Le chanteur Goopy et le percussionniste Bagha, tous deux chassés de leurs villages respectifs à cause de leurs horribles prestations, font connaissance dans la forêt. Là, ils rencontrent le roi des fantômes, qui content d'eux leur accorde trois vœux. Pour les rendre effectifs, ils doivent en même temps prononcer leur souhait et se frapper la main mutuellement. Munis du pouvoir d'obtenir de la nourriture par magie, de chaussures qui les emmènent instantanément là où ils veulent et surtout d'une merveilleuse habileté au chant et aux percussions, nos deux héros entament un périple fantastique qui les mène à la Cour d'un roi dont ils gagnent les faveurs en remportant un tournoi musical. Ils parviendront à empêcher le déclenchement d'une guerre imminente entre les États voisins de Shundi et Halla, pourtant dirigés par deux frères, mais dont l'un est sous l'influence néfaste d'un magicien qui a du reste également ensorcelé toute la population en la rendant muette. De fil en aiguille, grâce à leur habileté, les deux héros vont combattre les forces du mal et rétablir l'harmonie entre les frères et les royaumes, obtenant même de chacun la main d'une princesse.
En 1893, sous l'occupation britannique, les habitants de Champaner, un village du centre de l'Inde, attendent la mousson avec impatience car les récoltes sont maigres.
Enfants, Douzi et Xiaolou se sont liés d'une amitié particulière à l'école de l'opéra de Pékin. Ils ne se sont jamais quittés, jouant ensemble Adieu ma concubine, célèbre pièce de théâtre évoquant les adieux du prince Xiang Yu et de sa concubine Yu Ji et le suicide de celle-ci avant que son bien-aimé ne soit défait et tué par Liu Bang, le futur empereur Gaozu qui fonda en -202 la dynastie Han.
À travers musique, chant et danse, évocation de la longue route du peuple Rom et de son histoire, du Rajasthan à l'Andalousie. Latcho drom signifie en français "bonne route" ou "drum bun" en roumain.
Composé de trois parties - La Partie de dés, L'Exil dans la forêt, La Guerre -, ce "grand poème du monde" raconte la violente querelle entre deux groupes de cousins, les Pandavas et les Kauravas, querelle qui a pour objet le pouvoir sur le monde.
À la période des royaumes combattants, alors que la Chine est divisée en sept régions qui se font constamment la guerre, le grand Roi de Qin, à grands renforts de batailles et d'invasions violentes, rêve de réunifier cet empire aujourd'hui éparpillé.
Inspiré du roman éponyme de Tarasankar Bandyopadhyay , le film est une étude détaillée et dramatique des derniers jours d’un zamindar (un propriétaire terrien semi-féodal du Bengale). Il raconte le déclin d’un aristocrate de la caste des zamindars, propriétaire terrien et mécène. Imbu de la noblesse de ses origines, il sacrifiera sa fortune et sa famille pour sa passion pour les arts en donnant des réceptions ruineuses dans son salon de musique.
Dans l’État du Mississippi, durant la Grande Dépression, trois prisonniers s’échappent de prison. À leur tête, le gentil et beau-parleur Ulysses est entouré du simple d’esprit et optimiste Delmar et du râleur et sanguin Pete. Ulysses a convaincu ses compagnons auxquels il était enchaîné de s’évader pour retrouver le magot d’un braquage de banque s’élevant à un million deux cent mille dollars. Ils se lancent alors dans un long périple à travers l’État du Mississippi, traqués par le shérif Cooley.
Dans le Sichuan des années 1930, Wang est un vieil artiste itinérant, vivant sur une barque sur le fleuve avec son singe Général. Connu comme le Roi des masques, il maîtrise jusqu'à la magie l'art traditionnel du bian lian à l'aide de masques de soie.
