Le film commence par un spectacle de variétés, mettant en scène trois chanteuses (encore jeunes), les Triplettes de Belleville. On voit ce même spectacle diffusé sur une télévision. En France, M Souza élève son petit-fils, Champion, jeune garçon triste et orphelin. Tous les deux sont en train de regarder le spectacle des triplettes, diffusé à la télévision. Le programme s'interrompt alors pour laisser place à un avertissement d'interruption momentanée. Mme Souza demande alors à Champion si le "film" est fini. Champion mélancolique ne lui répond pas, et préfère changer de chaîne, pour un concert de piano. Voyant que l' instrument attire l'attention du jeune garçon, Mme Souza resort alors un vieux piano et essaye de distraire Champion en lui jouant une gamme. Mais le garçon toujours aussi triste reste indifférent. La grand-mère pense alors que le petit garçon doit se sentir seul. Elle lui achète alors un chien : Bruno. Ensuite, comme le chien ne parvient pas à le dérider, elle lui achète un train électrique. Peine perdue, le garçon est toujours aussi mélancolique. Finalement, en rangeant la chambre de Champion, Madame Souza découvre un livre avec des photos de cyclistes. Elle décide donc de lui acheter un tricycle et, l'enfant se révélant enfin passionné par quelque chose, après quelques années d'entraînement, il concourt sur les routes du Tour de France. Néanmoins, Champion se retrouve à la traîne, épuisé, et se fait enlever par de mystérieux hommes tout de noir vêtus qui l'emmènent, ainsi que deux autres concurrents, de l'autre côté de l'Atlantique.
Un vieil homme, Emilio, est placé par sa famille dans une maison de retraite alors qu'il commence à avoir quelques problèmes de mémoire. Il fait la connaissance de ses nouveaux compagnons, aux passés et aux personnalités divers et intéressants, tous plus ou moins affectés par l'âge, et notamment de Miguel, qui devient son ami. Tous font leur possible pour égayer le quotidien de la maison de retraite. Mais peu à peu, Emilio se découvre atteint par la maladie d'Alzheimer. Il risque d'être relogé à l'étage des causes perdues, où sont relégués les pensionnaires les plus malades... mais ses amis et voisins joignent leurs efforts pour lui éviter ce triste sort.
L'histoire se passe en France durant l'Occupation allemande. Elle raconte la vie de Claude Langman dans la famille d'accueil où ses parents l'ont envoyé pour éviter les rafles nazies. La famille d'accueil est un couple de grands-parents : Pépé (Michel Simon) et Mémé (Luce Fabiole). Pépé est un ancien poilu de la Première Guerre. Anticlérical et antisémite, Pépé ne cesse d'accuser les Juifs, les rouges et les maçons d'être la cause de tous les maux de la France. Mais l'arrivée de Claude, auquel ses parents ont formellement interdit de révéler ses origines juives, va quelque peu bouleverser les certitudes de Pépé et révéler l'homme bon qui sommeille en lui.
Un chiffonnier et une femme de ménage d'un bidonville de Rome rêvent chaque année de faire fortune lorsque leur vieille amie milliardaire les invite à jouer à la Scopa.
Lorsqu’ils apprennent que Nai Nai, leur grand-mère et mère tant aimée, est atteinte d’une maladie incurable, ses proches, selon la tradition chinoise, décident de lui cacher la vérité. Ils utilisent alors le mariage de son petit-fils comme prétexte à une réunion de famille pour partager tous ensemble ses derniers instants de bonheur. Pour sa petite fille, Billi, née en Chine mais élevée aux Etats-Unis, le mensonge est plus dur à respecter. Mais c’est aussi pour elle une chance de redécouvrir ses origines, et l’intensité des liens qui l’unissent à sa grand-mère.
Un couple de retraités, les Bouin, habite en banlieue parisienne (à Courbevoie) dans les années 1970, en plein bouleversement du fait des travaux d'urbanisme moderne d'alors. Julien Bouin est un ancien ouvrier typographe ; sa femme, Clémence Bouin, est une ancienne trapéziste de cirque dont la carrière s'est terminée trop tôt en raison d'une chute lors d'un spectacle. Ils n'ont jamais eu d'enfants.
Un vieux musicien traverse une rivière sur la barque d'une jeune fille qui joue de la flûte. En abordant sur l'autre rive, le vieil homme est pris d'un malaise. La jeune fille l'emmène chez lui pour le soigner. Pour le remercier de son aide, le musicien, une fois guéri, lui apprend à jouer de l'instrument qu'il transporte avec lui, un guqin. Tous deux deviennent amis, jusqu'au moment du départ du vieil homme, qui offre son instrument en cadeau à son hôte avant de s'en aller au loin.
