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Alice Guy-Blaché est une Actrice, Réalisatrice, Scénariste, Producteur et Directeur de la Photographie Française née le 1 juillet 1873 à Saint-Mandé (France)

Alice Guy-Blaché

Alice Guy-Blaché
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Nom de naissance Alice Ida Antoinette Guy
Nationalité France
Naissance 1 juillet 1873 à Saint-Mandé (France)
Mort 24 mars 1968 (à 94 ans) à Wayne (Etats-Unis)
Récompenses Chevalier de la Légion d'honneur‎

Alice Guy, ou Alice Guy-Blaché (à partir de son mariage en 1907), née le 1er juillet 1873 à Saint-Mandé et morte le 24 mars 1968 à Wayne dans l'État du New Jersey aux États-Unis, est une réalisatrice, scénariste et productrice de cinéma française.

Avec La Fée aux choux qu'elle tourne en 1896, elle est la première réalisatrice de l'histoire du cinéma. Pionnière du cinéma, elle a l'idée de tourner de courtes fictions pour soutenir la vente des caméras et projecteurs proposés par Gaumont. En 1910, elle est aussi la première femme créatrice d’une société de production de films, la Solax Film Co.

Biographie

Premières années
En 1863, Émile Guy, propriétaire d’une chaîne de librairies au Chili, à Valparaíso et Santiago, épouse à Paris, Marie Clotilde Franceline Aubert dite « Mariette », sans profession. Quelques jours après le mariage, Mariette et Émile se rendent à Santiago du Chili. Mariette revient dix ans plus tard à Paris pour y accoucher de son cinquième enfant. Alice Ida Antoinette Guy voit le jour le 1er juillet 1873 à Saint-Mandé, aux portes de Paris. Sa mère repart au Chili, Alice est confiée à ses grands-parents à Carouge, en Suisse, jusqu’à l’âge de trois ans, puis rejoint ses parents au Chili. Elle apprend l’espagnol avec ses nourrices chiliennes. À six ans, elle rentre en France et rejoint ses grandes sœurs en pension. Au Chili, la famille Guy fait faillite. Le frère d’Alice meurt à 17 ans d’une maladie cardiaque, suivi de près par son père. Alice vit alors avec sa mère à Paris et fait des études de sténographie, une profession rare à l’époque.


Carrière française : la première réalisatrice du cinéma
Alice Guy entre à 21 ans comme secrétaire de direction au Comptoir général de la photographie, dont Léon Gaumont est employé. Mais la société, mal gérée, est forcée de déposer son bilan. Avec deux associés, Léon Gaumont la rachète, gardant le personnel, dont Alice.

Alice Guy s'intéresse de près aux bouleversements techniques de la photographie. Elle suit des cours avec Frédéric Dellaye, un photographe avant-gardiste qui lui apprend le développement des plaques photographiques, l'utilisation des différents matériels de laboratoire et le trucage photographique. Elle suit également les expériences de Wilhelm Röntgen concernant les photographies par rayon X.

En mars 1895, Alice Guy assiste avec son employeur, Léon Gaumont, à une projection privée des frères Lumière, organisée dans les locaux de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale. Léon Gaumont envisage de suivre l'exemple de Louis Lumière et de démarcher sa clientèle aisée afin de lui vendre des appareils de projection de vues animées. Seule la vente des machines l'intéresse, « il avait considéré longtemps la vente des appareils comme sa principale industrie et le commerce des films comme un accessoire. ». Fin 1895, Léon Gaumont rachète les brevets d'un système peu performant, le Phonoscope, à son inventeur, Georges Demenÿ (ancien bras droit d'Étienne-Jules Marey), dont la société vient d'être liquidée. Léon rebaptise la caméra de prises de vues le "Biographe", et l'appareil de projection le "Bioscope". « Mais l'exploitation fin 1895 du Phonoscope, de même que la caméra à came battante et à film non perforé, sera un désastre commercial pour Gaumont. »

