Earl Stone est un paisible horticulteur âgé de plus de 80 ans, vétéran de la guerre de Corée. Endetté jusqu’au cou et sans perspective réelle d’emploi, il accepte un travail particulièrement facile et lucratif : celui de chauffeur. On lui demande seulement de transporter des sacs d'une ville à une autre au volant de son pick-up. Il découvre assez rapidement qu'il s'agit de drogue et qu'il travaille pour le compte d’un cartel mexicain : un go fast apaisé, pense-t-il. Mais alors que ses factures passent au rayon des mauvais souvenirs, le poids de son passé refait surface : aider la famille et les amis... et il ne peut s'empêcher de leur venir en aide en poursuivant cette activité. Mais il va falloir faire vite, car Colin Bates, agent de la Drug Enforcement Administration (DEA), se met à traquer ce passeur efficace.
Deux amis de longue date vivent dans un hameau campagnard. Ils sont septuagénaires et sont tout l’un pour l’autre. Claude Ratinier, dit « le Glaude », est un sabotier veuf. Francis Chérasse, dit « le Bombé » à cause de sa bosse, fut un puisatier.
Un vieil homme, Emilio, est placé par sa famille dans une maison de retraite alors qu'il commence à avoir quelques problèmes de mémoire. Il fait la connaissance de ses nouveaux compagnons, aux passés et aux personnalités divers et intéressants, tous plus ou moins affectés par l'âge, et notamment de Miguel, qui devient son ami. Tous font leur possible pour égayer le quotidien de la maison de retraite. Mais peu à peu, Emilio se découvre atteint par la maladie d'Alzheimer. Il risque d'être relogé à l'étage des causes perdues, où sont relégués les pensionnaires les plus malades... mais ses amis et voisins joignent leurs efforts pour lui éviter ce triste sort.
Un agent de police, vivant dans la misère, observe régulièrement une vieille dame nourrir des pigeons dans un square, ce qui hante ses pensées, car elle leur donne des mets délicats et raffinés quand lui-même est affamé. Un jour, il décide de suivre la vieille dame, note l'adresse de son appartement, se fabrique un costume de pigeon géant, et s'invite chez la vieille dame grâce à cet artifice. La vieille dame, n'y voyant aucun inconvénient, le nourrit copieusement, et l'agent prend peu à peu du poids. Le jour du réveillon de Noël, par contre, il s'aventure, ivre, jusqu'aux cuisines de la vieille dame, où il découvre qu'elle est en train d'aiguiser un couteau pour le donner comme repas à la concierge de l'immeuble, déguisée en chat géant. En effet, l'agent croisait cette concierge dans l'escalier régulièrement, et les photos aux murs montraient la dame nourrir des chats, et non des pigeons. On croit alors comprendre que toute la manigance des pigeons n'est qu'un moyen de la vieille dame pour nourrir son "chat". Face à pareille menace, l'agent tente d'enlever son costume et de fuir, mais il n'y parvient pas. Poursuivi par la vieille dame jusqu'en haut d'une armoire, il réussit néanmoins à lui montrer son pied nu, preuve de son humanité. La dame, devenue folle, s'en moque, mais l'armoire sur lequel il est perché bascule et il tombe par la fenêtre puis s'écrase contre le sol tel les autres pigeons trop gros. On retrouve à l'épilogue les touristes américains qui étaient présents au début, et notre agent de police en civil, redevenu maigre, qui se prend pour un pigeon en picorant des miettes et battant des bras.
À Marseille, une vieille femme, Madame Bertini, se retrouve seule à la mort de son mari. Tous ses enfants sont mariés et dispersés dans la région à part Albert et Gaston qui sont restés à Marseille. Par intérêt pour l’héritage, les deux fils cherchent à accaparer leur mère. Mais elle décline leur invitation et, avec le peu d’argent reçu des ventes de l’entreprise familiale en faillite et de tous les biens qui avaient constitué son quotidien jusqu’alors, elle s’achète une voiture et part à l’aventure en compagnie d’une serveuse de bar, Rosalie, une jeune femme très libre pour laquelle elle s’est prise d’amitié, ainsi que d’Alphonse, un cordonnier libertaire...
Sous le soleil de la Guadeloupe, Lady M. marche dans la mer, tout habillée, maquillée, couverte de bijoux et d'un élégant chapeau, au bras d'un jeune plagiste, Lambert, dont elle décide qu'il sera à elle et à elle seule. Avec son vieux compagnon Pompilius, ancien diplomate roumain, elle l'initie à leur sport favori, l'arnaque, pour lequel il semble déjà doué, lui ayant dérobé son solitaire. Un industriel lyonnais, Mazurier, en flagrant délit d'adultère, est ainsi la victime de leur chantage. Lorsque le vieux couple décide de retourner dans sa villa de la Côte d'Azur, Lambert les suit, au grand dam de Pompilius, qui accepte mal d'être détrôné par ce blanc-bec. Ce dernier va être l'exécutant de leur nouveau gros coup : le vol d'un diadème, que le maharadjah Boulipuram doit offrir à sa fille au cours d'une somptueuse réception. En confiance, Lady M. dévoile à Lambert le code de son coffre (2017 : nombre de ses amants), le désigne comme son héritier et lui montre ses photos de jeunesse.
