Alex Rafaelson (Pio Marmaï) est un petit vendeur de shit puis de cocaïne : juif français de 27 ans, pas très porté sur la religion, il ne pratique pas et bredouille vaguement un peu d'hébreu mais se met dans la tête d'aller s'établir en Israël, plus exactement à Tel-Aviv après avoir passé son temps à se moquer de ses amis et de ses cousins l'ayant fait avant lui… Mais pour cela, il doit à la fois passer son Alyah et trouver 15 000 euros, et vite… Alex a rompu avec Esther (Sarah Le Picard) sans vraiment savoir pourquoi…
Stavros est un Grec cappadocien qui vit en Anatolie à la fin du XIX siècle dans des conditions misérables, à transporter de la glace de la montagne pour la vendre au village. Comme tous ses coreligionnaires chrétiens, il subit l'oppression des Turcs musulmans, qui gouvernent l'Empire ottoman. La tension atteint son paroxysme quand ces derniers se livrent à un véritable pogrom ciblé dans son village contre les Arméniens.
Cayuco est un documentaire cinématographique qui raconte les pénuries que traversent les Subsahariens qui s’embarquent dans un voyage incertain à travers le désert et l’océan à la recherche d’une meilleure vie. C’est un portrait intimiste de la dure réalité que représente le phénomène de l’immigration illégale qui cherche à entrer en Europe à travers les îles Canaries.
Dans un village du Sénégal, le jeune Mitri, élevé par sa grand-mère, rêve de devenir une vedette du football. Repéré par un détecteur de talents, il peut embarquer pour la France, grâce à l'argent du verger familial et de l'association au sein de laquelle les femmes du village collectent leurs économies. Le contrat qu'il doit signer en France doit permettre à sa grand-mère de rembourser l'argent emprunté.
Deux sœurs, Adeline et Delphine, voient leur vie bouleversée quand leur femme de ménage chinoise disparaît, en leur confiant son fils, surnommé « Cookie ». La présence de l'enfant force les deux femmes à repenser leur mode de vie.
Yann Kermadec doit remplacer au pied levé le navigateur principal du voilier DCNS 1000 au départ du Vendée Globe. Après quelques jours de course et en tête de celle-ci, il est contraint de faire une halte forcée pour réparer son safran endommagé. Son tour du monde va en être bouleversé : il a à son bord un immigré clandestin.
Début du XX siècle. Dans un coin perdu de la campagne sicilienne, vit une famille de paysans qui s'échinent sur le même lopin de terre depuis des générations. Ils mènent une existence en harmonie avec la nature et cohabitent avec les esprits de leurs défunts. La monotonie de leur vie quotidienne est interrompue par des récits du Nouveau Monde, de leurs habitants, et des innombrables richesses de cet Eden...
Les Laurent sont une famille de la grande bourgeoisie de Calais ayant fait fortune dans les travaux publics. Anne (Isabelle Huppert) dirige l'entreprise familiale. Son frère cadet Thomas (Mathieu Kassovitz), médecin, vient d'avoir un bébé avec sa nouvelle épouse. Dans la vaste demeure familiale vivent aussi le vieux Georges (Jean-Louis Trintignant), père d'Anne et Thomas, et le fils unique d'Anne, Pierre (Franz Rogowski), héritier putatif de l'entreprise.
L'histoire est centrée autour de Jacob, jeune homme et fils de forgeron qui, cherchant à fuir la misère provoquée par les mauvaises récoltes successives, s'évade en lisant des ouvrages sur les Indiens du Brésil et cherche à y immigrer comme nombre de ses concitoyens, prussiens ou non, d’une Allemagne pas encore unifiée.
Le film se déroule en quatre temps dont un épilogue ; le fil conducteur en est un corbeau noir planant au-dessus de la Sicile de Pirandello, une clochette accrochée au cou, et qui fait la liaison entre chaque temps.
Un homme sans papiers d'identité et ne prononçant pas le moindre mot est trouvé sur une plage des Landes. Un inspecteur spécialisé dans la recherche des disparus tente de percer le mystère.
Des hommes et une femme quittent le Sénégal à bord d’une grande pirogue, en compagnie d'autres émigrants guinéens, pour rejoindre l’« eldorado » espagnol et européen via les îles Canaries. Ils doivent affronter la solitude de la mer, une violente tempête et une panne de moteur qui les laisse perdus au milieu de l'immensité liquide. Ils doivent jeter des victimes à la mer et subir de longs jours d'attente sans boire ni manger jusqu'à leur sauvetage par la marine espagnole. Recueillis aux Canaries par la Croix-Rouge espagnole, les rescapés sont expulsés en avion vers leur pays d'origine au bout de quelques jours.
Dans la mine de Capodarso en Sicile, les hommes sous terre refusent de remonter, pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail. Leurs épouses, inquiètes, les attendent à l'entrée de la mine, qui reste fermée.