Alice Guy essaye bien de convaincre son employeur de compenser les défauts du procédé en faisant cadeau aux acheteurs des appareils, de quelques « vues comiques » dans l'esprit de L'Arroseur arrosé. Léon Gaumont, réticent, finit par l’autoriser à tenter un essai « à condition que ce soit en dehors de ses heures de travail ». En 1896, Alice Guy, alors âgée de 23 ans, réalise La Fée aux choux, Elle-même, se désigne comme « "directrice de prises de vues" (...) le personnage est une fée qui extrait d'un potager de choux un nouveau-né qu'elle montre, ravie, à la caméra. Bien que le tournage soit effectué dans un véritable jardin, tous les végétaux sont reconstitués en bois et plâtre peints. » Le succès de cette bande décide Léon Gaumont à lui confier la direction d'un service spécialisé dans les vues animées de fiction, ce qu’elle fait de 1896 à 1907, tournant elle-même les premières bobines, et choisissant ensuite ses collaborateurs. C’est ainsi qu’en 1904, Alice Guy embauche Ferdinand Zecca qui réalise Les Méfaits d’une tête de veau. Elle fait aussi débuter dans la profession comme réalisateur Louis Feuillade, qui va devenir le préféré de Léon Gaumont, et comme décorateur Henri Ménessier. Le film lisse de 60 mm ou 58 mm de large employé au moment de ces débuts, trop cher et peu fiable, sera remplacé par du film à perforations Edison, de 35 mm de large, auquel on adaptera la caméra et le projecteur Gaumont . Les procédés Demenÿ, archaïques, seront aussitôt définitivement abandonnés.

En 1898-1899, Alice Guy innove dans le choix des sujets en tournant plusieurs scènes de la vie et de la Passion de Jésus Christ (l'ensemble de ces bobines, vendues séparément, constitue le premier péplum du cinéma, d'une durée de 35 minutes). Le succès commercial inspire d’autres productions sur le même sujet (Lumière, Pathé…). En 1906, elle complète ces différents épisodes par une production à gros budget pour l'époque, avec 300 figurants et 25 tableaux, soit plus de 600 m de film. Elle reçoit pour celle-ci les félicitations de Louis Gaumont, et la médaille de la ville de Milan.

Entre 1902 et 1906, Alice Guy réalise, ou dirige la production, d’une centaine de phonoscènes, enregistrées à l'aide d'un couple de machines inspiré du Chronophone de Georges Demenÿ. Sont ainsi conservées pour la postérité des prestations de chanteurs d’opéra et de chansonniers populaires comme Dranem ou Félix Mayol, réalisant le rêve de Thomas Edison, qui imaginait le même couple dès 1887, qui aurait permis d’« assister à un concert du Metropolitan Opera cinquante ans plus tard, alors que tous les interprètes auraient disparu depuis longtemps ». À cette occasion, Alice Guy fait tourner le premier making of d’un film, intitulé aujourd'hui Alice Guy tourne une phonoscène.

Les réalisations personnelles d'Alice Guy sont de plusieurs centaines de films, très courts, comme le sont tous les films à l'époque, et dans tous les genres possibles. Elle aborde aussi des thèmes sociaux qui lui tiennent à cœur. Ainsi, son court-métrage de 1906 intitulé Les Résultats du féminisme, dans laquelle hommes et femmes échangent leurs rôles, reste actuel dans son évaluation de « deux poids, deux mesures ». Cette même année 1906, Une femme collante et Madame a des envies mettent en avant, avec ironie, des clichés sur le désir féminin. « Elle s'intéressait beaucoup au sexisme. Et elle était très intéressée à faire des films avec des héroïnes féminines actives et aventureuses. », selon l'historienne du cinéma Shelley Stamp.

