Mildred a été élevée par son grand père Jabez Burr. Elle reçoit une lettre de son père qui lui annonce qu'il s'est remarié. Mais lorsque la nouvelle épouse apprend que Jabez abuse de la bouteille, elle décide de le séparer de Mildred…
Harold Chasen descend lentement les escaliers de sa demeure dans la pénombre et place un vinyle de Cat Stevens sur une platine (Don't Be Shy) avant d'écrire un mot qu'il accroche à sa chemise. Enfin, il allume les bougies d'un chandelier avant de s'avancer gravement dans son salon. On ne distingue plus alors que le bas de ses jambes qui, après un mouvement suivi d'un bruit sourd, pend soudain dans le vide. Harold s'est pendu.
Un vieux musicien traverse une rivière sur la barque d'une jeune fille qui joue de la flûte. En abordant sur l'autre rive, le vieil homme est pris d'un malaise. La jeune fille l'emmène chez lui pour le soigner. Pour le remercier de son aide, le musicien, une fois guéri, lui apprend à jouer de l'instrument qu'il transporte avec lui, un guqin. Tous deux deviennent amis, jusqu'au moment du départ du vieil homme, qui offre son instrument en cadeau à son hôte avant de s'en aller au loin.
Jack n'a que dix ans, mais son corps vieillit quatre fois plus vite que la normale. Cette étrange maladie lui donne l'apparence physique d'un adulte. Écartelé entre l'âge qu'il a et l'âge qu'on lui donne, Jack tente de vivre normalement.
Sang-woo est un petit garçon coréen de 7 ans, fils unique capricieux et absorbé dans ses jeux vidéo. Il est élevé par sa mère qui est seule à Séoul. Durant les vacances, elle doit confier son fils à sa grand-mère afin de se consacrer à la recherche d'un nouvel emploi. L'enfant va se retrouver dans un village isolé, chez une très vieille femme muette qu'il ne connaît pas et qui mène une vie si éloignée des années 2000 qu'on pourrait se croire revenu au XIX siècle. Sang-woo accepte difficilement ce dépaysement d'autant plus que la grand-mère se montre très énigmatique pour lui. Le premier mouvement du garçon est de la rejeter, la traitant de vieille demeurée ou de pauvre folle et lui jouant de mauvais tours.
Lorsqu’ils apprennent que Nai Nai, leur grand-mère et mère tant aimée, est atteinte d’une maladie incurable, ses proches, selon la tradition chinoise, décident de lui cacher la vérité. Ils utilisent alors le mariage de son petit-fils comme prétexte à une réunion de famille pour partager tous ensemble ses derniers instants de bonheur. Pour sa petite fille, Billi, née en Chine mais élevée aux Etats-Unis, le mensonge est plus dur à respecter. Mais c’est aussi pour elle une chance de redécouvrir ses origines, et l’intensité des liens qui l’unissent à sa grand-mère.
Dans un village, une vieille femme, Halima, fait croire à son fils Hamro, parti il y a longtemps, qu'elle est mourante pour qu'il revienne. Il lui avait promis, dix ans auparavant, de faire faire une nouvelle porte ouvragée, mais elle est restée inachevée après son départ.
Un chiffonnier et une femme de ménage d'un bidonville de Rome rêvent chaque année de faire fortune lorsque leur vieille amie milliardaire les invite à jouer à la Scopa.
Alors que l'ouragan Katrina approche, la vieille Daisy est sur son lit de mort dans un hôpital de La Nouvelle-Orléans ; elle demande à sa fille, Caroline, de lui lire à haute voix le journal de Benjamin Button. Celui-ci raconte que, le soir du 11 novembre 1918, il est né avec les caractéristiques physiques d'un vieil homme. La mère de l'enfant décède après l'accouchement, et le père, Thomas Button, décide d'abandonner l'enfant sous le porche d'une maison de soin. Queenie et M. Tizzy Weathers, employés de la maison de retraite, trouvent le bébé, et Queenie décide de s'occuper de lui comme s'il s'agissait de son propre fils.
