C'est une tranche de l'histoire de l'Indochine française des années 1920 à 1950 à travers la saga d’une famille française coloniale exploitant des plantations d'hévéas, immergée dans le soulèvement de Vinh et la mutinerie de Yên Bái en 1930 jusqu'aux accords de Genève de 1954 qui ont mis fin à la présence française en Indochine. À l'intérieur de ce cadre historique se déroule une histoire d'amour entre l'héritière de cette famille, Éliane, et un lieutenant de vaisseau de la marine française, Jean-Baptiste. Celui-ci optera ensuite pour les nationalistes vietnamiens, par amour pour une princesse vietnamienne (Camille, fille adoptive d'Éliane) devenue communiste dans les bagnes français. Le chef de la Sûreté coloniale française le « suicidera ».
Au XIXe siècle, lors de l'intervention des Français au Mexique, Hogan, un mercenaire, sauve la religieuse Sara d'une tentative de viol par trois bandits. Elle se dit pourchassée par les Français, ceux-là mêmes qui détiennent le fort, dont Hogan a pour mission de découvrir les failles de ses défenses. Sara décide de l'aider dans sa mission…
Septembre 1962. Hélène Aughain, femme au début de la quarantaine et antiquaire à domicile, vit à Boulogne-sur-Mer avec Bernard Aughain, son beau-fils qui revient d'Algérie. Elle fait revenir son amour de jeunesse, Alphonse Noyard, un homme dissimulateur, charmeur et habile. Il arrive accompagné d'une jeune femme, Françoise, actrice débutante, qu'il fait passer pour sa nièce. Hélène les accueille et la cohabitation des membres du groupe va s'avérer source de tensions : rémanence des histoires propres à chacun, résolution du passé et amours contrariées.
À Saïgon, au Viêt Nam, au début de 1952, pendant la guerre d'Indochine, le journaliste britannique chevronné Thomas Fowler et le jeune Américain Alden Pyle, membre d’une mission d’aide médicale, se disputent les faveurs de la jeune amie vietnamienne de Fowler, Phuong. Parallèlement, Fowler découvre progressivement la véritable personnalité de Pyle. Ce dernier, agent sous couverture de la CIA, apporte un soutien logistique au général Thé, qui commete des attentats contre les Français faussement attribués au Việt Minh.
En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, de l'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
Dix ans après avoir été donné pour mort dans l'héroïque charge de cavalerie de Murat à Eylau, le colonel Chabert revient — croit-il — reprendre sa place à Paris auprès de sa femme et de la société de 1817. Las, formidablement enrichie par la prétendue mort de son mari, la colonelle a assis sa position mondaine en épousant le comte Ferraud, émigré lâche et pusillanime que la Restauration (et surtout la fortune de sa femme) ont remis en grâce.
Ce film retrace la résistance des cheminots français pendant la Seconde Guerre mondiale et leurs efforts (sabotage des trains et des voies) pour perturber la circulation des trains pendant l'occupation nazie.
Le film se déroule en Lettonie en 1919. Un détachement de soldats allemands des Freikorps est en garnison dans un château de la ville de Kratovice pour combattre la guérilla bolchévique. Le château est la demeure de Konrad de Reval et de sa sœur Sophie de Reval. Sophie est amoureuse d'un soldat, Erich von Lhomond, proche ami de Konrad, mais ses sentiments ne sont pas réciproques. De dépit, Sophie a des aventures avec d'autres soldats, ce qui agace visiblement Erich. Sophie finit par se rendre compte qu'Erich et Konrad sont amants. Quelque temps après, elle rejoint la guérilla bolchévique, avec qui elle était en contact. Les soldats d'Erich la capturent, elle et ses camarades. Sophie réclame qu'Erich l'exécute lui-même, ce qu'il fait avec désinvolture avant de rejoindre ses compagnons. Le film se termine par un plan montrant les soldats monter à bord d'un train, puis les corps des victimes.
En 1993, à Paris, le colonel en retraite Raoul Duplan est trouvé mort chez lui, une balle dans la poitrine. Une lettre anonyme est envoyée aux enquêteurs : « Le colonel est mort à Saint-Arnaud ». En 1957, à Saint-Arnaud, dans l'est de l'Algérie, un jeune officier juriste, Guy Rossi, prend ses fonctions auprès du colonel Duplan. La machine des pouvoirs spéciaux et de la torture institutionnalisée se met en route. Elle fera du jeune juriste un bourreau et elle rattrapera Duplan quarante ans plus tard.
