« Dix ans après les premières émeutes, les médias européens prétendent que la cure d’austérité en Grèce a réussi et que le calme est revenu. Ce film prouve le contraire. À Thessalonique, des jeunes empêchent les ventes aux enchères de maisons saisies. En Crète, des paysans s’opposent à la construction d’un nouvel aéroport. À Athènes, un groupe mystérieux inquiète le pouvoir en multipliant les sabotages. Dans le quartier d’Exarcheia, menacé d’évacuation, le cœur de la résistance accueille les réfugiés dans l’autogestion. Un voyage en musique parmi celles et ceux qui rêvent d’amour et de révolution.
Barcelone, 1921. Peu de temps avant le régime autoritaire qui s'emparera du pays, l'Espagne est en crise et de nombreuses villes sont en proie au chaos à cause des affrontements entre hommes armés, voyous, anarchistes et policiers corrompus. Alors qu'un train militaire de marchandises transportant des armes entre en gare de Barcelone, il est aussitôt attaqué et pillé par des hommes armés. Venu de Madrid, le flic Aníbal Uriarte, ancien militaire, arrive en ville pour collaborer avec la police locale et arrêter les auteurs du vol. Alors que la violence s'étend à tout le pays, Uriarte ne trouve pas beaucoup de soutien parmi ses pairs qui le choquent par leurs méthodes illégales et expéditives pour interroger les anarchistes accusés de l'attaque du train. Dans un pays déchiré où la mafia locale et les syndicats se mobilisent, représentés par un certain Salvador Ortiz et sa fille féministe Sara, Uriarte tente à tout prix retrouver les armes dérobées pour empêcher un possible coup d'état et un massacre général.
Durant la période d'occupation japonaise de la Corée, Park Yeol (Lee Je-hoon) est forcé de déménager au Japon en 1919 où il monte un plan à l’aide d’un groupe anarchiste nommé Heukdohwe (« Vague Noire »), composé de 14 Coréens et de 5 Japonais, afin d’assassiner le prince héritier Hirohito. Il connaîtra par ailleurs une liaison avec Fumiko Kaneko (Choi Hee-seo ), une nihiliste japonaise.
Du manifeste fondateur de Pierre-Joseph Proudhon en 1840 (Qu'est-ce que la propriété ?) à la chute de Barcelone en 1939, Tancrède Ramonet retrace, en images, un siècle d’histoire mondiale du mouvement anarchiste, du collectivisme libertaire à l'anarcho-syndicalisme, en passant par la propagande par le fait.
Paris 1899. Le brigadier Jean Albertini, pauvre et orphelin, est choisi pour infiltrer un groupe d'anarchistes. Pour lui, c'est l'occasion de monter en grade. Mais, obligé de composer sans relâche, Jean est de plus en plus divisé. D'un côté, il livre les rapports de police à Gaspard, son supérieur, de l'autre, il développe pour le groupe des sentiments de plus en plus profonds.
En Grèce et en Espagne, le film fait un tour d'horizon des luttes qui soufflent en Europe contre la résignation et les politiques d'austérité. Il s'agit d'un voyage en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, à la rencontre de résistances, de terres en luttes et d’utopie.
Ancien agent du FBI, Sarah Moss travaille désormais pour une agence de renseignement privée qui protège les intérêts de puissants hommes d’affaires. Elle reçoit pour mission d’infiltrer The East, un mystérieux groupuscule éco-terroriste qui s’attaque aux multinationales coupables de dissimuler leurs agissements criminels. Déterminée, ultra entraînée, Sarah parvient à s’intégrer au groupe malgré leur méfiance, et doit même participer à leur prochaine action. Mais plus elle vit avec les membres passionnés de The East, en particulier Benji, l’anarchiste, plus elle se sent écartelée entre les deux mondes et s’interroge sur elle-même…
Ce film a pour titre un slogan qui a fait le tour de la Grèce en crise depuis 2010 et qui commence à voyager au-delà : « Ne vivons plus comme des esclaves », qui se prononce « Na min zisoumé san douli » en grec. Un slogan qu'on peut lire en Grèce sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et qu'on peut entendre sur certaines stations de radio et dans les lieux d’autogestion qui se multiplient. Un slogan diffusé jour après jour, et que les intervenants grecs du film invitent les spectateurs à reprendre en chœur, sur les mélodies du film réalisé en coopération avec eux.
Helen, une adolescente berlinoise à la sexualité délurée et à la vie familiale instable, doit être hospitalisée à cause d'une plaie à l'anus survenue durant son rasage intime. Clouée au lit pendant son séjour à l'hôpital, elle essaiera de draguer l'infirmier Robin. D'abord pris de court par ses manières directes, Robin deviendra peu à peu son complice.
Région parisienne, début des années 1970. Jeune étudiant, Gilles est pris dans l’effervescence politique de ces années-là. Il aspire pourtant surtout à peindre et à faire du cinéma, ce que lui reprochent ses camarades, pour qui l’engagement idéologique doit être total.
John (Scott Adkins) sort d’un coma et découvre que sa femme et sa fille ont été massacrées lors d’une intrusion brutale de sa maison. Hanté par les images cette attaque, il jure de tuer le responsable : Luc Deveraux (Jean-Claude Van Damme). Tandis que John tente de remettre de l’ordre dans son esprit, les choses se compliquent lorsqu’un UniSol acharné nommé Magnus (Andrei Arlovski) se lance à sa poursuite mais lors d'une confrontation meurt tué à coup de batte de baseball par John.
Guy Debord y développe une théorie de la spectacularisation de la société qui se trouve par là-même vidée de tout contenu, où « le spectacle est une guerre de l'opium permanente pour faire accepter l'identification des biens aux marchandises et de la satisfaction à la survie augmentant selon ses propres lois » (citation du film).
Des millions de personnes disséminées de par le monde et déçues de la manière dont celui-ci évolue décident de s'unir. Toutes guidées par le même désir d'améliorer les choses, de ne plus subir l'actualité sans pouvoir réagir. Par le biais d'Internet, elles créent le premier Pays virtuel : 8th Wonderland. Chaque semaine, tous ses habitants votent par référendum une motion différente... Mais que se passerait-il si les motions de 8th Wonderland devenaient petit à petit plus réactionnaires ? Si sa manière d'agir se rapprochait lentement mais sûrement d'un comportement terroriste ? De nombreuses personnes et Nations pourraient chercher à faire disparaître ce pays qui n'est pas comme les autres. Une décision qui pourrait être complexe à mettre en œuvre, car ce pays n'est pas un territoire géographique ni une nation homogène.