Il y a ceux qui font des chaussures à partir de pneus, ceux qui fabriquent des lampes à partir de boîtes de conserves, ceux qui transforment les os de zébus en savon et en médicaments… Rien ne se perd, tout se transforme. À Madagascar, les gens défient la crise avec inventivité sans jamais rien perdre de leur identité et de leur sens de l’humour. En s’appuyant sur une tradition orale toujours digne, souvent enjouée ou cocasse, parfois désemparée ou révoltée, mais jamais amère.
En 2012, dans la revue Nature, Anthony Barnosky, Elizabeth Hadly et 20 autres scientifiques annoncent qu'une partie de l'humanité pourrait disparaître avant 2100, du fait de l'impact de l'espèce humaine sur les écosystèmes, entraînant la fin des conditions de vie stables sur Terre. La surpopulation, le manque d'eau, le manque d'énergies fossiles, le dérèglement climatique vont lancer des millions de pauvres désespérés à l'assaut des pays nantis.
Partant d'un repas composé d'œufs, de thon en boîte, et de bananes, Luc Moullet remonte la chaîne qui a mené ces aliments à son assiette : responsables de supermarché, grossistes, importateurs, fabricants, ouvriers, etc. sont interviewés pour nous amener à comprendre comment tout cela fonctionne.
Internet ou la révolution du partage propose un état des lieux de deux logiques qui s'affrontent au cœur de la technologie : les principes émancipateurs du logiciel libre s'attaquent à ceux, exclusifs, du droit de la propriété intellectuelle.
Face au sentiment d'impuissance que provoque l'extrême gravité du dérèglement climatique, quelques militants de l'organisation basque Bizi ! font un pari fou : construire en quelques années une mobilisation sans précédent en vue de la COP21 et lancer un grand mouvement non-violent pour le climat : Alternatiba.
Douze minutes, c'est le temps durant lequel nous suivons le parcours d'une tomate, depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki, jusqu'à son point d'arrivée, décharge publique de l'île aux Fleurs. Film pamphlet, systématique et grinçant, ce court métrage dénonce la sous-humanité qu'entraîne l'économie de marché et les 13 millions de Brésiliens sous-alimentés.
À travers les réflexions et les analyses de plusieurs intellectuels de renom, ce documentaire trace un portrait de l’idéologie néolibérale et examine les différents mécanismes mis à l’œuvre pour en imposer mondialement les diktats.
Le documentaire débute par une introduction du sociologue Edgar Morin, qui brosse un état des lieux de notre société : « Un suicidaire, au moins, il sait qu'il veut se suicider. Là cette course, elle est suicidaire inconsciemment. Cette vitesse est provoquée par le développement incontrôlé, de la science, de la technique, de l'économie. Qui, elle-même, nous met dans un état d'accélération généralisée ».
Bien que diffusé dans plusieurs pays hors de France et malgré plusieurs récompenses importantes (dont le Prix du documentaire au Festival international du film d'environnement de Paris, et Prix du Meilleur film pour les droits de l'Homme au CinéEco au Portugal, prix du moyen métrage au FICA au Brésil, Goias, Prix du documentaire en Bulgarie), ce documentaire a été refusé durant plusieurs années par toutes les chaînes de télévision françaises.
À la suite de la publication, en 2007, de La Stratégie du choc écrit par Naomi Klein, les deux réalisateurs (Michael Winterbottom et Mat Whitecross) décident de tourner ce documentaire à l'aide de nombreuses images d'archive.
Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l'humanité, sont aujourd'hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation.En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fut introduite dans le lac Victoria à titre d'expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l'énorme poisson est exportée avec succès dans tout l'hémisphère nord.Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d'un drame qui dépasse les frontières du pays africain. Dans le ciel, en effet, d'immenses avions-cargos de l'ex-URSS forment un ballet incessant au-dessus du lac, ouvrant ainsi la porte à un tout autre commerce vers le sud : celui des armes.