En 1844, Karl Marx, jeune journaliste et philosophe de 26 ans, est victime de la censure en Allemagne. Il s’exile à Paris avec sa femme Jenny von Westphalen. Ils y font la rencontre de Friedrich Engels, fils révolté d’un riche industriel allemand. Le trio va alors décider qu'il faut changer le monde et débutent la rédaction d'une œuvre qui accompagnera les multiples révoltes ouvrières en Europe : le Manifeste du Parti communiste.
Nathalie, mariée et mère de deux enfants déjà adultes, enseigne la philosophie avec implication et passion. Sa mère très âgée se fait de plus en plus possessive. Quand son mari lui annonce qu'il a rencontré une autre femme et qu'il part s'installer avec elle, elle voit sa vie sous un autre jour...
Ce film a pour titre un slogan qui a fait le tour de la Grèce en crise depuis 2010 et qui commence à voyager au-delà : « Ne vivons plus comme des esclaves », qui se prononce « Na min zisoumé san douli » en grec. Un slogan qu'on peut lire en Grèce sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et qu'on peut entendre sur certaines stations de radio et dans les lieux d’autogestion qui se multiplient. Un slogan diffusé jour après jour, et que les intervenants grecs du film invitent les spectateurs à reprendre en chœur, sur les mélodies du film réalisé en coopération avec eux.
À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié.
1961. Hannah Arendt est une philosophe américaine respectée. Juive et d'origine allemande, elle a fui l'Allemagne nazie en 1933. À sa demande, elle est envoyée à Jérusalem par le New Yorker pour assister au procès d'Adolf Eichmann, criminel de guerre nazi responsable de la déportation de millions de Juifs. Sa lecture du procès, des motivations et de la personnalité d'Eichmann, sa mise en lumière de la collaboration des Judenräte avec les nazis lui attirent de vives réprobations et des manifestations d'inimitié non seulement parmi les rescapés de la Shoah, mais aussi parmi ses proches. Kurt Blumenfeld et Hans Jonas lui reprochent notamment son arrogance et une absence d'émotions. Malgré la clarté et la réaffirmation des nuances de sa réflexion — elle dit vouloir d'une part tenter de réconcilier la banalité de la personne d'Eichmann et l'ampleur de ses crimes, et d'autre part imaginer l'existence d'une troisième voie possible entre la collaboration et la résistance pour les Judenräte —, l’exigence de sa pensée se heurte à l'incompréhension de beaucoup et entraîne son isolement.
Sanja le Bandit, après une fusillade particulièrement vicieuse, tombe sur le musicien Oleg au bain local. Suite au récit d'une histoire semi-mythologique, le couple décide de faire un pèlerinage vers un "clocher du bonheur".
Au début des années 1930, le chat d’un rabbin de la casbah d'Alger raconte sa vie et ses dialogues avec son maître. Le chat du rabbin Sfar voit son paisible quotidien bouleversé le jour où il acquiert subitement le don de parole après avoir dévoré le perroquet de la maison. Le rabbin refusant de le laisser fréquenter davantage sa fille Zlabya, que le chat aime profondément, tous deux se lancent dans une discussion théologique à l'issue de laquelle le chat se met dans l'idée de se convertir au judaïsme et de faire sa bar-mitsva. Une visite chez le rabbin du rabbin, un vieil homme aigri, donne lieu à une dispute tout aussi âpre. La vie du chat devient beaucoup moins tranquille. Peu après, le rabbin reçoit une lettre de l'administration coloniale française qui le convoque à une épreuve de dictée, condition sine qua non pour devenir rabbin officiel de son quartier. Malgré son entraînement en compagnie du chat, le rabbin est persuadé qu'il ne réussira pas le concours. Le chat transgresse un interdit en prononçant à voix haute « Adonaï », l'un des noms de Dieu, dans l'espoir de provoquer un miracle, mais il perd aussitôt la parole. Quelques jours après, le rabbin reçoit la visite du malka des lions, dont toutes les femmes raffolent. Le jour de l'arrivée du malka, le rabbin reçoit ses résultats, mais il refuse d'ouvrir le courrier, et, persuadé d'avoir échoué, va se distraire à la campagne en compagnie de son vieil ami l'imam Sfar ; en ouvrant finalement le courrier, tous deux s'aperçoivent que le rabbin a réussi l'épreuve.
Dans une école maternelle du Mée-sur-Seine, située dans une ZEP de Seine-et-Marne, une institutrice met en place un atelier philosophique pour faire réfléchir les enfants, dès l'âge de 3 ans, aux diverses questions qui préoccupent les êtres humains tout au long de leur vie : l'amour, la liberté, la mort, l'autorité, la différence ou encore l'intelligence.
Ce programme de neuf courts métrages faisant appel à diverses techniques d'animation (animation classique, manga, images de synthèse...), raconte plusieurs histoires au sein du monde de la Matrice autour de la guerre hommes/machines. 1 - Le Vol de l'Osiris
2 - La Seconde Renaissance, partie 1
3 - La Seconde Renaissance, partie 2
4 - L'Histoire de Kid
5 - Programme
6 - Record du monde
7 - Au-delà
8 - Une histoire de détective
9 - Matricule
Néo parvient à mieux contrôler ses dons et pouvoirs naturels. Cependant, le temps presse : Sion va être attaquée par 250 000 sentinelles robotiques, programmées pour anéantir les derniers humains.
C'est une guerre sans issue qui attend les derniers survivants humains retranchés de Sion, cité-État de la résistance, maintenue par l'armée des Machines.
Thomas A. Anderson (Keanu Reeves), un jeune informaticien connu dans le monde du hacking sous le pseudonyme de Neo, est contacté via son ordinateur par ce qu’il pense être un groupe de hackers. Ils lui font découvrir que le monde dans lequel il vit n’est qu’un monde virtuel dans lequel les êtres humains sont gardés inconsciemment sous contrôle.
Le film évoque la bataille de Guadalcanal dans le Pacifique en 1942, qui opposa les Américains aux Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans un paysage paradisiaque, les soldats vont se livrer une bataille sanglante où tous perdront une partie d'eux-mêmes. « Les monologues intérieurs des personnages finissent par se confondre, pour ne former qu'une seule voix. Une seule âme aux milliers de visages. Et les deviner tous si fragiles, si démunis, si éphémères aussi, procure, à chaque fois le même bouleversement. ».