Le film est basé sur le livre Sybil de Flora Rheta Schreiber paru en 1973. Sybil Dorsett est une jeune femme diplômée qui souffre d'étranges absences et demande de l'aide à une psychiatre : le Dr Cornelia Wilbur. On suit la longue psychothérapie de Sybil, au cours de laquelle la thérapeute va mettre en évidence un trouble de la personnalité multiple, en l'occurrence, chez Sybil, ce sont seize personnalités différentes qui prennent le contrôle d'elle-même. Certaines sont psychotiques et veulent la tuer. La thérapie va mener à la réintégration progressive de ces personnalités en une seule.
Le docteur Michael Strother (Goran Visnjic), est un hypnothérapeute londonien spécialisé dans la désintoxication tabagique. Parfois, lors de brefs «flashs», il entrevoit des pensées qui obsèdent ses patients. Ce fut le cas lorsqu'il soigna Janet Losey (Shirley Henderson), qui travaillait pour Scotland Yard : il voyait une petite fille qui se noyait dans un lac. L'enquêtrice comprit qu'il s'agissait de la jeune Heather (Sophie Stuckey), qui venait d'échapper à un tueur en série pédophile en sautant d'un pont. Mais l'enfant traumatisé s'enferma dans le mutisme. Janet parvint à convaincre Michael d'utiliser ses dons sur la fillette afin de lui redonner l'usage de la parole, et pour qu'elle leur dise ce qu'elle sait sur le tueur d'enfants. Lors d'analyses médicales, il fut découvert que ce dernier, un théosophe, a injecté son propre sang dans les veines d'Heather et a prélevé celui de la fillette. Il a procédé de la même façon avec ses trois précédentes victimes (qui sont décédées suite à une incompatibilité sanguine). Le criminel espérerait ainsi cesser de vieillir.
François Gérane alterne internements et incarcérations, entrecoupés de quelques escapades furtives. Asile, puis prison, puis asile, asile et asile encore - ou, Hôpital psychiatrique, comme on veut bien aimablement le nommer désormais dans les années 1930. Des enfermements en acte donc, mais aussi psychologiques. Le héros a beau fuir à travers champs, il demeure captif de lui-même : « Les murs sont avant tout tes murs. Ils peuvent reculer devant tes pas, mais ta liberté même reste une enceinte si tu ne sors pas de toi-même », lui souffle la bouche rouillée des serrures de sa chambre de détention. La Tête contre les murs n'est autre que la banale histoire d'un infirme de la liberté.
Comédie fantaisiste : la nuit dans une maison de repos pour agités, un surveillant emprunte sans autorisation la Cadillac de la directrice pour conduire au bord de la mer deux jeunes pensionnaires de l'asile. La directrice, femme autoritaire et revêche qui terrorise son mari, oblige ce dernier à voler un camion-citerne, et la poursuite commence. Les pourchassés et les poursuivants traversent la France, depuis la région parisienne jusqu'à Nice. Tout en s'occupant du bien-être de ses passagers auxquels s'ajoute bientôt une charmante auto-stoppeuse, le surveillant devra multiplier les ruses pour déjouer ses poursuivants, échapper aux agents de l'Ordre public, amadouer les automobilistes vindicatifs dans les embouteillages comme sur les pistes d'autos-tamponneuses ; il devra se montrer patient et compréhensif face aux commerçants, restaurateurs, hôteliers et faire preuve de talents de négociateur, de sauveteur en rivière, de funambule, de jongleur. Lancé à sa poursuite, le couple directorial va hériter des mêmes rencontres, multipliant à son tour gaffes et quiproquos. Dans une scène poignante qui est un des sommets du film, les deux époux finiront par reconnaître leurs véritables sentiments. Pendant ces extravagantes péripéties, le conducteur du camion-citerne vit la non moins difficile expérience de tenter d'entrer en contact téléphonique avec ses employeurs, un été où le téléphone de l'asile n'est pas au meilleur de son fonctionnement.
