Rouquier retourne, 38 ans après, sur les lieux du tournage de Farrebique, près de Goutrens, dans l'Aveyron (Midi Pyrénées, Massif central), continuant la saga de sa propre famille. Ici c'est le monde qui a changé, les cuisines sont maintenant habillées de formica, l'agriculture est en passe de devenir une industrie mais les personnages sont toujours aussi vrais.
Caplongue, village aveyronnais de 80 habitants, a vu naître en 2012 l’association des Loco-Motivés. Son ambition est de produire et consommer local dans le respect de la nature, des animaux et des personnes, de la manière la plus conviviale possible. Au travers de portraits intimistes et poétiques, nous suivrons pendant douze mois dans le Lévézou l’engagement d’Isabelle, Jean-Marc, Vincent et les autres autour de cette grande idée.
À Farrebique, près de Goutrens, dans l'Aveyron (Midi-Pyrénées, Massif Central), la vie d'une famille de paysans, les Rouquier, est filmée au rythme des quatre saisons ponctuant leurs activités et leur relations. Faut-il agrandir la ferme pour le prochain printemps, installer l'électricité ? Le nom de la ferme semble dériver du verbe ferrar, variante farrar = ferrer, plutôt au présent de l'indicatif qu'à l'impératif, et du mot bica = bique, chèvre, bien que ce nom soit moins répandu en occitan que son homologue français. Les chèvres ne se ferrant pas, ce serait une formation facétieuse. Certains ont pensé que ce nom signifiait « la ferme des chèvres », sans argument linguistique suffisant.
Pascal Eguisier et Carole Noblanc sont un couple de berger. Ils effectuent une transhumance avec 800 moutons, sur une distance de 600 km, dans les cantons de Vaud et Fribourg, en Suisse, en partant de Cuarny et finissant à Rovray, sur une durée de quatre mois, entre mi-novembre 2010 et mi-mars 2011. Tout en dormant à la belle étoile, ils sont accompagnés dans leur périple par les ânes Pâquerette, Turca, Figaro, Paulo et les chiens de berger Titus, Tutsi, Kiwi, et le chiot Léon. Certains moutons guides, Irmate, Marilyn, Tabasco, Emilien sont affublés d'une clochette et ont droit à du pain pour attirer le reste du troupeau derrière eux. Cette vie en nomade est néanmoins entrecoupée de rencontres, par des connaissances, des agriculteurs, contents ou mécontents de leur venue, et des habitants et passants, de plus en plus nombreux avec le mitage du territoire où passent traditionnellement la transhumance, curieux de leur manière de vivre. Au fur et à mesure, le propriétaire des moutons et des ânes, Jean-Paul Peguiron, éleveur à Cuarny, vient réduire le troupeau pour les besoins de la consommation des clients.
Koundi est un grand village de 1 200 habitants dans l’Est du Cameroun. Conscients de leur richesse forestière, les villageois ont l’idée de l’utiliser pour lutter contre la pauvreté. C’est pourquoi ils s’organisent en groupement d’intérêt communautaire et entreprennent de créer une cacaoyère de plusieurs hectares afin d’assurer leur autonomie. Ils instituent ainsi un « jeudi national » : un jour par mois, ils travaillent à la création d'une cacaoyère. La vie au village est vue sous le prisme de l'autogestion.
Raymond Depardon est né de parents paysans, pour la première fois dans ce documentaire, il filme des éleveurs de moyenne montagne dans une situation très proche de celle de son enfance. Profils Paysans est un projet sur le long terme, de trois films sur presque dix ans. L'approche est le premier volet de la trilogie.
Une enquête documentaire sur le monde agricole français aujourd hui, à travers de nombreux récits : agriculteurs, chercheurs, fonctionnaires, écrivains... Un monde qui parvient à résister aux bouleversements qui le frappent - économiques, scientifiques, sociaux - et qui, bon gré mal gré, continue d'entretenir les liens entre générations. Un monde au centre d interrogations majeures sur l avenir.
Le film se passe près des gorges du Verdon et raconte l'histoire de Maguy (la mère de la réalisatrice) qui arrivant à la retraite doit vendre son troupeau de chèvres à une jeune agricultrice.