Henri, un vieil homme acariâtre veuf depuis trente ans, est contraint d'accueillir dans son appartement parisien une jeune colocataire, Constance. Celle-ci doit supporter le caractère de son bailleur alors qu'elle souffre déjà de ses échecs dans les études et dans la musique, mais aussi de ses relations difficiles avec son père, vendeur de fruits et légumes sur les marchés d'Orléans, ainsi que de sa vie amoureuse instable. De surcroît, elle éprouve des difficultés à payer son loyer malgré un petit boulot de serveuse. En échange d'une exemption de loyer, Henri l'oblige à séduire son fils Paul, qu'il dédaigne, pour le séparer de sa femme Valérie, que le vieil homme déteste. Constance accepte malgré son embarras et brise effectivement le ménage. Sa mission accomplie, elle fait comprendre à Paul que leur aventure n'aura pas de suite. Ce dernier retrouve sa femme qui lui apprend qu'elle est enceinte, ce qu'elle attendait depuis une décennie, et le couple se reforme. Dans les mois qui suivent, encouragée par Henri, Constance prépare un concours de musique pour entrer dans une école de Londres. Alors qu'elle est en Angleterre, Henri est hospitalisé dans un état grave. Avant qu'il meure, Paul lui présente son petit-fils et Constance lui annonce qu'elle est reçue au concours, mensonge délibéré pour qu'il s'en aille heureux.
L'action se déroule au Japon, dans un village pauvre et isolé vers 1860 dans les hauteurs du Shinshū. La coutume ubasute (姥捨て) veut que les habitants arrivant à l'âge de 70 ans s'en aillent mourir volontairement au sommet de Narayama, « la montagne aux chênes », aidés par leur fils aîné. C'est là que se rassemblent les âmes des morts.
Un village de haute montagne, au Japon : selon une coutume ancestrale, et, à cause du manque de nourriture, les hommes et les femmes de plus de 70 ans doivent être transportés sur le dos, par un des leurs, et abandonnés au mont Narayama. La vieille Orin, en âge d'y être conduite, encourage son fils, Tatsuhei, à accomplir cette tâche. La mère est déterminée mais le fils agit contre sa propre volonté.
Un livre de contes intitulé La Belle au bois dormant s'ouvre et une voix entame la narration du conte. Dans un lointain pays imaginaire, au XIV siècle, le roi Stéphane et sa femme rêvent d'avoir un enfant. Un jour enfin, leur rêve se réalise et ils prénomment leur petite fille « Aurore ». Ils organisent alors une fête à laquelle sont conviés tous les habitants du royaume. Hubert, le roi d'une contrée voisine, se joint à l'assistance, et leur présente son jeune fils, le prince Philippe. Soudain, trois marraines-fées apparaissent. Elles sont venues offrir chacune un don à la petite princesse Aurore : Flora, à la robe rose ou rouge, la dote d'une beauté incomparable ; Pâquerette, à la robe verte, la dote d'une voix mélodieuse. Quand Pimprenelle, à la robe bleue, s'apprête à formuler son don, un grand souffle de vent se fait entendre. Un éclair zèbre la salle du trône, et Maléfique, la terrifiante et méchante sorcière du Mal, fait son apparition, vite rejointe par son fidèle corbeau. Pleine de rancune de ne pas avoir été invitée à la fête, elle exprime sa déception. Plutôt que de se taire, la mère de la petite Aurore ne peut s'empêcher de faire un commentaire : Maléfique en profite pour faire un "cadeau" à la jeune princesse. En fait, elle se venge de cet affront en lui jetant un mauvais sort : en grandissant, elle deviendra gracieuse et belle, et aura pour elle l'amour et la dévotion de chacun. Mais, avant le jour de ses seize ans, elle se piquera le doigt au fuseau d'un rouet, et en mourra. Pimprenelle, qui ne peut conjurer totalement le mauvais sort, l'adoucit. Au lieu de mourir, la princesse Aurore tombera dans un profond sommeil d'où seul le baiser d'un prince pourra la tirer.
María, une jeune femme travaillant à domicile pour une usine textile, élève seule ses trois enfants et doit prendre en charge son vieux père, Agustín, atteint de la maladie d'Alzheimer. María tente vainement de le placer en maison de retraite. Sa sœur, sollicitée à son tour, refuse de l'aider. Désespérée, María abandonne Agustín sur un banc public…
Madeleine, 92 ans, décide de fixer la date et les conditions de son décès. En l’annonçant à ses enfants et petits-enfants, elle veut doucement les préparer à sa future absence. Mais pour sa famille, c’est le choc. Tous ont du mal à accepter ce choix sauf Diane, sa fille, qui partagera avec humour et complicité ces derniers moments.