En 1907, elle épouse Herbert Blaché, un opérateur issu de l'agence Gaumont de Londres, qu'elle avait rencontré brièvement en France en 1906 et mieux connu lors d’un voyage professionnel en Allemagne alors qu'il est directeur de l’agence Gaumont à Berlin . Léon Gaumont envoie Blaché comme expert de son Chronophone auprès d'un industriel de Cleveland aux États-Unis, à qui il a cédé des droits d'exploitation. Alice Guy se fait remplacer par Louis Feuillade comme directeur artistique et part avec son mari.


Carrière américaine

Alice Guy et son mari s'installent aux États-Unis à Flushing, près de New York, et tentent de promouvoir l'invendable Chronophone de Gaumont.

En 1910, Alice Guy monte sa propre société, la Solax Film Co, dont elle est présidente et directrice de production. Les premiers studios sont construits à Flushing. Devant le succès, ceux-ci deviennent trop exigus, et deux ans plus tard, en 1912, de nouvelles installations sont construites à Fort Lee (New Jersey). Solax devient l’une des plus grandes maisons de production des États-Unis juste avant l'émergence d'Hollywood. Ces studios connaissent un fort développement et accueillent d'autres compagnies de cinéma : la Goldwyn Pictures corporation s'y installe de 1916 à 1917 avant de rejoindre les studios d'Universal, Pathé en loue une partie en 1918, tout comme Lewis J. Selznick en 1917. En tout, plusieurs centaines de films y furent tournés. La Metro Pictures Corporation y fait ses débuts comme distributeur des films de la Solax.

Alice Guy place un grand panneau sur les plateaux : « Be Natural » (soyez naturels !). Elle tourne des mélodrames (Falling Leaves, 1912), des westerns (Greater Love Hath no Man, 1911), des films sur la Guerre civile (For the Love of the Flag, 1912). Elle s'intéresse souvent aux problèmes ethniques : Across the Mexican Line (1911), A Man is a Man (1912), Making of an American Citizen (1913). Lorsque ses acteurs blancs refusent d'apparaître à l'écran avec des acteurs noirs, elle réalise A Fool and His Money (1912) qui est le premier film joué uniquement par des acteurs afro-américains. Au cours de ces années, les films d'une seule bobine, les One reel movies d'un quart d'heure, ne sont plus la durée préférée des spectateurs, les Three reel movies de 45 minutes sont désormais courants. Alice Guy livre ainsi un Fra Diavolo (1912) et un Dick Whittington Cat (1913).

Le couple travaille de concert, mais dès que son mari n'est plus en contrat avec Gaumont, en 1913, elle le nomme président de la Solax. « Je lui avais abandonné les rênes avec plaisir. Je n’assistais à aucune réunion des conseils où la Sales & Co composait les programmes, j’aurais, disait Herbert, “gêné les hommes qui désiraient fumer leur cigare en paix et cracher à leur aise tout en discutant des affaires” ». Trois mois plus tard, Herbert Blaché démarre sa propre compagnie, Blaché Features, qui absorbe ensuite la Solax.

Les Blaché rejoignent la Popular Plays and Players. En 1914, Alice tourne The Lure, un film (perdu) qui évoque la traite des blanches ; en 1916, sept films longs dont Ocean Waif, et en 1917, The Empress, une histoire de chantage. Les étoiles d'Alice Guy se nomment Olga Petrova, Bessie Love, Blanche Cornwall et son partenaire Darwin Karr, Vinnie Burns, ainsi que Claire Whitney, Doris Kenyon, Lee Beggs, Mace Greenleaf, Marion Swayne, et Billy Quirk.

Durant l'année 1917, Alice Guy produit et tourne pour Popular Play and players et pour US Amusements. Plus tard, elle met ses talents de réalisatrice au service d'autres compagnies sur des scénarios imposés. Le cinéma, devenu une grande industrie, migre sur la côte ouest des États-Unis, à Hollywood, où les indépendants ont peu de place. Les studios de Fort Lee sont vendus pour apurer les dettes dues à la mauvaise gestion d'Herbert Blaché.


