Bessie Smith est une jeune chanteuse de Chattanooga, dans le Tennessee. À la mort de leurs parents, William et Laura, elle et ses frères et sœurs deviennent orphelins. Leur sœur aînée, Viola, va les élever. Viola est sévère avec eux et l'enfance de Bessie est malheureuse. Elle et son frère Clarence cherchent à travailler pour des spectacles de vaudeville locaux. Ses ambitions scéniques sont frustrées par les producteurs qui ne veulent pas en vedette des femmes noires à la peau foncée dans leurs spectacles. Bessie se faufile dans le train de l'interprète Ma Rainey et lui demande de se joindre à son spectacle. Ma Rainey prend Bessie sous son aile et l'aide à développer ses capacités jusqu'à ce que la popularité de Bessie provoque la séparation des deux femmes. Bessie laisse aussi Clarence pour lancer sa propre carrière.
Deux harmonies communales se retrouvent ex-æquo pour représenter la Belgique à la grande finale européenne : l'une est flamande, l'autre wallonne. Mais au cours de la compétition, le trompettiste flamand décède juste après sa prestation, alors que Hugues, le Wallon, brille particulièrement. Elke, administratrice et fille du chef d'orchestre flamand, décide de le débaucher. Le frère de Hugues, chef d'orchestre de la formation wallonne, refuse la partition écrite par son frère pour la finale. Frustré, Hugues passe dans le camp adverse où son charme fait des ravages, au point de séduire Elke, pourtant en instance de mariage avec Renaat le fils du sponsor de l'orchestre. Hugues propose sa partition à son nouvel orchestre, qui n'y montre aucun enthousiasme.
Chicago, années 1950. Leonard Chess et Phil Chess créent le label Chess Records. Ils signent les plus grandes stars du blues : Muddy Waters, Howlin' Wolf ou encore Chuck Berry...
Lazarus ne vit que pour une chose : le blues. Quelques années plus tôt, il en jouait toutes les nuits dans un bar du Tennessee. Mais le temps a passé, Lazarus s'est marié, a divorcé, et vit maintenant avec pour seule compagne une colère aussi désespérée qu'auto-destructrice.
Ray Charles est un chanteur américain. Aveugle dès sa petite enfance, il est confronté à la dureté de sa mère qui veut faire de lui un enfant autonome et capable de se débrouiller tout seul. Elle l’envoie dans un centre spécialisé et nous le retrouvons plusieurs années plus tard, prêt à partir à Seattle pour entamer une carrière de pianiste. D’abord musicien dans des petits groupes, il est vite repéré pour son talent et enregistre ses premiers disques sous son propre nom. Le succès ne cessera de grandir mais ce parcours est semé d’embûches dues à son handicap, sa dépendance à l’héroïne, la culpabilité qu’il porte depuis la mort de son frère lorsqu’ils étaient enfants, à son amour des femmes et sa difficulté à être fidèle à son épouse.
Documentaire sur le Chicago blues, au travers des artistes de hip-hop Chuck D et Marshall Chess. Ce film contient aussi des documents inédits de Muddy Waters et Howlin' Wolf.
À travers des interviews, des documents historiques, des reconstitutions par des acteurs et des interprétations de leurs chansons par des artistes actuels, Wim Wenders met en lumière ses artistes de blues préférés : Skip James, Blind Willie Johnson et J.B. Lenoir
Clint Eastwood, amoureux du jazz et du blues, et pianiste lui-même, se propose de retracer l'histoire du piano dans le blues à travers ceux qui l'ont popularisé au XX siècle. Il choisit de rencontrer Dr. John, Fats Domino, Little Richard, Jay McShann, Dave Brubeck, Pinetop Perkins, Marcia Ball et bien sûr Ray Charles. De nombreuses séquences d'archives ponctuent le film avec de grands noms du piano comme Otis Spann, Charles Brown, etc.
Au moyen d'interviews avec des musiciens, ce film retrace la période des années 1960 en Grande-Bretagne. Une révolution sociale s'est accompagnée d'une révolution musicale sous l'influence du blues.
Ce volet de la série est une fiction. Il présente les conflits entre générations, dans les années 1950. Les anciens opposent la spiritualité de gospel au blues "diabolique".
En suivant le voyage de Corey Harris au Mississippi et en Afrique de l'ouest, il présente les origines du blues dans le delta du grand fleuve américain, et sa parenté avec les musiques traditionnelles du Mali et du Niger.
Ce troisième film de la série est situé à Memphis, d'où sortit un nouveau style de blues. Il contient des documents sur Howlin' Wolf mais s'attache principalement à la personnalité de B.B. King.
18 ans plus tard...
Elwood Blues (Dan Aykroyd) sort de prison. Il attend à la sortie pendant toute une nuit et personne ne vient le chercher. Le directeur de la prison se rend compte que personne ne lui a appris la mort de son frère Jake (l'acteur, John Belushi, est mort d'une overdose en 1982) et le lui annonce.
Eugene Martone est un jeune guitariste fan de blues, et plus particulièrement du légendaire Robert Johnson. À la recherche de la 30e chanson perdue de son idole, il rencontre Blind Dog Fulton, un vieil harmoniciste avec lequel Johnson a travaillé de son vivant. Le vieil homme accepte de lui donner la chanson, à condition qu'ils entreprennent tous les deux un voyage vers le Mississippi, la terre natale du Delta Blues.
Les frères Blues sont deux délinquants stoïques, imperturbables, flegmatiques et drôles, reconnaissables à leur look caractéristique composé d'un chapeau, costume, lunettes noires et chaussettes blanches. Ils se retrouvent lorsque « Joliet » Jake (incarcéré pour vol à main armée) est libéré de la prison de Joliet dans l'État d'Illinois sous la responsabilité de son frère Elwood. Ils apprennent que l'orphelinat catholique où ils ont été élevés est surendetté et va être rasé, à moins de payer les arriérés de taxes foncières dans un très bref délai administratif de 11 jours, au bureau administratif des impôts de Chicago.