtes de nuit. Walter, se sentant redevable de la sollicitude témoignée par Bortak, le retrouve au moment où celui-ci a décidé de se retirer du monde pour s’en aller vivre chez une parente dans un coin perdu du pays. Walter lui propose de l’y conduire en voiture…