Après l'Amérique
En 1919, son mari la quitte pour une actrice et part à Hollywood. Elle le rejoint un temps sur la côte ouest et l’assiste sur ses tournages l'espace de deux films. Mais le couple finit cependant par divorcer. Elle s’en trouve très affectée, et en 1921, se voit contrainte de vendre son studio de Fort Lee pour éponger des dettes dues en grande partie à la mauvaise gestion d'Herbert Blaché. Divorcée et ruinée, Alice décide en 1922 de rentrer en France avec ses deux enfants, où elle est hébergée chez sa sœur à Nice. Elle ne pourra recouvrer un emploi, ni à la Gaumont ni auprès d'autres sociétés de cinéma.

En 1927, elle retourne aux États-Unis pour tenter de récupérer ses films. Elle parvient seulement à en retrouver trois. Elle suit Simone, sa fille, qui a obtenu un emploi à l’ambassade américaine. Elle écrit alors des contes pour enfants sous divers pseudonymes, dont celui de « Guy Alix ». Elle donne aussi des conférences dans diverses universités et à l’occasion de rencontres cinématographiques.

En 1957, à l'initiative de Louis Gaumont, le fils de Léon Gaumont, elle reçoit un hommage de la Cinémathèque française.

En 1963, alors qu’elle est âgée de 90 ans, Victor Bachy l'interviewe et publie sa biographie.

Elle meurt en 1968 aux États-Unis, à l'âge de 94 ans, sans avoir pu rassembler les films de sa carrière ni faire publier ses mémoires. Ces dernières finiront par paraître en 1976.


Famille
Alice Guy est une descendante de bonne famille qui doit travailler jeune à cause d’un revers de fortune familiale. La chance veut qu'elle soit présente à la naissance du monde moderne et qu’elle fréquente les Lumière, Marey, Demenÿ, Eiffel, Zola… « On m’a souvent demandé pourquoi j’avais choisi une carrière si peu féminine. Or, je n’ai pas choisi cette carrière, ma destinée était tracée ». Elle réussit dans ce milieu d'hommes parce qu'au début on ne prête guère attention aux films de fiction, ce qui lui permet de montrer ses qualités dans les multiples tâches que demandent la production et la réalisation d'un film, puis de conserver son poste quand la maison Gaumont grandit avec le cinéma industrialisé et tourné vers la distraction populaire.

Mais elle ne néglige pas pour autant ses « devoirs de mère », et, vu l’époque, ses « devoirs d’épouse ». Même si elle en fait en 1906 un contre-exemple amusant, Résultats du féminisme, un film qui montre l'organisation domestique inversée : les hommes à la cuisine et aux couches à changer, et les femmes confortablement allongées sur des sofas, bavassant, fumant et houspillant la « gent masculine ».

Elle suit son mari aux États-Unis où elle met au monde sa fille, Simone, en 1908. En 1910 elle monte son propre studio alors qu'elle est enceinte de son deuxième enfant, Reginald.
En 1917, ses deux enfants tombent gravement malades et elle part avec eux pour la Caroline du Nord où elle sera aussi volontaire de la Croix-Rouge. En 1918, son mari la quitte. En 1920, elle manque être emportée par la grippe espagnole alors qu'elle termine la direction de son dernier film. Elle suit sa fille dans ses postes aux ambassades des États-Unis : France, Suisse (durant la guerre et jusqu'en 1947), France, États-Unis, Belgique puis retour aux États-Unis, dans la ville de Wayne (New Jersey), où elle s'éteint. Elle est enterrée au cimetière Maryrest de Mahwah (comté de Bergen).

