Les Temps modernes montre la vie d'un ouvrier d'usine, employé sur une chaîne de production. Après avoir été soumis à divers mauvais traitements, gavé par une machine ou contraint à visser des écrous à un rythme effréné sur une chaîne de montage accélérée, Charlot est atteint d'une dépression nerveuse. Il est alors envoyé à l'hôpital.
À l'origine, les frères Naudet projetaient de produire un petit film documentaire retraçant le parcours d'une nouvelle recrue chez les pompiers de New York que l'on surnomme habituellement le « probie » (jeune pompier en période probatoire). Après quelques mois de tournage, lorsqu'un des frères est en train de filmer les pompiers, intervenant sur une fuite de gaz non loin du World Trade Center, le 11 septembre 2001, il pointe sa caméra en direction du premier Boeing 767, au moment où celui-ci percute l'une des deux tours. Les deux frères suivent alors, chacun de leur côté, l'équipe des pompiers dans les tout premiers moments de leur intervention. Jules est ainsi le seul journaliste qui a pu filmer de l'intérieur et en continu l'organisation des opérations de sauvetage dans la tour 1 (tour Nord) ; étant au moment du crash avec le commandant Joseph Pfeiffer, chef de bataillon des pompiers responsables du WTC, il a été autorisé à le suivre durant toutes les opérations. Au moment où la tour 2 (tour Sud) s'effondre, la décision est prise d'évacuer d'urgence la tour Nord. Le journaliste et une partie des pompiers parviennent finalement à s'échapper de cette tour peu avant que celle-ci ne s'effondre également.
C. C. Baxter, dit « Brin d'amour » (« Bud » ou « Buddy » en VO), est un petit employé d'une importante compagnie d'assurances, très gentil, seul et célibataire au milieu de New York, ville hyper active ou l'être humain est soumis à la cohue, le productivisme, la publicité et la solitude. Il met son appartement à disposition de ses supérieurs comme garçonnière, par complaisance et servilité ; il espère des avantages professionnels... et il faut bien payer le loyer. La gestion des quatre « co-locataires » est un casse-tête, son appartement est laissé sens dessus-dessous, ses voisins et sa logeuse sont indignés de ce défilé de jolies filles et du bruit, qu'ils lui attribuent, et il doit parfois attendre dehors à des heures tardives ou dans le froid. Il attrape d'ailleurs un rhume carabiné lors du dernier prêt de son appartement.
Antonio Ricci, quarante ans, vit dans une banlieue populaire de Rome, à Val Melaina, avec sa femme et ses deux enfants. Au chômage depuis deux ans, il a finalement la chance de trouver un emploi de colleur d’affiches, à condition qu’il ait une bicyclette. La sienne étant gagée au mont-de-piété, Maria, sa femme, y porte trois paires de draps afin de récupérer l’indispensable vélo. Le lendemain matin, il se rend à son travail, accompagné de Bruno, son fils de 7 ans, qui travaille dans une station-service. Ce même matin, alors qu’il a commencé sa tournée, sa bicyclette lui est volée, anéantissant d’un coup tous ses espoirs. Vainement, il se lance à la poursuite du voleur dans les rues de Rome, il doit se résoudre à porter plainte auprès de la police, qui lui laisse peu d’espoir.
Le film est centré sur le personnage de J.T. Davis, surnommé « Joker » (« Guignol » dans la version française), un jeune engagé volontaire incorporant le corps des Marines de l'US Army à la fin des années 1960, à l'époque de la guerre du Viêt Nam.
Projetée à travers un miroir magique, Virginia va se laisser entraîner dans une folle aventure, dans une réalité où fées et sorcières côtoient lutins, princes et autres créatures incroyables. Le prince Wendell White, transformé en chien par sa méchante belle-mère le jour de son couronnement, compte sur l'aide de Virginia pour récupérer son trône...
Amérique latine, 1952. Après diverses péripéties, un groupe d'Européens déracinés a échoué à Las Piedras, bourgade écrasée de chaleur où règnent corruption, misère et ennui.
Inside Job est le premier film qui s'essaye à une analyse exhaustive de la crise financière mondiale qui a éclaté en 2008. Il décrit aussi le rôle qu'ont joué des banques comme la Lehman Brothers, Merrill Lynch, Goldman Sachs et Barclays dans cette crise. Selon le réalisateur, celle-ci était évitable, car, pour que la crise de 1929 et la Grande Dépression ne puissent se reproduire, « des mécanismes avaient été mis en place, qui ont protégé les États-Unis de toute crise financière jusqu’en 2008 ». Mais, « avec la dérégulation progressive du secteur financier, les années 80 ont vu l'émergence d'une industrie de plus en plus criminelle, dont les « innovations » ont provoqué une succession de crises financières. Chaque crise étant pire que la précédente, et pourtant, au vu des enjeux d'enrichissement et du pouvoir croissant de l'industrie, chacune a envoyé très peu de gens derrière les barreaux ». C. Ferguson fait ainsi remarquer qu’en dépit « des fraudes qui ont provoqué des milliers de milliards de pertes, personne n'est allé en prison ». Le film donne la parole à l'ensemble des protagonistes, dont des experts qui avaient annoncé la crise, et qui à l’époque n'avaient pas été écoutés ou jugés être des cassandres. Selon la présentation du film faite par Sony Pictures, Inside Job révèle « l'émergence d'un business dénué de tout scrupule et expose les relations scandaleuses qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire ».
Le film est tourné dans le district de Tiexi, dans l'agglomération de Shenyang, au nord est de la Chine. Il retrace la vie des ouvriers d'un énorme complexe industriel en déclin et de leurs familles, au tournant du XXI siècle. La première partie, Rouille, tourne autour de la fermeture du dernier haut fourneau de l’usine. La deuxième, Vestiges, décrit la vie quotidienne des habitants du quartier. La troisième, Rails, suit le trajet du train qui parcourt l’usine.
La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques : Comment l'expliquer ? Comment en est-on arrivé là ? D'où vient tout cet argent ? Comment peut-il y avoir autant d'argent à prêter ? La réponse est... qu'il n'y en a pas. De nos jours l'argent est fait de dette. S'il n'y avait pas de dette, il n'y aurait pas d'argent. Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés. Ce long métrage d'animation, dynamique, pédagogique et divertissant va vous expliquer, de manière compréhensible par tous, les effets magiques et pervers du système actuel d'argent-dette. Un film indispensable pour comprendre les origines de la crise mondiale !
Au début des années 1960 une jeune blanche, Skeeter (Emma Stone), qui vient de terminer ses études de journalisme à New York, rentre dans sa famille à Jackson, capitale du Mississippi. La lutte pour les droits civiques n'en est qu'à ses prémices et le Ku Klux Klan fait régner la terreur dans le Sud. Skeeter décide de faire une enquête sur les conditions de vie des bonnes noires chargées à l'époque des enfants, de la cuisine et de l'entretien de la maison. Elle parvient à convaincre deux d'entre elles, la timide Aibileen (Viola Davis) et la rebelle Minny (Octavia Spencer) de témoigner des brimades et des humiliations dont elles sont victimes au quotidien. Ce faisant elles prennent le risque d'être identifiées et chassées par leurs maîtres. Hostiles au départ, les autres domestiques du quartier les rejoignent, elles apportent des récits qui permettent la rédaction d'un livre-choc qui devient un best-seller. Au fur et à mesure qu'elle se rapproche de ces femmes, Skeeter est rejetée par ses amies d'enfance blanches accrochées à leurs privilèges et enfermées dans leurs vies de femmes au foyer oisives.