Les arènes de Madrid. De prestigieux toreros se préparent au combat. Deux d'entre eux, Rondeno et Puente, triomphent. Carmona, malchanceux, est blessé à la jambe et doit renoncer à un contrat aux États-Unis mais, il a le bonheur d'être un jeune papa. Ombre au tableau : dans l'arène, un débutant est mortellement atteint par un taureau...
En Camargue, le manadier Arno embauche un chômeur, Fernand, comme gardian. Celui-ci devient le coéquipier de Rémy, amoureux de Marguerite, l’une des trois filles d’Arno, tandis que Fernand est attiré par une autre, Pervenche. Une corrida est organisée et les trois sœurs doivent se résoudre à se séparer de leur taureau fétiche qui est réquisitionné pour combattre. À cette occasion, les filles Arno sont séduites par la prestance des toreros espagnols, ce qui éveille notamment la jalousie de Rémy. Pour attirer l’attention de Marguerite, Rémy, avec la complicité de Fernand, enlève le torero-vedette pour descendre combattre à sa place dans l’arène, ce qui se solde par un fiasco complet. Rémy et Fernand, désappointés, quittent alors le mas Arno. Sur leur chemin, ils rencontrent Marina, une belle et mystérieuse jeune femme qui s’intéresse fort curieusement à eux.
Monsieur Cabissol, maire de Martigues, souhaite présenter une corrida dans le cadre des prochaines festivités. Mais un réfractaire à ce spectacle, Monsieur Escopette, enlève les taureaux et retarde les festivités. Une fois les bêtes retrouvées, en représailles, on veut contraindre Escopette à prendre la place du torero indisponible. Heureusement, Rémy, un jeune Martégal astucieux et sympathique, trouvera une solution qui conviendra à tout le monde et, en récompense, le maire lui accordera la main de l'une de ses filles, l’élue de son cœur…
Juan Gallardo (Rudolph Valentino), un jeune garçon de village né dans la pauvreté, grandit pour devenir un des plus grands matadors d'Espagne. Il épouse son amie d'enfance, la belle et vertueuse Carmen (Lila Lee), mais après avoir rencontré fortune et gloire, il éprouve une attirance pour Doña Sol (Nita Naldi), riche et séduisante veuve. Les amants s'engagent dans une relation torride teintée de sadomasochisme, mais Juan, se sentant coupable de sa trahison envers Carmen, essaie de se libérer de sa double vie avec Doña Sol. Furieuse de se voir rejetée, celle-ci dévoile leur relation à Carmen et à la mère de Juan, détruisant apparemment leur mariage. De plus en plus malheureux, Juan se réfugie dans le travail et combat inlassablement les taureaux. Il trouve la mort dans l'arène, mais réussit à se réconcilier avec Carmen juste avant de mourir.
Fils de torero, Juan Gallardo rêve de gloire et d’endosser l’illustre habit de lumières à l’image de son père mort dans l’arène. Vivant pauvrement à Séville avec sa famille, il quitte la maison pour faire carrière à Madrid dans la tauromachie. Après quelques années, il réussit à se faire un nom auprès d’aficionados. Auréolé de gloire, il retourne à Séville, retrouve sa famille et son amie d’enfance, Carmen. Ils se déclarent leur amour et se marient. Réalisant de spectaculaires corridas, Juan est maintenant à son apogée. Encensé par tous, il est remarqué par la troublante séductrice Doña Sol, une superbe aristocrate habituée au milieu mondain. Malgré les mises en garde de son entourage, Juan se laisse envoûter par la belle Doña Sol et devient son jouet. Il délaisse alors sa jeune épouse et ne s’intéresse plus à la tauromachie. Doña Sol ne tardera pas à s’intéresser à un autre torero dont l’étoile commence à briller et quittera Juan. La mort de son ami Nacional le ramène à la raison et, malgré les supplications de Carmen, retourne dans l’arène pour affronter son destin.
Dans les années 1920 à Séville, Antonio Villalta, un célèbre matador est grièvement blessé par un taureau lors d’un combat. Au même moment, son épouse meurt lors de l’accouchement de leur fille Carmen. Attirée par la fortune de l’homme, Encarna, l’infirmière qui s’était occupée d’Antonio Villalta, épouse ce dernier. N’ayant jamais connu sa mère et ne voyant jamais son père, la petite Carmen passe les premières années de sa vie aux côtés de sa grand-mère Doña Concha, mais celle-ci décède subitement.
Lorsque la séduisante Française Geneviève Dupré (Danielle Darrieux), secrétaire d'un homme d'affaires espagnol, se rend à Madrid pour annoncer le décès de son patron au frère de celui-ci, le célèbre torero Mario Montes, (Pepín Martín Vázquez) c'est le coup de foudre. Ce mélodrame plein de lumières de trahisons et de sang, tourné en Espagne, se déroule dans le monde trouble des corridas.
Dans ce documentaire réalisé pour la télévision anglaise, Orson Welles présente l'univers de la tauromachie, le « mundillo » de la corrida et commente celle du 23 mai 1955 à Madrid, où le torero Antonio Ordóñez se fait prendre.
Un ancien chirurgien, Manuel Vasquez rencontre un torero Francisco Jimenez lors d'un accident. Vasquez a une vie sans histoires avec sa femme Marion. Cette rencontre va rappeler au docteur Vasquez un épisode douloureux de sa vie. Fils d'un républicain tué dans une arène par les franquistes, Manuel avait rejeté tout ce qui lui rappelle l'Espagne... La rencontre avec le torero, va bouleverser leur existence.
Deux petits escrocs, Joe Bascomb et Harry Lambert, sont obligés de fuir les États-Unis pour le Mexique afin d'échapper à la police. Là-bas, ils retrouvent Mary, ancienne amie de leur enfance et qui aussi un temps fut la petite amie de Joe, qui est maintenant torera…
Dans la campagne espagnole, Ferdinand, un jeune taurillon, prend soin en secret d’ une fleur qui a poussé dans l’arène pendant que Valiente, Guapo et Bones, d’autres veaux, s’entrainent et s’affrontent comme le font leurs pères respectifs. L’arrivée du matador met le troupeau en émoi et les adultes rivalisent de force pour être sélectionnés. Raf, le père de Ferdinand, est choisi et part dans l’arène, convaincu qu’il reviendra bientôt mais le lendemain soir, Ferdinand comprend que son père est mort en voyant le camion revenir à vide. Il s’échappe alors, poursuivi par le propriétaire et parvient à monter dans un train de marchandises. Il en sort lors d’un arrêt et tombe dans une rivière escarpée ou il est recueilli par Nina, la fille d’un horticulteur. Celui-ci adopte Ferdinand qui grandit pendant deux ans dans un cadre idyllique, intégré à la famille.
Le petit Ferdinand aime sentir les fleurs et se laisser vivre. Les années passent et il atteint l'âge de trois ans : il est devenu un taureau adulte, très grand. Contrairement à ses congénères, il n'est en rien intéressé par la corrida et préfère sentir les fleurs. Cependant, un jour que passent des sélectionneurs de taureau pour la corrida, il se fait piquer par une abeille et se met à courir en tous sens avec une grande énergie. Impressionnés par cette réaction, les sélectionneurs décident de le recruter pour une corrida…