Une mystérieuse vague d'accidents ensanglante le Japon. Chaque nouvelle victime semble avoir reçu un message provenant de son propre portable, dans lequel elle peut entendre ou voir ses derniers instants. Alors que la psychose du "portable hanté" se répand dans tout le pays, une étudiante et le frère d'une des victimes décident de trouver la source de toutes les peurs et d'y mettre un terme…
Helen, une adolescente berlinoise à la sexualité délurée et à la vie familiale instable, doit être hospitalisée à cause d'une plaie à l'anus survenue durant son rasage intime. Clouée au lit pendant son séjour à l'hôpital, elle essaiera de draguer l'infirmier Robin. D'abord pris de court par ses manières directes, Robin deviendra peu à peu son complice.
Un petit garçon termine de dessiner un cerf-volant à l'étage d'une maison remplie de canettes de bière vides. Il empile ensuite des canettes pour en faire une pyramide, mais le tas finit par s'écrouler et par rouler dans l'escalier. Au rez-de-chaussée, une femme ivre regarde une série sentimentale à la télévision. C'est la mère du petit garçon, qu'elle appelle « Courgette ». Au bruit, elle se met en colère et commence à monter l'escalier menant à l'étage, en annonçant au garçon qu'elle va le battre. Effrayé, le garçon referme brusquement la trappe sur la tête de sa mère qui tombe dans l'escalier et ne bouge plus. Au commissariat, un policier, Raymond, prend la déposition du petit garçon qui s'appelle Icare, mais préfère être appelé Courgette. Il n'a plus de père, mais il l'a dessiné sur son cerf-volant qui ne le quitte jamais. Raymond explique à Courgette que sa mère « est partie » et qu'il va l'emmener dans un endroit où vivent des enfants comme lui, qui n'ont plus ni père ni mère : un orphelinat.
L'histoire porte sur les rapports entre la légende du cinéma Joan Crawford et sa fille adoptive, Christina. L'image de Joan Crawford fut fortement ternie à la suite de ce film, qui mit l'accent sur sa personnalité de mère cruelle plus que celle d'une star de cinéma hollywoodienne. Partagée entre sa vie publique et sa vie privée, Joan Crawford était une actrice géniale et une mère tourmentée. La femme publique était forte, sensuelle, et admirable, mais le film Maman très chère révèle l'autre visage de la star : celui d'une femme seule, vivant mal le fait de ne pas être mère, ayant adopté une enfant et tentant de survivre dans le milieu dévastateur du cinéma. Sa rage, son désespoir, sa terrifiante descente dans l'enfer de l'alcool et sa violence vis-à-vis de sa petite fille sont dépeints dans le film.
Après son divorce, Mary est venue vivre en Californie avec ses deux jeunes fils, Mike et Bobby. Elle s'est remariée avec Le King, un mécanicien alcoolique. Celui-ci, dès que Mary a le dos tourné, bat le petit Bobby qui n'ose rien dire à sa mère. Pour soustraire Bobby aux mauvais traitements de cet homme, un plan germe alors dans l'esprit des enfants. S'inspirant de l'histoire d'un gamin qui s'est autrefois envolé en se jetant du haut d'une falaise dans un wagonnet à roulettes, ils décident de rééditer cet exploits, prêts à tout pour fuir la violence du King.
Le film est une enquête sur l'affaire judiciaire qui a mené en prison pour agressions sexuelles sur mineurs en 1987 Arnold Friedman, professeur de sciences et son fils Jesse. Arnold Friedman donnait des cours d'informatique à des enfants de son quartier et a été accusé, après avoir reçu un paquet de revues pornographiques qui a été intercepté par la police, d'avoir violé avec son fils les enfants à qui il donnait cours. Il sera condamné à dix ans de prison où il se suicidera et son fils à treize ans.
Trois ans après l'attaque qui l'a laissée en partie sourde et paralysée d'une partie du visage, Malala Yousafzai raconte sa nouvelle vie en Angleterre, à Birmingham où sa famille est réfugiée depuis son attaque. On la suit dans la vie de tous les jours, dont celui où, pour son seizième anniversaire, elle prononce un discours devant l'Organisation des Nations unies. Davis Giggenheim a suivi son quotidien pendant dix-huit mois.
Sensible et déterminée, Grace est à la tête d'un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.
Prêtre catholique irlandais venu en Californie, Oliver O'Grady, ou Ollie, a violé des dizaines d'enfants des années 1970 aux années 1990. Le film suit chronologiquement son histoire, par le témoignage de trois de ses victimes, deux femmes et un homme, de parents de victimes, d'Oliver O'Grady lui-même, et de plusieurs autres personnes, dont le père Thomas Doyle, prêtre qui s'attache à ce que l'Église fasse face à ses responsabilités dans ce domaine.
Le Livre de Jérémie, adapté du roman de JT LeRoy, est l’histoire d’une enfance déchirée, vue par les yeux d’un petit garçon, Jérémie, et de sa mère, Sarah, jeune femme impulsive, insatiable et profondément perdue qui se prostitue pour des routiers sur des aires d’autoroute dans le Sud des États-Unis. On suit Jérémie ballotté entre ses parents adoptifs, ses grands-parents chrétiens fondamentalistes et une vie d’errance sur la route avec Sarah, au fil des aires d’autoroute, des taudis, des motels miteux et des clubs de striptease fréquentés par une faune louche de prédateurs, de junkies et de criminels. Sans cesse soumis à des environnements nouveaux et dangereux, à une succession de substituts de pères minables et à la descente de sa mère dans une folie nourrie de drogue, Jérémie est plongé de force dans un combat désespéré pour survivre et grandir. Sa force et sa résistance face à l’adversité et au malheur deviennent le cœur de l’histoire. Et l’on voit que malgré tout ce qu’il subit, Jérémie réussit à conserver sa pureté et sa naïveté dans la façon magique dont il voit et transforme son univers.
Aux abords d’une grande ville en espagne, une bande de jeunes enfants se livre à un jeu très dangereux le long d'une voie ferrée. Ils attendent le passage d’un train pour récupérer à la dernière seconde, une bouteille placée sur l’un des rails. Parmi eux, Pablo, 12 ans, surnommé « la boule » en raison de la petite boule de roulement dont il ne se sépare jamais et qui est son porte-bonheur. Très renfermé, il a très peu de vrais copains de classe. D’ailleurs, il n’a guère le temps de jouer. Après l’école, il va aider son père à la quincaillerie. Un jour pourtant, Alfredo, un nouvel élève, arrive. Ils se lient d’amitié. Grâce à Alfredo, Pablo va découvrir un autre monde et trouver la force nécessaire pour évoquer son drame, celui d’un enfant maltraité, insulté et ridiculisé par son père.
Klaus est un ancien tortionnaire de camp de concentration. Il était chargé de l'exécution des enfants et assouvissait ainsi ses penchants pédophiles. Après la guerre et réfugié en Espagne il tente de refaire sa vie. Il se marie et est père d'une petite fille, cependant il ne peut résister à ses pulsions sadiques et torture des garçons qu'il séquestre dans la cave de sa maison. Rongé de remords, il veut se suicider en se jetant du haut d'une tour mais il survit et reste totalement paralysé et enfermé dans une machine qui le maintient en vie, un poumon d'acier.