Le documentaire décrit le combat d'une femme trans et personnalité politique brésilienne, Indianara Siqueira, et de ses proches à la "Casa Nem", un refuge et squat pour les personnes trans qu’elle a ouvert à Rio de Janeiro en 2016.
Au début de la guerre froide aux États-Unis, l'homosexualité est encore considérée comme une maladie psychiatrique et la sodomie est passible de prison dans de nombreuses régions du pays. Pour débarrasser de « ces pervers », le gouvernement organise donc une « chasse aux sorcières » qui vise à débusquer et renvoyer les homosexuels qui travaillent dans la fonction publique. En 1950, le sous-secrétaire d'État John Peurifoy informe ainsi le public qu'il a renvoyé quatre-vingt onze gays et lesbiennes du Département d'État…
Plongée dans l’univers déjanté du queercore, un mouvement punk qui dans les années 1980 et 1990 a renversé les codes de genre. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne... Dans les années 1980 et 1990, un mouvement underground venu d’Amérique du Nord plonge dans tous les excès : le queercore. Avec ses fanzines, ses spectacles punk déglingués et ses pornos expérimentaux, ce mouvement plein d’humour et d’irrévérence centré sur l’identité queer a dessiné une troisième voie entre un mouvement LGBT plutôt sage et une scène punk largement masculine, hétéro, voire aux tendances homophobes. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne. Le premier est aujourd’hui un artiste reconnu, à qui le MoMA a consacré une rétrospective en 2015.
Décrivant le parcours législatif du mariage pour tous et le débat public houleux, entre septembre 2012 et sa mise en œuvre en mai 2013, pendant neuf mois, en se basant sur des images et des sons d'actualité et en reconstituant certaines scènes à l'aide de peluches, de marionnettes ou de décors en carton, le film tourne aussi autour de la relation entre Irène Théry, sociologue spécialiste de la famille, et son fils, un des deux réalisateurs.
À la suite du moyen-métrage Louis(e) de Ville, portrait d'une bad girl, Chriss Lag poursuit son travail sur les drag kings. À travers une série de portraits, le film part à la découverte de ces artistes françaises qui jouent avec les codes de la masculinité et de la féminité dans une démarche à la fois politique et artistique.
Le film est d'abord paru sous forme de websérie en plusieurs épisodes. Le documentaire suit le voyage de Cleopatra et de son compagnon Nelson. Cleopatra a décidé de se faire opérer en Thaïlande, afin qu'ils puissent vivre ouvertement leur amour. Elle avait dû quitter l'Ouganda et se réfugier au Kenya après qu'un journal ait publié son nom, lui faisant perdre son emploi et l'exposant aux violences.
Wilkinson avait une compagne de vie nommée Fannie. L'avocat de sa famille volait son argent, et ses œuvres ont presque été perdues quand elle a été internée dans un asile psychiatrique, où elle a passé les trente dernières années de sa vie. Après qu'elle a été envoyée dans cet institut, ses travaux et tous ses autres biens ont été mis dans un coffre et envoyés à ses proches en Virginie de l'Ouest, où ils ont été conservés dans un grenier pendant quarante ans.
Yes, We Fuck! présente la sexualité de plusieurs personnes handicapées (le terme employé est personnes dotées de « diversité fonctionnelle », pour mettre en avant des modes de fonctionnement corporel différents plutôt que le handicap). À travers six récits, différentes thématiques sont traitées, notamment l'expérience de sa propre sexualité, la vie en couple, la prostitution, ou encore l'assistance sexuelle.
The documentary details the experiences of several teenagers who were forcibly removed from their homes and sent to Escuela Caribe at their parents' behest. The film focuses on the plight of a Colorado high school student, David, sent to the school by his parents after he told them he was gay. The film also documents the experiences of two girls: Beth, who was sent to the school because of a "debilitating anxiety disorder", and Tai, who was sent for behavioral problems resulting from childhood trauma.
Le film raconte l'histoire du réseau social créé autour de la revue zurichoise « homophile » Der Kreis qui a été publiée de 1943 à 1967 et distribuée internationalement. Le film se concentre particulièrement sur l'histoire d'Ernst Ostertag et de Röbi Rapp dans les années 1950 et 1960 (avec interview documentaire des personnes réelles).
An Honest Liar raconte la jeunesse de James Randi en tant que réfugié de Toronto lié au carnaval, qui s'est consacré très tôt à l'apprentissage de chaque tour joué par Harry Houdini, et même à améliorer certains d'entre eux. Dans l'un de ses exploits en tant qu'artiste d'évasion, Randi se libère d'une Camisole de force tout en étant suspendu la tête en bas par ses chevilles au-dessus des chutes du Niagara.
« De 1975 jusqu’en 1983, sortirent en salles de cinéma en France, 75 films d’un genre cinématographique inédit : le porno homo français. Tous filmés en 16 mm, la plupart munis de visas d’exploitation délivrés par le CNC (Centre national du cinéma), ces films sortirent dans les salles de cinémas parisiennes qui projetaient du porno homo (Le Dragon, La Marotte, le Hollywood Boulevard…) et dans quelques salles en province. Ils furent produits essentiellement par 3 sociétés de production : Les films de la Troïka (Norbert Terry), AMT Productions (Anne-Marie Tensi) et Les films du Vertbois (autour de Jacques Scandelari). Ce genre, subrogé par la vidéo, s’éteint en 1983 avec « Mon ami, mon amour ». Depuis lors, le cinéma pornographique homosexuel n’a plus jamais été distribué dans les salles de cinéma en France.