Un policier, l'inspecteur Danladi Waziri, enquête sur une série de viols et de meurtres de femmes dans une ville de l'Ouest du Nigeria. Les Colonie et Protectorat du Nigeria sont à la veille de l'indépendance du Nigeria, le 1er octobre 1960.
Leia, une jeune femme âgée de 21 ans, est retrouvée par la police, après dix-sept ans de captivité passés dans une cave. Son ravisseur, Benjamin, est aussitôt incarcéré. Leia retrouve ses parents, sa maison, mais elle n'a plus aucun souvenir d'eux, ni de l'endroit où elle a vécu. Malgré les attentions de ses proches et l'aide psychologique qui lui est apportée, Leia ne parvient pas à retrouver ses marques. Secrètement, elle découpe toutes les coupures de presse consacrées à Ben, qui a été son seul compagnon durant tant d'années. Paradoxalement, elle continue d'éprouver des sentiments pour lui et ne parvient pas à s'attacher à ses parents
Cinquante personnes reprennent conscience dans une pièce close sans se souvenir de comment elles sont arrivées là. Chacune est debout à l'intérieur d'un cercle dont elle ne peut sortir sous peine d'être tuée. Un décompte s'enclenche : toutes les deux minutes une personne est tuée au hasard par un rayon puis son corps automatiquement évacué de la pièce. Les prisonniers réalisent rapidement qu'ils peuvent voter durant ce décompte, et que la personne ayant récolté le plus de voix est tuée, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une seule personne…
Lorsqu'elles étaient petites, les sœurs Tauber, Jessica et Sophie, ont été témoins du meurtre de leurs parents assassinés sous les yeux par des cambrioleurs. Cachées dans un placard, l'aînée Jessica couvre les yeux et la bouche de sa cadette et lui promet qu'elle sera toujours pour la protéger. 20 ans plus tard, Sophie est devenue une pianiste virtuose et, remise de la mort de ses parents, semble mener une vie normale en tombant amoureuse et, surtout, en s'émancipant de la protection étouffante de Jessica. Délinquante paranoïaque, celle-ci s'est immiscée dans la vie de sa petite sœur en la surprotégeant. Leur relation toxique s'envenime encore plus lorsqu'elles apprennent que les cambrioleurs vont être relâchés de prison. Lors d'une dispute, Sophie et Jessica ont un violent accident de voiture et Jessica y perd la vie. Sophie tente de reprendre une existence normale, libérée du poids de la présence de sa sœur. Elle se lit d'amitié avec un infirmier et commence une relation avec lui. Mais petit à petit, Sophie ressent la présence de Jessica à ses côtés. Même morte, il semble bien que Jessica veuille toujours veiller sur Sophie dont la personnalité se dédouble au point de devenir schizophrène... Possédée par l'esprit de la défunte, Sophie s'apprête à se venger de la mort de leurs parents.
La réalisatrice, déjà auteure d'un documentaire sur les psychanalystes produit en 2011, réitère ici « sa déclaration de désamour à l'endroit des freudiens et des lacaniens ». Elle interviewe dans ce documentaire 18 psychanalystes, Richard Abibon, Jacques André, Patrick Avrane, Yann Bogopolski, Emeline Caret, Guidino Gosselin, Jean-Michel Hirt, Eric Laurent, Marie-Christine Lasnik, Christine Loisel-Buet, Aldo Naouri, Claude Parchlinak, Gérard Pommier, Jacqueline Schaeffer, Esthela Solano-Suarez, Alexandre Stevens, Monique Schneider et Jean-Pierre Winter. Le film évoque, selon la documentariste, « la vision sexiste de la psychanalyse », indiquant que , « une valeur centrale [de la psychanalyse] est que le sexe de la femme n’existe pas, c’est simplement un trou ». Sophie Robert, selon Gilles Durand dans 20 minutes, « dénonce les dérives sectaires et la manipulation mentale de certains psychanalystes ».