Amiens, sous l'Occupation. Un certain nombre de Français sont incarcérés et doivent servir d'otages si le convoi d'essence arrêté en gare doit subir un attentat. Celui-ci a lieu, les otages seront fusillés au matin. La nuit passe avec des réactions diverses de la part des prisonniers. Prévenue par radio, la Royal Air Force bombarde la prison au moment de l'exécution. Les condamnés qui réchappent de l'opération gagnent le maquis.
Au cours de l'exode de 1940 en France, un convoi de civils est mitraillé. Paulette, cinq ans, perd ses parents et se met à errer dans la campagne, serrant dans ses bras le cadavre de son chien. Dans les bois, elle rencontre Michel, un garçon de dix ans, qui l'emmène vivre dans la ferme de ses parents. Réticent au début, le père de Michel accepte l'arrivée de Paulette, plus par peur que les Gouard, ses voisins et ennemis jurés, le fassent et en tirent une quelconque gloire, que par charité.
Pendant l'été 1914, la Première Guerre mondiale éclate, entraînant des millions d'êtres humains dans son tourbillon. Nikolaus Sprink doit renoncer à une carrière prestigieuse de ténor à l'opéra de Berlin et, de plus, ne peut plus voir ni fréquenter Anna Sörensen, sa partenaire et compagne.
20 octobre 1942, en France occupée. Philippe Gerbier, ingénieur distingué des Ponts et Chaussées soupçonné de « pensées gaullistes », est arrêté par la police de Vichy et placé dans un camp de prisonniers reconverti en prison. Il tranche avec les autres prisonniers par une force de caractère peu commune, et par les appuis qui l'ont placé dans ce camp. Quelques jours plus tard, les autorités françaises remettent Gerbier à la Gestapo, la police secrète nazie, qui le transfère à Paris pour un interrogatoire dans l'hôtel Majestic. Gerbier réussit à s'échapper avec l'aide d'un résistant anonyme et d'un coiffeur apparemment pétainiste, puis retourne à Marseille où est basé le réseau qu'il dirige effectivement.
À Paris, sous l'Occupation, un groupe disparate de résistants commet des attentats désorganisés. Missak Manouchian, un Arménien exilé, est prêt à les aider mais reste réticent à l'idée de tuer. Les circonstances l'amèneront à transgresser son éthique. Sous son impulsion, le groupe se structure et planifie ses actions. Le réseau Manouchian est né.
En décembre 1994, quatre terroristes du Groupe islamique armé (GIA) prennent en otage le vol 8969 d'Air France à l’aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène, avec 227 personnes présentes à bord. Les terroristes revendiquent la libération de leurs camarades d’armes et exigent le décollage immédiat de l’avion. Ce n’est cependant qu’après de longues négociations diplomatiques tendues entre les gouvernements français et algérien et l’exécution de trois passagers que l’avion quitte Alger et atterrit à l’aéroport Marseille-Provence.
En Algérie dans les montagnes de Kabylie, en 1959, à la suite d'une escarmouche entre deux patrouilles françaises épaulées par des harkis s'étant mutuellement prises pour des combattants indépendantistes de l'ALN, un lieutenant est tué.
Lors d'un débat télévisé sur la guerre d'Algérie au début des années 1980, le professeur Paulet (Jean Vigny) dénonce les méthodes du capitaine Caron (Jacques Perrin), tué au combat en 1957. La veuve du capitaine, Patricia (Nicole Garcia), décide d'intenter un procès en diffamation à Paulet. Elle est représentée par son oncle bâtonnier (Georges Wilson) et par une amie, la jeune avocate Maître Valouin (Claude Jade) de Quimper ; Paulet, lui, est défendu par Maître Gillard (Charles Denner).
Thomas Vlassenroot, jeune Luxembourgeois, a combattu en Kabylie dans la Légion étrangère française pendant la guerre d'Algérie. En 1961, après le putsch des généraux et alors que l'OAS tentait de conserver l'Algérie à la France, Thomas a déserté et s'est réfugié à Alger chez son amie Maria. Son lieutenant, passé à l'OAS, lui propose de participer à une opération de commando : il s'agit d'enlever une avocate, Dominique Servet, venue défendre deux révolutionnaires algériens. En paiement, Thomas recevra assez d'argent pour rentrer au Luxembourg. L'enlèvement est mené à bien, avec l'aide d'un pied noir, Amério. Dominique est incarcérée en compagnie d'un autre prisonnier, Félicien, sous la garde d'Amério et de Thomas. Celui-ci, apitoyé par la jeune femme, l'aide à s'échapper après avoir abattu Amério.
En février 1976, à Djibouti (alors partie du Territoire français des Afars et des Issas), des terroristes indépendantistes prennent en otage un bus assurant la tournée de ramassage scolaire d'enfants de militaires français. Le bus s’enlise ensuite à une centaine de mètres de la frontière avec la Somalie, à Loyada. Les autorités françaises envoient alors sur place une unité de tireurs d'élite de la Gendarmerie nationale française. Cette équipe va devoir mener une opération à haut risque afin de libérer les enfants otages. D'après la bande annonce, cette opération marquerait par ailleurs les débuts du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), créé en 1973 et réorganisé « au printemps 1976 ».
Dans un village de montagne en Kabylie, pendant la guerre d'Algérie, la majorité de la population a rallié le mouvement indépendantiste du FLN. L'armée française décide de le rayer de la carte.
En 1988, sur l'Île d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, des troupes militaires françaises donnent l'assaut, après l'assassinat de quatre gendarmes, à la gendarmerie, puis la prise d'otages par des indépendantistes Kanak de vingt-sept gendarmes mobiles, entre les deux tours de l'élection présidentielle.