L'action se déroule en Bessarabie au XIX siècle, alors que ce pays moldave était sous la domination des Tzars. Toma Alistar (joué par Sergiu Lunchevici) est le chef d'un taraf (orchestre populaire) de lăutaris ("trouvères" en roumain). Le nom de Toma Alistar est inspiré par la rue Toma Stelian, où se trouve l'ambassade d'URSS à Bucarest, où la mère d'Emil Loteanu travaillait, et où il a passé son enfance : Alistar et Stelian évoquent l'« étoile ». Le personnage d'Alistar est stellaire (sa passion pour la musique, son talent unanimement reconnu), solaire (son humour, sa joie de vivre, son énergie) et lunaire (sa déchirure intime, depuis sa prime jeunesse, où il fut séparé de son grand amour, Leanca, une jeune Rom jouée par Olga Câmpeanu… amour intense mais empêché parce qu'elle était Rom, et lui gadjo c'est-à-dire non-Rom ; en jouant du violon -jusqu'à Vienne devant l'empereur d'Autriche- Alistar ne cesse de rechercher Leanca).
Ry Cooder avait composé, auparavant, la musique des films Paris, Texas (1984) et The End of Violence (1997) ; tous deux réalisés par Wim Wenders. Durant leur collaboration, le musicien parlait souvent au réalisateur du Buena Vista Social Club, un club légendaire de musiciens, parmi lesquels certains avaient plus de quatre-vingt-dix ans, de Cuba avec lequel il avait enregistré en 1996 un disque sorti en 1997 qui fut un succès international. Au printemps 1998, Ry Cooder décide de retourner à Cuba pour y enregistrer un nouveau CD aux côtés d'Ibrahim Ferrer et de tous les musiciens qui avaient participé au premier album. Cette fois, Wim Wenders l'accompagne avec son équipe de tournage.
Basil, un jeune écrivain britannique, retourne en Crète pour prendre possession de l’héritage paternel. Il rencontre Zorba, un Grec exubérant qui insiste pour lui servir de guide. Les deux hommes sont différents en tous points : Zorba aime boire, rire, chanter et danser, il vit à sa guise alors que Basil en est empêché par son éducation. Zorba explique à Basil que la danse peut tout exprimer, y compris le chagrin et la colère. Bien que différents, ils deviennent amis et s’associent pour exploiter une mine. Zorba entreprend de construire un téléphérique, Basil lui fait confiance, mais c’est un échec. Zorba choisit de s’en moquer. Il rit et court sur la plage. Vaincu et conquis, Basil lui demande alors de lui apprendre à danser le sirtaki.
Stéphane, jeune Français avide de sensations, parcourt à pied la Roumanie à la recherche d'une chanteuse inconnue nommée Nora Luca dont il possède un enregistrement sur une cassette audio héritée de son père. À l'heure du couvre-feu, il se retrouve seul, dehors, avec pour seul interlocuteur un vieux musicien, prénommé Izidor. Ce Rom, brisé par la vie, noie dans l'ivresse l'emprisonnement de son fils. Autour d'une bouteille de vodka, Stéphane et Izidor communiquent péniblement, mais un lien d'humanité s'établit. Izidor prend alors Stéphane sous son aile et se bat pour que l'ensemble du village l'accepte. Le temps passant, le gadjo dilo (le non-tsigane fou) continue la traque de cette mystérieuse Nora Luca, tout en trouvant sa place au sein de la communauté tzigane. Il reprend sa quête de la musique en faisant des enregistrements des chants. La barrière de la langue étant un réel handicap, il fait la rencontre de Sabina, la seule à avoir quelques bases de français. À la suite de plusieurs pérégrinations et autres spectacles, les liens se resserrent entre Stéphane et Sabina. Et c'est à ce moment même, que le fils d'Izidor, Adriani, sort de prison. Une liesse s'empare alors du village et se conclut par une grande fête où l'alcool et les chants tziganes coulent et envoûtent. Peu de temps après, à la suite d'une discussion houleuse entre Adriani et un Roumain non-tsigane, le fils d'Izidor est tué et le village brûlé. C'est dans ce climat chaotique que Stéphane quitte le village avec Sabina. Et c'est au point de départ de son aventure qu'il enterre à la manière tzigane ses enregistrements de musique.