Le film retrace le parcours de Johnnie Baima, dit Sandie Crisp, alias The Goddess Bunny, connue pour son numéro de claquettes et son corps déformé par la poliomyélite, dont le réalisateur suit la tournée dans les nightclubs de la communauté LGBT en Californie.
Wilkinson avait une compagne de vie nommée Fannie. L'avocat de sa famille volait son argent, et ses œuvres ont presque été perdues quand elle a été internée dans un asile psychiatrique, où elle a passé les trente dernières années de sa vie. Après qu'elle a été envoyée dans cet institut, ses travaux et tous ses autres biens ont été mis dans un coffre et envoyés à ses proches en Virginie de l'Ouest, où ils ont été conservés dans un grenier pendant quarante ans.
Décrivant le parcours législatif du mariage pour tous et le débat public houleux, entre septembre 2012 et sa mise en œuvre en mai 2013, pendant neuf mois, en se basant sur des images et des sons d'actualité et en reconstituant certaines scènes à l'aide de peluches, de marionnettes ou de décors en carton, le film tourne aussi autour de la relation entre Irène Théry, sociologue spécialiste de la famille, et son fils, un des deux réalisateurs.
Le documentaire décrit le combat d'une femme trans et personnalité politique brésilienne, Indianara Siqueira, et de ses proches à la "Casa Nem", un refuge et squat pour les personnes trans qu’elle a ouvert à Rio de Janeiro en 2016.
Au début de la guerre froide aux États-Unis, l'homosexualité est encore considérée comme une maladie psychiatrique et la sodomie est passible de prison dans de nombreuses régions du pays. Pour débarrasser de « ces pervers », le gouvernement organise donc une « chasse aux sorcières » qui vise à débusquer et renvoyer les homosexuels qui travaillent dans la fonction publique. En 1950, le sous-secrétaire d'État John Peurifoy informe ainsi le public qu'il a renvoyé quatre-vingt onze gays et lesbiennes du Département d'État…
Yes, We Fuck! présente la sexualité de plusieurs personnes handicapées (le terme employé est personnes dotées de « diversité fonctionnelle », pour mettre en avant des modes de fonctionnement corporel différents plutôt que le handicap). À travers six récits, différentes thématiques sont traitées, notamment l'expérience de sa propre sexualité, la vie en couple, la prostitution, ou encore l'assistance sexuelle.
« De 1975 jusqu’en 1983, sortirent en salles de cinéma en France, 75 films d’un genre cinématographique inédit : le porno homo français. Tous filmés en 16 mm, la plupart munis de visas d’exploitation délivrés par le CNC (Centre national du cinéma), ces films sortirent dans les salles de cinémas parisiennes qui projetaient du porno homo (Le Dragon, La Marotte, le Hollywood Boulevard…) et dans quelques salles en province. Ils furent produits essentiellement par 3 sociétés de production : Les films de la Troïka (Norbert Terry), AMT Productions (Anne-Marie Tensi) et Les films du Vertbois (autour de Jacques Scandelari). Ce genre, subrogé par la vidéo, s’éteint en 1983 avec « Mon ami, mon amour ». Depuis lors, le cinéma pornographique homosexuel n’a plus jamais été distribué dans les salles de cinéma en France.
Plongée dans l’univers déjanté du queercore, un mouvement punk qui dans les années 1980 et 1990 a renversé les codes de genre. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne... Dans les années 1980 et 1990, un mouvement underground venu d’Amérique du Nord plonge dans tous les excès : le queercore. Avec ses fanzines, ses spectacles punk déglingués et ses pornos expérimentaux, ce mouvement plein d’humour et d’irrévérence centré sur l’identité queer a dessiné une troisième voie entre un mouvement LGBT plutôt sage et une scène punk largement masculine, hétéro, voire aux tendances homophobes. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne. Le premier est aujourd’hui un artiste reconnu, à qui le MoMA a consacré une rétrospective en 2015.
Le film est d'abord paru sous forme de websérie en plusieurs épisodes. Le documentaire suit le voyage de Cleopatra et de son compagnon Nelson. Cleopatra a décidé de se faire opérer en Thaïlande, afin qu'ils puissent vivre ouvertement leur amour. Elle avait dû quitter l'Ouganda et se réfugier au Kenya après qu'un journal ait publié son nom, lui faisant perdre son emploi et l'exposant aux violences.