Ce qui pour certains, est tragédie vécue dans leur chair, obsession de leur esprit, désespoir au quotidien pendant d’interminables années, n’est pour d’autres qu’une dissonance, un écho de plus, un bruit parasite, auquel on ne comprend rien et que, d’ailleurs, médiatiquement, personne ne prend la peine de nous expliquer. Ainsi va-t-il de la guerre de l’Angola, guerre oubliée, ignorée ici, qui déchire depuis tant d’années l’ancienne colonie portugaise.
Le documentaire porte sur le photographe de guerre américain James Nachtwey. Dans l'un des innombrables foyers de guerre de la planète, au cœur de la souffrance, de la mort, de la douleur et du chaos, le photographe James Nachtwey cherche l'image dont il pense qu'elle pourra être publiée.
Une paysanne du nord du Mozambique, près de Chimoio, vit avec un mari toujours ivre. Un jour, fatiguée de ses exigences, elle lui laisse choisir l'endroit où il souhaite prendre son bain. Dans sa fureur, le mari se pend.
Jenin, Jenin est un documentaire sur ce qu'il se serait passé lors de la bataille de Jenine, dans le cadre de l'opération Rempart, dans le village de Jénine en territoire palestinien, impliquant Tsahal (l'armée israélienne) en 2002 (en réaction à une série d'attentats dont celui du 27 mars 2002 à l'hôtel Park de Netanya), où le cinéaste laisse la parole aux habitants de la ville.
De retour en Irak, et dans sa ville natale Babylone, Abbas Fahdel part à la recherche de ses amis d'enfance et découvre un pays meurtri par les années de guerre et de dictature.
Le documentaire traite de la milice française et de ses agissements, durant la Seconde Guerre mondiale ; il est ponctué d'entretiens avec d'anciens miliciens, d'anciens résistants et avec des spécialistes de cette période historique, dont Jacques Delperrié de Bayac, auteur de l'ouvrage de référence Histoire de la Milice, 1918-1945 (1969), et Michel Germain, auteur de nombreux ouvrages sur la Haute-Savoie 1939-1945, qui accompagne plusieurs jours le tournage dans le département, où la Milice sévit grandement.
Au Rwanda, une centaine de membres de l’association Ukuri Kuganze, essentiellement formée de survivants du génocide, et quelques-uns de leurs bourreaux, libérés après d’être confessés et avoir demandé pardon en 2003, se réunissent dans un centre de réinsertion. Ces bourreaux retournent chez eux, souvent dans les lieux mêmes où ils ont perpétré leurs crimes et ils doivent « faire face » à leurs victimes et leur demander pardon. En 1994, en l’espace de 100 jours, près d’un million de personnes avaient été assassinées, soit près de 10 000 morts chaque jour.
Film documentaire de 2003 produit par Oliver Stone pour la série HBO America Undercover sur le conflit en Palestine occupée. Il s' entretiens avec Ehud Barak et Benjamin Netanyahu, anciens Premiers ministres d'Israël, Yasser Arafat, défunt président de l'Autorité nationale palestinienne, et divers militants palestiniens qui résistent à l'oppression du régime sioniste.
Entre avril et juillet 1994, le massacre Tutsis et des Hutus modérés a fait un million de morts. À l’initiative de Fest’Africa, une dizaine d’auteurs africains se sont retrouvés en résidence d’écriture à Kigali, quatre ans après les évènements, cherchant à briser le silence des intellectuels africains sur le génocide.
Jacques Vergès est né « colonisé » (selon ses propres termes) en 1925 à Ubone au Siam, dans l'actuelle Thaïlande(ou en 1924). Sa mère est vietnamienne et son père est réunionnais, consul de France au Siam au moment de sa naissance.
Ce documentaire est le portrait d’une Marocaine engagée comme prostituée dans un bordel militaire de campagne par l’armée coloniale française et qui a participé à la guerre d’Indochine. Âgée de plus de 70 ans, Fadma déclare avoir fait ce film pour demander à la France de la reconnaître comme elle reconnaît les anciens combattants « …car moi j’ai participé à l’effort de guerre. »
Au moment même où William Francome nait, le 9 décembre 1981, un homme est arrêté pour le meurtre d’un policier de l’autre côté de l’Atlantique. Cet homme est noir, journaliste et ancien Black Panther. Il s’appelle Mumia Abu-Jamal.
Au Cambodge, sous les Khmers rouges, S21 était le principal « bureau de la sécurité ». Dans ce centre de détention, un ancien lycée situé au cœur de Phnom Penh, près de 17 000 prisonniers ont été torturés, interrogés puis exécutés entre 1975 et 1979. Sept seulement ont survécu. Au moment du tournage, seuls trois d’entre eux étaient encore en vie, dont deux reviennent vingt-cinq ans plus tard témoigner (parmi lesquels le peintre Vann Nath), lors d'une confrontation avec leurs bourreaux.