Le personnage principal, Léo, est un jeune tibétologue italien qui vient de terminer la traduction de la vie de Milarépa (Cavani avait lu le texte en traduction anglaise, qui n'avait toujours pas été faite en italien) et est impliqué dans un accident de voiture avec son professeur et son épouse. Dans la voiture détruite sur la route dans la campagne, Léo commence à raconter ce qu'il a fini de traduire. Le film se déplace ensuite vers le Tibet délibérément irréaliste et hors du temps, dans lequel la vie de Milarépa est jouée par les mêmes acteurs jouant Léo, le professeur et sa femme. Ce n'est qu'à la fin du film, la scène de retour à la voiture qui s'est écrasée que les acteurs reprennent leur rôle « occidental ».
Dans le temple bouddhiste d’un petit village du Tibet, à l'époque du Nouvel An tibétain, un jeune moine se prépare à passer quelques jours en famille où il découvre avec surprise un poste de télévision...
Le film commence avec une chronique du voyage de Rick Ray à travers l'Inde pour interviewer Tenzin Gyatso. Le film alterne entre le présent et le passé récent, introduisant des moments consacrés à l'histoire personnelle de Tenzin Gyatso, le processus de désignation d'un dalaï-lama et son voyage en exil.
Femmes du Tibet : Gyalyum Chemo – La Grande Mère est le premier film d’une trilogie sur les femmes du Tibet et raconte la vie de Dikyi Tséring, la mère de l’un des ambassadeurs les plus influents dans le monde, le 14e Dalaï-Lama.
Alors que la Coupe du monde de football 1998 est disputée en France, Palden et Nyima, deux jeunes tibétains ayant fui leur pays arrivent dans un monastère bouddhiste au nord de l'Inde. Ils y reçoivent leur ordination à la vie monastique, mais celle-ci va rapidement laisser place à la passion du football. Palden se retrouve entraîné par Orgyen, son camarade de chambre, à regarder la nuit le match des quarts de finale dans le village voisin. Sur le chemin du retour, ils sont pris sur le fait par le geko, le maître de discipline du monastère, qui les punit. Avec l’approche de la finale, Orgyen réussit, non sans peine, à autoriser la diffusion de la finale de la Coupe du Monde au monastère. Ne possédant cependant pas de télévision, une course contre la montre commence afin de récolter assez d’argent pour en louer une. Après de nombreux obstacles, les résidents du monastère réussissent finalement par regarder la finale France-Brésil tous ensemble.
Pour Dondup, il n'est pas question de passer le reste de sa vie comme fonctionnaire dans un minuscule village des montagnes du Bhoutan. Il rêve de partir faire fortune aux États-Unis. Pour cela, il ne lui manque qu'un visa, qu'il doit aller chercher dans une lointaine grande ville. Contraint de s'y rendre à pied, Dondup chemine avec un vendeur de pommes et un moine qui, jour après jour, lui conte l'histoire de Tashi, un jeune fermier qui lui aussi, voulait coûte que coûte changer sa vie, mais vit ses plans modifiés par une rencontre amoureuse. Lorsqu'un marchand et sa très belle fille se joignent aux marcheurs, la fable du moine prend une dimension aussi étrange que fascinante. Cette histoire de désir, d'ambition et de meurtre trouve soudain chez Dondup un écho qui va changer son destin.
Milarépa naquit au Tibet, au XI siècle, au sein d’une famille de riches marchands. À sa mort, son père confie l'héritage de la famille à son frère jusqu’à l'entrée de Milarépa dans la vie adulte. Pourtant, l’oncle s’approprie l'héritage et exploite la mère et la jeune sœur de Milarépa. Désespérée, sa mère veut se venger de cette injustice. Elle vend son dernier champ, et envoie Milarépa auprès de Yongten Trogyal, un maître de magie noire. Il jette un sortilège et détruit une partie du village, tuant environ 30 personnes. La foule en colère le poursuit. Milarépa trouve refuge auprès d’un moine, et tandis que sa mère se rejouit de la vengeance accomplie, il est rongé par le remords. C’est alors qu’il reçoit un conseil qui changera sa vie : « Les ennemis naissent de ton esprit; Pour les vaincre, cesse les actions négatives, Cultive les actions positives, et Maîtrise ton esprit ».
Le cinéaste Luis Miñarro suit un groupe d'amis lors d'un voyage contemplatif depuis leur retraite du centre Samye Dechi Ling en Espagne jusqu'en Inde au monastère de Shérab Ling. Dans ce documentaire presque silencieux qui crée une méditation visuelle pour les téléspectateurs, les compagnons se déplacent lentement vers leur destination, dans la communauté sereine, parlant peu, chacun se concentrant sur son propre voyage intérieur.
Accompagné d'un homme d'affaires, d'un assistant et d'un chauffeur, un cinéaste tibétain parcourt en 4x4 l'Amdo rural, y recherchant des acteurs pour un film inspiré de l'opéra tibétain Drime Kunden, éponyme du prince-bodhisattva sacrifiant ses possessions au service d'autrui.
Ce film fait le point sur la situation après 50 années d'un combat pour la liberté des Tibétains, depuis le Soulèvement tibétain de 1959 du 10 mars 1959. Cet évènement fut la cause du départ du 14e dalaï-lama du Tibet fuyant pour échapper à une possible arrestation par l'administration de la République populaire de Chine. Le film présente ses responsabilités en tant que chef spirituel et leader politique et traite des enjeux géopolitiques du Tibet. Le manque de perspective pour le peuple tibétain provoquant des « mécontentements y compris parmi ses plus fidèles ».