Un village isolé de montagne aux rudes conditions de vie est soumis à une règle non écrite : pour assurer la subsistance des plus jeunes, les personnes atteignant l'âge de soixante ans doivent quitter le village pour aller s'établir à l'écart à Warabino (Litt. Le champ de fougères). Ils sont huit cette année à avoir atteint la limite d'âge, dont Ren, la mère de Dan'emon, le chef du village du milieu. Nui, la jeune femme de Dan'emon originaire d'un village voisin est très attachée à sa belle-mère qui l'a prise sous son aile. Elle découvre avec affliction cette règle tacite. Elle espère le retour prochain de Ren, mais le départ pour Warabino est un voyage sans retour.
Bruno et Rosa sont octogénaires. Ils ont peu de perspectives d'avenir, Maria est atteinte d'un cancer. Quand les deux se rencontrent, ils tombent amoureux passionnément et tiennent une relation malgré les difficultés. Lorsque la famille de Bruno le découvre, sa femme Herta et son fils Werner le poussent à mettre fin à cette relation. De même pour Rosa, sa nièce et la maison de retraite s'y opposent hostilement. Seul Karl, l'ami d'enfance de Bruno, soutient le nouveau couple.
Warren Schmidt, la soixantaine, voit en quelques semaines sa vie profondément transformée : il part à la retraite, commence à se demander s'il aime sa femme, qui meurt peu de temps après, se fait du souci pour sa fille unique qui va épouser un homme qu'il déteste et méprise…
Un livre de contes intitulé La Belle au bois dormant s'ouvre et une voix entame la narration du conte. Dans un lointain pays imaginaire, au XIV siècle, le roi Stéphane et sa femme rêvent d'avoir un enfant. Un jour enfin, leur rêve se réalise et ils prénomment leur petite fille « Aurore ». Ils organisent alors une fête à laquelle sont conviés tous les habitants du royaume. Hubert, le roi d'une contrée voisine, se joint à l'assistance, et leur présente son jeune fils, le prince Philippe. Soudain, trois marraines-fées apparaissent. Elles sont venues offrir chacune un don à la petite princesse Aurore : Flora, à la robe rose ou rouge, la dote d'une beauté incomparable ; Pâquerette, à la robe verte, la dote d'une voix mélodieuse. Quand Pimprenelle, à la robe bleue, s'apprête à formuler son don, un grand souffle de vent se fait entendre. Un éclair zèbre la salle du trône, et Maléfique, la terrifiante et méchante sorcière du Mal, fait son apparition, vite rejointe par son fidèle corbeau. Pleine de rancune de ne pas avoir été invitée à la fête, elle exprime sa déception. Plutôt que de se taire, la mère de la petite Aurore ne peut s'empêcher de faire un commentaire : Maléfique en profite pour faire un "cadeau" à la jeune princesse. En fait, elle se venge de cet affront en lui jetant un mauvais sort : en grandissant, elle deviendra gracieuse et belle, et aura pour elle l'amour et la dévotion de chacun. Mais, avant le jour de ses seize ans, elle se piquera le doigt au fuseau d'un rouet, et en mourra. Pimprenelle, qui ne peut conjurer totalement le mauvais sort, l'adoucit. Au lieu de mourir, la princesse Aurore tombera dans un profond sommeil d'où seul le baiser d'un prince pourra la tirer.
Amelia Bonetti et Pippo Botticella, deux anciens danseurs de claquettes qui formaient un duo célèbre dans les années 1940 sous le nom de scène de Ginger et Fred (en référence à Ginger Rogers et Fred Astaire dont ils imitaient les costumes et les chorégraphies), remontent sur scène au beau milieu des années 1980 dans le cadre d'une rétrospective organisée pour une émission de télévision, le soir de Noël. Seulement, les temps ont changé et la féerie du spectacle a laissé place à l'éphémère du monde publicitaire.
Un vieil homme sourd se promène. Il n’hésite pas à couper le son de son appareil auditif lorsque l’environnement s’avère trop bruyant. Arrivé chez lui, il attend ses petites-filles qui doivent rentrer de l’école, mais il ne les entend pas sonner…
María, une jeune femme travaillant à domicile pour une usine textile, élève seule ses trois enfants et doit prendre en charge son vieux père, Agustín, atteint de la maladie d'Alzheimer. María tente vainement de le placer en maison de retraite. Sa sœur, sollicitée à son tour, refuse de l'aider. Désespérée, María abandonne Agustín sur un banc public…