Des voyageurs se pressent dans la gare Victoria à Londres. Le Brighton Belle , un train rapide électrique composé de voitures Pullman, démarre de cette gare et parcourt les quatre-vingt-un kilomètres de la Brighton Line pour arriver à la gare terminus de la cité balnéaire de Brighton.
Les événements se déroulent en 1927, dans le Transsibérien en route vers Moscou. Les tchékistes doivent déjouer un projet d'attentat contre l'industriel japonais Saïto qui envisage un partenariat avec l'Union soviétique et que les ennemis du régime veulent supprimer. L'agent Kassymkhan Tchadiarov, se faisant passer pour un naïf destiné à endosser la responsabilité d'un meurtre, fausse habilement les plans d'une cohorte d'espions qui jusqu'au dernier moment croient pouvoir le manipuler.
Cheminot et petit-fils de cheminot, Ahmed est tiraillé entre ses aspirations personnelles et sa loyauté à l'égard de la SNCFT. Son collègue Fitati s'obstine à documenter les défaillances du chemin de fer au risque de tout perdre.
La caméra filme l'entrée d'un tunnel, d'où jaillit un train à vapeur. La caméra se met à avancer elle-même sur la seconde voie, entrant dans le tunnel et dans le noir. Dans un compartiment de 1 classe, un homme lit son journal et fume le cigare. Devant lui, une voyageuse lit une revue. Elle lève le regard vers son voisin qui se penche et la chatouille sous le menton. Charmée, elle rit et il redouble de séduction. Il se débarrasse du journal, se lève et enlève son encombrant chapeau haut de forme. Il dépose un rapide baiser sur la bouche de la jeune dame qui pouffe de rire tandis qu'il se rassied et recoiffe son chapeau. Les rires de sa voisine l'encouragent. Il se lève de nouveau, pose sa coiffe sur la banquette et va embrasser une nouvelle fois la dame, puis se rassied, aplatissant son chapeau qu'il remet aussitôt en forme. Les deux voyageurs se replongent alors dans leur lecture. La caméra sort du tunnel.
Carl Schaffner, un homme d'affaires, est à New-York quand il apprend que son bureau à Londres a été perquisitionné par la police qui le recherche pour détournement de fonds. Carl Schaffner décide de se rendre au Mexique en train, car en avion il existe des listes de passagers. Au cours du voyage, il découvre que sa photo est parue dans les journaux. Il décide alors de droguer un de ses compagnons de voyage, Paul Scarff, qui lui ressemble un peu, car celui-ci a un passeport mexicain. Après l'avoir jeté hors du train, il pense être tranquille.
En 1906, Alexander Saxton, paléontologue, découvre un hominien fossilisé en Chine. Lors de son retour à Londres par le Transsibérien, il fait la rencontre de son rival, le Docteur Wells, qui décide d'ouvrir la fameuse caisse qui contient la créature. Celle-ci revient à la vie.
Deux hommes, Paul (Jean-Pierre Marielle), gynécologue, et Albert (Jean Rochefort), exténués par les femmes, abandonnent tout pour aller s'installer dans un village perdu vivre une vie d'heureuse simplicité pour se refaire une santé. Ils y rencontrent un curé truculent et bon vivant (Bernard Blier) qui les rappelle aux plaisirs simples de la vie, et notamment de la bonne chère. Ils y coulent des jours paisibles entre hommes, se laissant aller avec bonheur à la paresse et à une hygiène rustique. Mais leurs femmes les traquent et sont bien décidées à les rappeler à leurs devoirs...
Michele Abbagnano (Nino Manfredi) est un pauvre diable qui, pour survivre, s'improvise vendeur de café à la sauvette ; il exerce son activité sur la ligne de nuit du train de Vallo della Lucania à Naples. Le film raconte ses vicissitudes et les mensonges qu'il doit inventer pour gagner sa vie alors qu'il est traqué par la police ferroviaire et par une petite bande de voleurs qui voudraient le prendre comme complice pour leurs vols à la tire.
D'un kolkhoze reculé de l'Altaï, Ivan Rastorgouïev et sa femme Nina partent pour une station thermale sur la mer Noire. Ils laissent derrière eux la vie villageoise, les champs à perte de vue, leurs amis, des tablées chantant les chansons populaires. Leur voyage dans le train est ponctué de situations tragicomiques provoquées par le décalage entre la mentalité de paysan et citadin. Ils y rencontrent un charmant voleur qui se fait passer auprès d'eux pour un ingénieur ferroviaire, leur fait boire du Cognac trouvé dans une valise dérobée dont il inspecte le contenu sur le champ, et s'enfuit à l'arrivée de la milice lancée à ses trousses. S'apercevant de leur erreur, les Rastorgouïev deviennent extrêmement méfiants et voient les criminels partout. Ainsi, ils mettent du temps à faire confiance au professeur linguiste qui se joint à eux dans le compartiment. Mais le brave homme finit par briser la glace et les invite à passer quelques jours chez lui à Moscou. Les Rastorgouïev y découvrent le quotidien d'une famille d'intellectuels et une multitude d'objets dont ils ne soupçonnaient pas l’existence. Ivan se trouve même invité à une conférence linguistique où il raconte devant un parterre médusé une anecdote de sa jeunesse. Puis, le couple poursuit son chemin vers la mer.