Thomas Vlassenroot, jeune Luxembourgeois, a combattu en Kabylie dans la Légion étrangère française pendant la guerre d'Algérie. En 1961, après le putsch des généraux et alors que l'OAS tentait de conserver l'Algérie à la France, Thomas a déserté et s'est réfugié à Alger chez son amie Maria. Son lieutenant, passé à l'OAS, lui propose de participer à une opération de commando : il s'agit d'enlever une avocate, Dominique Servet, venue défendre deux révolutionnaires algériens. En paiement, Thomas recevra assez d'argent pour rentrer au Luxembourg. L'enlèvement est mené à bien, avec l'aide d'un pied noir, Amério. Dominique est incarcérée en compagnie d'un autre prisonnier, Félicien, sous la garde d'Amério et de Thomas. Celui-ci, apitoyé par la jeune femme, l'aide à s'échapper après avoir abattu Amério.
Paris, été 1960. Michel doit bientôt partir en Algérie pour le service militaire. En attendant, il est machiniste à la télévision et fait la connaissance de Liliane et Juliette, deux amies inséparables comme des amandes « philippines ». Michel songe à ses derniers jours de liberté, quitte son travail et part en vacances sur les routes de Corse où les deux filles décident de le rejoindre.
En 1943, au prix d'une opération risquée, un groupe de résistants d'un maquis des Cévennes réussit à libérer de leur prison douze condamnés à mort. Une fois en lieu sûr, il s'avère que, parmi les évadés, il y a un homme de trop. Tandis que les Allemands sont sur leurs traces, les chefs du maquis se demandent ce qu'il faut faire de cet inconnu.
(ref: chaîne Histoire)
Juin 1940 - Dans un stalag en France, se trouve réunie une équipe de prisonniers particulièrement pittoresques : Caruso, l'électricien, Emile, Ballochet, Pater et ... le Caporal. Dès les premiers jours de sa captivité, le Caporal manifeste déjà un trait essentiel de son caractère. C'est un maniaque de l'évasion. Une première tentative, à laquelle participe à ses côtés Ballochet et Pater, ne parvient même pas à dépasser le mur d'enceinte du camp. Ce premier échec ne décourage pas le Caporal et Pater qui referont un essai – toujours manqué…- dans le wagon qui les emporte vers l'Allemagne. Et les tentatives continuent ! Un essai de fuite de la fabrique de briques où ils travaillent se termine, pour Pater et le Caporal, aux pieds d'une sentinelle… Décidés d'opérer de façon plus « scientifique », les deux amis se préparent des costumes de ville, en teignant en noir des uniformes. L’opposition d'un adjudant les oblige à retarder leur projet et c’est avec Penche à gauche que le Caporal prend la fuite. Cette fois, ils parviennent à prendre le train, aidés par une voyageuse qui n’est autre qu’un prisonnier français déguisé. Cette évasion mènera le Caporal un peu plus loin que les précédentes… à la gare suivante, où il se fera encore arrêter. Après un séjour dans un camp disciplinaire, le Caporal persiste dans ses intentions et grâce à Erika, une jeune allemande, il parvient à se procurer des vêtements civils pour Pater et pour lui. Dans le train qui roule vers la France, l'espoir des deux évadés grandit d'instant en instant. Un bombardement providentiel les sauvera d'un mauvais pas. Les voici à la frontière, la France est en vue…
Atteint d'un cancer du poumon, un officier de la marine nationale française se voit confier un ultime commandement après l'avoir expressément réclamé, celui de l'escorteur d'escadre Jauréguiberry dont c'est également la dernière mission avant son désarmement. Il est chargé de l'assistance et de la surveillance de la grande pêche sur les bancs de Terre-Neuve. Le commandant mène aussi une quête personnelle, enracinée dans les guerres coloniales françaises depuis un évènement sur le Mékong en 1948 : croiser une dernière fois un homme qu'il a connu, devenu patron d'un chalutier. Le déroulement du film révèle qu'il avait donné sa parole à cet homme, parole qu'il n'avait pas pu tenir en raison de divers événements politiques. On peut supposer que, durant toute sa vie qui maintenant s'achève, il a souffert de ce manquement.