Le film s'ouvre sur une prise de vue aérienne de nuages bouillonnants au-dessus de New York, une voix-off énonçant des pensées perspectivistes sur le déroulement du temps et les deux exergues suivantes :
Cherchant à percer le mystère de la création, le cinéaste se dit : «Pour savoir ce qui se passe dans la tête d'un peintre, il suffit de suivre sa main». Un habile stratagème lui permet de réaliser son projet insensé : par transparence, chaque trait tracé par la main du célèbre artiste apparaît dans l'espace. Mais l'exécution, par Pablo Picasso, de dessins et de tableaux, ne fait que gonfler davantage le mystère qui plane autour de lui : en effet, chacun des traits qu'il effectue étonne et déconcerte. Des toreros blessés et des nus sont ainsi créés, comme par magie, fruits d'un travail acharné qui connaît parfois quelques échecs.
Nicolas, peintre débutant, rêve de rencontrer son aîné, le célèbre Édouard Frenhofer. Par l'intermédiaire de Porbus, un marchand de tableaux, il est introduit avec Marianne, sa compagne, dans la demeure de Frenhofer.
Londres, 1886. Lord Henry Wotton rend visite à son ami le peintre Basil Hallward et découvre le portrait d'un très beau jeune homme, également présent : Dorian Gray. Devant une statuette de chat égyptien, ce dernier souhaite que le tableau vieillisse à sa place et qu'il conserve lui-même une éternelle jeunesse. Le synopsis est assez similaire à celui d'Oscar Wilde, mis à part l'introduction intéressante du personnage de Gladys. Petite fille, elle cosigne le tableau de Basil et c'est elle qui fait le vœu que ce ne soit pas Dorian, mais le tableau qui vieillisse. Jeune fille, elle est sur le point d'épouser Dorian qui n'a pas vieilli, mais.
Dans un coin de campagne, Mirabelle, une jeune parisienne en vacances chez ses parents, fait la connaissance de Reinette, une villageoise. Elles sympathisent et Reinette fait découvrir à Mirabelle sa peinture et les enchantements de la campagne, notamment l'heure bleue, ce moment si particulier juste avant l'aube où la nature est silencieuse...
Employé effacé et peintre amateur, marié à une femme qui le déteste, Maurice Legrand tombe éperdument amoureux de Lulu, qu'il rencontre à Montmartre. Celle-ci est sous la protection de Dédé, un petit souteneur dont elle est le gagne-pain. Celui-ci la pousse à avoir une relation avec Legrand, qui en vient à l'entretenir. Dédé, toujours en manque d'argent commence à vendre les toiles de Legrand, faisant croire qu'elles sont peintes par Lulu. Cette dernière va abuser de la crédulité de Legrand et le pousser au meurtre.
L'histoire du film est plutôt basée sur la relation du peintre avec les divers monarques d'Iran. La distribution des rôles est surtout confiée aux acteurs iraniens les plus connus comme Jamshid Mashayekhi interprétant le peintre, et Ezzatollah Entezami qui incarne Nasseredin Shah.
Jonathan Zimmermann, encadreur et restaurateur de tableaux, vit à Hambourg avec sa femme Marianne et leur jeune fils Daniel. Depuis un certain temps, Zimmermann sait qu'il est atteint de leucémie, mais son état semble être stable. Lors d'une vente aux enchères de tableaux, Zimmermann fait la connaissance de Tom Ripley, un trafiquant de contrefaçons qui fait la navette entre New York et Hambourg. Ripley apprend la maladie de Zimmermann. Il l'apprend à son tour à l'un de ses contacts dans le milieu criminel, le français Raoul Minot. Celui-ci va proposer à Zimmermann de commettre un meurtre à Paris, en contrepartie d'une importante somme d'argent qui lui permettrait d'assurer une certaine sécurité financière à sa femme dans le cas de sa mort prématurée des suites de sa maladie. Zimmermann finit par accepter, et à partir de ce moment-là les choses se compliquent.
Hye Young, jeune femme de 25 ans, est artiste peintre impressionniste, elle vit en Hollande avec son grand-père antiquaire. Elle attend deux choses : l'ouverture de sa prochaine exposition et l'amour. En attendant elle peint des portraits dans la rue. C'est là qu'elle fait la connaissance de Jeong Woo un policier venu se faire peindre le portrait, apportant avec lui un pot de marguerites (daisy en anglais). Elle croit reconnaitre alors en lui le mystérieux inconnu qui, chaque jour, lui fait livrer un pot de ces fleurs. Mais ce mystérieux admirateur est en fait un tueur professionnel.
Il s'agit d'une comédie farfelue, bien différente des faits historiques et de la biographie du peintre. Les faits majeurs de la vie de Picasso, ainsi que les principaux personnages qui l'ont entouré, sont utilisés pour construire une intrigue burlesque qui repose sur des rebondissements, sous forme de chapitres.
Un professeur à la retraite mène une existence recluse dans sa somptueuse demeure à Rome, où trône une collection de tableaux du XVIII siècle. Sa tranquillité va bientôt être perturbée par l'installation de bruyants locataires à l'étage au-dessus : une mère, son jeune amant, sa fille et le fiancé de celle-ci…
En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite peinture réalisée sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.
Un dimanche de la fin d'été 1912.
M. Ladmiral est un peintre sans réel génie, au crépuscule de sa vie. Depuis la mort de sa femme, il vit seul avec Mercédès, sa domestique. Comme tous les dimanches, il accueille Gonzague, son fils, un garçon rangé, épris d'ordre et de bienséance, accompagné de son épouse, Marie-Thérèse, et de leurs trois enfants, Émile, Lucien et Mireille. Ce jour-là, Irène, la sœur de Gonzague, jeune femme qui se libère en ce début de XX siècle, personne énergique et anticonformiste, vient bousculer ce paisible rituel, remettant en question les choix artistiques de son père.
La grand majorité des scènes du film sont plans des peintures murales dans Los Angeles, souvent avec des peintres et des modèles des murales situés en face de les murales comment tableaux artistiques. Le film alterne entre une narration d'Agnès Varda et des commentaires des peintres et aussi des commentaires des gens qui vivent dans les quartiers où se déroule le film.
Le film raconte les dernières années d'Amedeo Modigliani, de la fin de la Première Guerre mondiale à sa mort en 1920, à Montparnasse, qui est à l’époque en plein essor artistique.