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Filmographie de Alice Guy-Blaché (81 films)

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AnnéeNomMétierRôle
1918The Great AdventureRéalisatrice
1917A Man and the WomanRéalisatrice, Scénariste
1916The Spell of the YukonProducteur
1915The Shooting of Dan McGrewProducteur
1915My MadonnaRéalisatrice, Ecrivain
1913Matrimony's Speed LimitRéalisatrice, Producteur
1913The Pit and the PendulumRéalisatrice
1913Burstup Holmes' Murder CaseRéalisatrice
1912The Girl in the Arm-ChairRéalisatrice, Producteur
1912Algie, the MinerRéalisatrice, Producteur
1912Falling LeavesRéalisatrice, Ecrivain
1912Harmonie en conserveRéalisatrice, Producteur
1912L'AméricaniséRéalisatrice, Ecrivain, Producteur
1912A Fool and His MoneyRéalisatrice, Producteur
1911Greater Love Hath No ManRéalisatrice, Ecrivain
1910The Broken OathRéalisatrice
1907Madame a des enviesRéalisatrice, Ecrivain
1907Le billet de banqueRéalisatrice
1907Le bonnet à poilRéalisatrice, Ecrivain
1907Course à la saucisseRéalisatrice
1907Le frotteurRéalisatrice
1907La gluRéalisatrice
1907Le lit à roulettesRéalisatrice
1907Le Piano irrésistibleRéalisatrice
1907Une héroïne de quatre ansRéalisatrice
1907La Course à la saucisseRéalisatrice
1907Alice Guy tourne une phonoscène sur la théâtre de pose des Buttes-ChaumontActrice, Réalisatrice
1907Le ballon dirigeable 'Le patrie'Réalisatrice
1907Course à la saucisseRéalisatrice
1906Les résultats du féminismeRéalisatrice, Ecrivain
1906Le fils du garde-chasseRéalisatrice
1906La hiérarchie dans l'amourRéalisatrice
1906La marâtreRéalisatrice
1906Le matelas épileptiqueRéalisatrice
1906Une course d'obstacleRéalisatrice
1906La femme collanteRéalisatrice, Ecrivain
1906Une histoire roulanteRéalisatrice
1906La vérité sur l'homme-singeRéalisatrice
1906Effets de merRéalisatrice
1906Le Noël de Monsieur le curéRéalisatrice
1906La Vie du ChristRéalisatrice, Ecrivain
1906La fée PrintempsRéalisatrice
1905EsmeraldaRéalisatrice
1905Polin, l'anatomie du conscritRéalisatrice
1905EspagneActrice, Réalisatrice
1905La malagueña et le toreroRéalisatrice
1905Saharet, boléroRéalisatrice
1905Le tangoRéalisatrice
1905La charité du prestidigitateurRéalisatrice
1905Clown, chien et ballonRéalisatrice
1905Le coq dressé de Cook et RillyRéalisatrice
1905Les O'Mers dans 'Les Maçons'Réalisatrice
1905La statueRéalisatrice
1905Le cake-walk du Nouveau CirqueRéalisatrice
1903Comment monsieur prend son bainRéalisatrice
1903Faust et MéphistophélèsRéalisatrice
1902Intervention malencontreuseRéalisatrice
1902Miss Dundee et ses chiens savantsRéalisatrice
1902Sage-femme de première classeRéalisatrice, Producteur
1902Danse excentriqueRéalisatrice
-L'arroseur arroséRéalisatrice
-La fée aux chouxActrice, Réalisatrice, Ecrivain, Directeur de la Photographie
-Le pêcheur dans le torrentRéalisatrice
-L'aveugle fin de siècleRéalisatrice
-Les cambrioleursRéalisatrice
-Chez le magnétiseurRéalisatrice
-Scène d'escamotageRéalisatrice
-Surprise d'une maison au petit jourRéalisatrice
-Au cabaretRéalisatrice
-La bonne absintheRéalisatrice
-Chez le photographeRéalisatrice
-Chirurgie fin de siècleRéalisatrice
-La conciergeRéalisatrice
-Chapellerie et charcuterie mécaniqueRéalisatrice
-Au Bal de floreRéalisatrice
-Avenue de l'opéraRéalisatrice
-Baignade dans le torrentRéalisatrice
-Danse des saisons : L'hiver, danse de la neigeRéalisatrice
-Danse serpentine par Mme. Bob WalterRéalisatrice
-Le départ d'Arlequin et de PierretteRéalisatrice
-Guillaume TellRéalisatrice