L'histoire se déroule dans la Chine médiévale. Enfermé dans le chariot qui l'emmène au palais de l'empereur en compagnie de son maître Wang-Fô, le jeune disciple se souvient de sa première rencontre avec le peintre, puis de la fascination progressive qu'il a éprouvé pour ses tableaux : lorsque Wang-Fô peignit plusieurs portraits de l'épouse du disciple, ce dernier en vint à trouver les portraits plus beaux que son épouse réelle, au point qu'elle finit par se donner la mort. Après ces flashbacks, Wang-Fô et son disciple parviennent au palais et sont amenés devant l'empereur. Wang-Fô implore l'empereur de le pardonner s'il a, d'aventure, réalisé un mauvais portrait de lui par le passé. L'empereur le détrompe, et, pour lui faire comprendre ce qu'il lui reproche, lui raconte son histoire. Dès son enfance, l'empereur vit seul au palais, parmi les tableaux de Wang-Fô dont son père était un admirateur. Après de longues années à grandir parmi les sublimes tableaux du maître, l'empereur, parvenu à l'âge adulte, découvre pour la première fois le monde réel, mais celui-ci lui paraît laid et méprisable comparé aux images qu'en peignait Wang-Fô. C'est là ce que l'empereur reproche au peintre : Wang-Fô lui a inspiré le dégoût de son propre royaume, et le désir d'un royaume d'images sur lequel il ne pourra jamais régner.
Love Is the Devil: Study for a Portrait of Francis Bacon fut tourné pour la télévision par la BBC, avec le soutien du British Film Institute (BFI). Le film fut écrit et réalisé par John Maybury, avec au casting Derek Jacobi, Daniel Craig et Tilda Swinton.
Jo, une jeune québécoise de treize ans, est passionnée de dessin et adore le peintre Vincent van Gogh. Grâce à une bourse d'études, elle quitte son village pour suivre des cours dans une école de beaux-arts de la grande ville (Montréal). Un jour, Jo vend un de ses dessins à un homme rencontré par hasard dans un café. Quelque temps plus tard, Jo se rend compte, en consultant une revue d’arts, que son dessin a été vendu comme dessin de jeunesse de son idole Vincent Van Gogh. Jo part alors pour Amsterdam, à la recherche de l’imposteur.
Julia, restauratrice d'œuvres d'art à Madrid, travaille sur un tableau du XV siècle représentant deux personnages médiévaux jouant aux échecs. Une expertise révèle, sous la peinture, une phrase en latin pouvant se traduire par « Qui a pris le cavalier » ou « Qui a tué le chevalier ». Avec l'aide d'un antiquaire, d'un joueur d'échecs et d'un historien, son ancien ami, Julia tente de déchiffrer l'énigme du tableau. Pure devinette de spécialistes ? Non, car un mystérieux inconnu reprend la partie d'échecs du tableau de façon bien macabre : les proches de Julia, transformés en pièces du jeu, sont assassinés les uns après les autres…
Italie, 1610. Artemisia Gentileschi, jeune femme de dix-sept ans, fille du peintre Orazio, connait la meme passion que son père pour la peinture. Mais une femme ne peut pas entrer à l'Academie et encore moins peindre un modèle masculin nu. Sa rencontre avec Agostino Tassi, artiste rompu aux derniere techniques de l'art de peindre, va déterminer encore plus sa vocation et elle obtient de son père qu'Agostino lui enseigne ce qu'elle ignore encore, l'art de la perspective. Agostino va surtout lui apprendre la passion...
Le peintre Thomas Knarvik a choisi de quitter son refuge d’artiste à Oslo. Il part dresser sa tente au beau milieu de la savane d’Afrique de l’Est, et étend une toile de trente mètres de large. Ce documentaire décrit une rencontre entre un peintre et ses peintures avec les Masaï, pour qui l’art n’est jamais séparé de la vie quotidienne. Le film devient un safari passionnant, mais aussi un film d’art original, une rencontre de cultures surprenante.
Jean-Baptiste Emmerich, né à Limoges, artiste peintre scandaleux et tyrannique mort à Paris, veut qu'on l'enterre à Limoges au cimetière de Louyat. C'est par cette phrase qu'il règle ses dernières volontés, lui qui voyait arriver la mort et ne voulait pas partir en laissant les autres en paix.
Marie (Émilie Dequenne), une jeune fille sans argent et sans famille, quitte le Nord pour la région de Perpignan. Elle ne possède qu'un don, celui du dessin.
De nos jours, au pays Dogon, le peintre espagnol Miquel Barceló revient sur les traces de l'écrivain français François Augiéras, qu'il croit être son double, selon une vieille légende malienne...
Hye Young, jeune femme de 25 ans, est artiste peintre impressionniste, elle vit en Hollande avec son grand-père antiquaire. Elle attend deux choses : l'ouverture de sa prochaine exposition et l'amour. En attendant elle peint des portraits dans la rue. C'est là qu'elle fait la connaissance de Jeong Woo un policier venu se faire peindre le portrait, apportant avec lui un pot de marguerites (daisy en anglais). Elle croit reconnaitre alors en lui le mystérieux inconnu qui, chaque jour, lui fait livrer un pot de ces fleurs. Mais ce mystérieux admirateur est en fait un tueur professionnel.
Ce film est l'adaptation de la nouvelle éponyme d'Edgar Poe.
Appelé par Lord Roderick Usher, inquiet de la santé de sa compagne, avec laquelle il vit dans une maison perdue au milieu des étangs, un de ses amis se rend dans ce lieu chargé d'angoisse et d'énigmes. il trouve le maître de céans en train de peindre avec acharnement le portrait de son épouse ; celle-ci s'étiole dans cette atmosphère lugubre, transmettant le peu de vie qui lui reste au portrait. Un jour, elle s'effondre. On l'enterre dans la crypte du parc. Mais Roderick est persuadé qu'elle n'est qu'endormie. Elle sortira seule de la tombe par une nuit d'orage, tandis que la foudre tombe sur la maison Usher.