Carl Fredricksen, petit garçon, rêve d'être un explorateur depuis qu'il a vu aux actualités du cinéma les exploits de Charles Muntz, célèbre aventurier qui, à bord de son dirigeable et accompagné de ses chiens, a découvert les chutes du Paradis, un tepuy perdu au Venezuela, mais qui ensuite a ramené un squelette qui a été considéré comme un faux par les scientifiques, ce qui a contraint Charles à aller en Amérique du Sud dans un seul but : prouver qu'il a raison. Jouant dans la rue en imitant son héros, Carl fait la connaissance d'Ellie, une petite fille délurée qui partage le même rêve que lui.
Un couple de retraités, les Bouin, habite en banlieue parisienne (à Courbevoie) dans les années 1970, en plein bouleversement du fait des travaux d'urbanisme moderne d'alors. Julien Bouin est un ancien ouvrier typographe ; sa femme, Clémence Bouin, est une ancienne trapéziste de cirque dont la carrière s'est terminée trop tôt en raison d'une chute lors d'un spectacle. Ils n'ont jamais eu d'enfants.
Une jeune fille de dix-huit ans, Sophie, qui travaille dans le magasin de son défunt père, rencontre par hasard un mystérieux sorcier nommé Hauru, lors d'une course poursuite. Hauru la prend alors en sympathie. Cependant la sorcière des Landes, qui est amoureuse de Hauru, devient jalouse de l'attention portée à Sophie par ce dernier. Pour se venger, elle décide de transformer la jeune Sophie en une vieille dame de quatre-vingt-dix ans. Incapable de révéler cette transformation à sa famille, elle s'enferme chez elle, puis s'enfuit.
Un jeune général russe a sacrifié les oiseaux pour brûler Moscou et sauver son pays envahi par Napoléon. Désormais à la retraite, il ne trouve pas le repos, hanté par le souvenir des oiseaux en flammes et attaqué chaque jour par tous les volatiles de Saint-Pétersbourg. Heureusement, le hasard met sur sa route un chien extraordinaire qui va transformer ses cauchemars en rêves magiques, pleins d’humour et de poésie. Il l’adopte et le nomme Bonaparte en souvenir de son vieil ennemi. Ensemble, ils vont mener une bataille originale mais délicate.
Un vieil homme sourd se promène. Il n’hésite pas à couper le son de son appareil auditif lorsque l’environnement s’avère trop bruyant. Arrivé chez lui, il attend ses petites-filles qui doivent rentrer de l’école, mais il ne les entend pas sonner…
Robin Wright (dont le personnage est en partie basé sur sa carrière réelle) est une actrice sur le retour qui s'est fait connaître par quelques rôles éclatants, dans Princess Bride et Forrest Gump, puis a ruiné sa carrière par de mauvais choix, qui, dans le film, sont dus à son manque de confiance et à sa volonté de s'occuper de son fils, Aaron, qui souffre de problèmes de santé à répétition affectant son ouïe et sa vue. Tous vivent dans un ancien hangar de construction d'avions en bordure d'un aéroport où Aaron, passionné d'aviation, aime faire voler ses cerfs-volants. Un jour, Robin Wright se voit proposer par Miramount Pictures d'être scannée numériquement afin de pouvoir exploiter son image au cinéma. D'abord scandalisée, elle finit par accepter en apprenant que son fils Aaron, dont la vue et l'ouïe baissent de façon inquiétante, est atteint d'une maladie dégénérative probablement incurable.
Gianni, la cinquantaine, habite à Trastevere avec sa mère Valeria. Gianni n’a ni travail ni famille, un certain penchant pour le vin blanc qu’il boit sans arrêt, et son occupation principale est prendre soin de sa mère. Même si Valeria descend de l’aristocratie romaine, ils sont criblés de dettes et ont un gros compte à régler à l’administrateur de la coproprieté où ils habitent. Alfonso, l’administrateur, se présente chez eux en plein mois d’août, dans le cadre d’une Rome opprimée par la chaleur et presque désertée par ses habitants, et propose à Gianni de lui remettre ses dettes à une condition : Gianni devrait héberger la mère d’Alfonso pour deux jours, pour que celui-ci soit libre de partir le 15 août, le jour traditionnellement consacré aux vacances d’été en Italie. Gianni accepte, mais peu après Alfonso se présente lui amenant deux vieilles dames, sa mère Marina et de plus sa tante Maria ; et le lendemain c’est le médecin de famille, Marcello, qui à son tour prie Gianni d’accueillir sa propre mère Grazia.
Un vieillard entame une partie d'échecs en extérieur dans un paysage d'automne, en solitaire. Mais très vite, son alter ego, représentant la jeunesse et la sportivité, va prendre place face à lui et tenter de le battre au jeu d'échecs. Il va presque y parvenir, lorsqu'il ne restera plus au vieillard qu'une seule pièce, son alter ego ricanant d'un air sarcastique, mais il a la ruse que son alter ego n'a pas : simulant une crise cardiaque, il se relève et retourne le plateau de jeu sans que son « adversaire » s'en aperçoive. Il gagne ainsi la partie sous l'œil incrédule de l'autre qui ne comprend pas mais ne parvient pourtant pas à saisir le problème. Il rend donc au vieillard ce qui lui est dû, à savoir son dentier qu'il remet en place dans sa bouche, riant à son tour d'un rire moqueur. Le court métrage s'achève sur un plan large du paysage où l'on voit clairement que le vieillard est seul autour de la table. Le film est sans paroles mais contient des exclamations inarticulées et le rire à la fin.
Après avoir appris qu'une attaque cardiaque pouvait être imminente, Pierre François, un vieux psychiatre, devient physiquement attiré par Odile, une jeune femme sensuelle. Odile, plus tard, utilise leur relation pour combler un fantasme exhibitionniste.