Il y a ceux qui font des chaussures à partir de pneus, ceux qui fabriquent des lampes à partir de boîtes de conserves, ceux qui transforment les os de zébus en savon et en médicaments… Rien ne se perd, tout se transforme. À Madagascar, les gens défient la crise avec inventivité sans jamais rien perdre de leur identité et de leur sens de l’humour. En s’appuyant sur une tradition orale toujours digne, souvent enjouée ou cocasse, parfois désemparée ou révoltée, mais jamais amère.
Dans des États-Unis touché par la crise économique, Jim, convoyeur de fonds, vit une existence paisible avec sa compagne, Rosie, malade. Mais il voit sa vie basculer lorsqu'il est également touché par des problèmes d'argent, dues à des placements boursiers hasardeux et aux soins coûteux de sa femme avec pour point culminant, la saisie de sa maison et la perte de son emploi. Lorsque Rosie se suicide, supportant mal cette pression financière qui les pèse, Jim décide de se venger contre le système de Wall Street en s'attaquant aux grands patrons par des moyens extrêmes.
Une ex-call girl italienne, Sandra (Asia Argento), revoit son ancien amant Miles (Michael Madsen), un financier international. Leur relation est faite de fascination et répulsion mutuelle, d'attraction sexuelle et pécuniaire qui les conduit à des jeux dangereux et des rapports pervers. Après avoir assassiné Miles et en raison de sa propre implication dans un trafic de drogue, Sandra est obligée de partir pour Hong Kong, où elle échappe elle-même plusieurs fois à des tueurs, puis découvre qui est le véritable commanditaire du meurtre qu'elle a commis.
À l’heure où impuissance et résignation l’emportent, le travail de Noam Chomsky est un antidote radical pour tous ceux qui veulent en finir avec la fabrique de l’impuissance et ses chiens de garde intello-médiatiques. De Boston à Bruxelles, nous rencontrons chercheurs, journalistes, activistes tels que Jean Bricmont, ou encore Normand Baillargeon, auteur du « Petit cours d’autodéfense intellectuelle », ce qui pourrait être le sous-titre de ce film engagé contre le cynisme conformiste et la pensée molle des faux rebelles. Mais avant tout ce film milite pour l’ascension du Pic du Canigou.
Le film met en garde contre les dangers contre les dépendances en agriculture d'intrants chimiques et de ressources énergétiques. Le film décrit des alternatives agricoles en France, le mouvement des Villes en transition et le changement de paradigme agricole à Cuba comme des exemples préfigurateurs d'un nouveau mode de production agricole, à petite échelle et décentralisé.
En 2012, dans la revue Nature, Anthony Barnosky, Elizabeth Hadly et 20 autres scientifiques annoncent qu'une partie de l'humanité pourrait disparaître avant 2100, du fait de l'impact de l'espèce humaine sur les écosystèmes, entraînant la fin des conditions de vie stables sur Terre. La surpopulation, le manque d'eau, le manque d'énergies fossiles, le dérèglement climatique vont lancer des millions de pauvres désespérés à l'assaut des pays nantis.
Diane (Connie Nielsen) travaille pour une entreprise française qui veut acheter une firme japonaise d'animation. Mandée par un mystérieux organisme, elle empoisonne sa supérieure Karen et prend sa place. La firme concurrente dans la tentative d'achat est américaine et Diane doit affronter Elaine (Gina Gershon) d'une façon peu courtoise, qui tourne mal. Pendant ce temps, l'assistante de Diane, Elise, reste loyale à Karen, et ne favorise pas les manipulations de Diane. Diane découvre enfin que toute l'affaire correspond aussi à un site internet qui fait sur commande de la vidéo de torture réelle...
En contemplant à égale distance les rites de l'entreprise et ceux du sacré, en juxtaposant l'austère beauté du texte de Pierre Legendre et la novlangue gestionnaire, ou en filmant longuement les visages dans la foule, Gérard Caillat désamorce avec brio la propagande du marketing et expose son omniprésente tyrannie. Comme un antidote consolant à la célébration de l'entreprise, de la performance, du bonheur consumériste, les images et les mots, malgré la complexité du propos, s'enchaînent lumineusement. Car ce double regard, qui donne à voir nos cérémonies et nos paysages déshumanisés dans toute leur fascinante étrangeté, réaffirme en même temps la force de l'humanité.
Partant d'un repas composé d'œufs, de thon en boîte, et de bananes, Luc Moullet remonte la chaîne qui a mené ces aliments à son assiette : responsables de supermarché, grossistes, importateurs, fabricants, ouvriers, etc. sont interviewés pour nous amener à comprendre comment tout cela fonctionne.
Inside Job est le premier film qui s'essaye à une analyse exhaustive de la crise financière mondiale qui a éclaté en 2008. Il décrit aussi le rôle qu'ont joué des banques comme la Lehman Brothers, Merrill Lynch, Goldman Sachs et Barclays dans cette crise. Selon le réalisateur, celle-ci était évitable, car, pour que la crise de 1929 et la Grande Dépression ne puissent se reproduire, « des mécanismes avaient été mis en place, qui ont protégé les États-Unis de toute crise financière jusqu’en 2008 ». Mais, « avec la dérégulation progressive du secteur financier, les années 80 ont vu l'émergence d'une industrie de plus en plus criminelle, dont les « innovations » ont provoqué une succession de crises financières. Chaque crise étant pire que la précédente, et pourtant, au vu des enjeux d'enrichissement et du pouvoir croissant de l'industrie, chacune a envoyé très peu de gens derrière les barreaux ». C. Ferguson fait ainsi remarquer qu’en dépit « des fraudes qui ont provoqué des milliers de milliards de pertes, personne n'est allé en prison ». Le film donne la parole à l'ensemble des protagonistes, dont des experts qui avaient annoncé la crise, et qui à l’époque n'avaient pas été écoutés ou jugés être des cassandres. Selon la présentation du film faite par Sony Pictures, Inside Job révèle « l'émergence d'un business dénué de tout scrupule et expose les relations scandaleuses qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire ».
Internet ou la révolution du partage propose un état des lieux de deux logiques qui s'affrontent au cœur de la technologie : les principes émancipateurs du logiciel libre s'attaquent à ceux, exclusifs, du droit de la propriété intellectuelle.
Face au sentiment d'impuissance que provoque l'extrême gravité du dérèglement climatique, quelques militants de l'organisation basque Bizi ! font un pari fou : construire en quelques années une mobilisation sans précédent en vue de la COP21 et lancer un grand mouvement non-violent pour le climat : Alternatiba.