José Real est condamné à perpétuité dans une prison panoptique d'Amérique du Sud où la surveillance exercée sur les prisonniers est sans limite. Malgré cela, des mutineries se produisent et la direction des lieux décide de tuer le condamné pendant le jour de liberté que lui octroie la loi au bout de dix ans de détention.
Le réalisateur avait engagé des acteurs non professionnels pour donner à son film une apparence de vérité historique. Eisenstein avait lui-même recruté les acteurs dans les bars de Léningrad. Ainsi, c'est un ouvrier qui joua le rôle de Lénine. Par ailleurs, des moyens importants furent mobilisés pour la réalisation : le matériel militaire que l'on voit dans le film fut prêté par l'Armée rouge et certains quartiers de Léningrad furent plongés dans le noir pour permettre à l'équipe de tournage d'avoir une tension électrique suffisante pour l'éclairage.
Un paysan arrive à Saint-Pétersbourg et accepte le premier travail qu'on lui propose. Il s'agit de travailler à l'usine de Lebedev quand les ouvriers se mettent en grève et de dénoncer les mouvements sociaux qui se préparent. Il accomplit consciencieusement son travail et fait indirectement arrêter un ami de son village avec qui il a passé son enfance. C'est alors qu'il prend conscience de son erreur et frappe le patron de l'usine. La guerre éclate et il est envoyé sur le front. Il reste malgré les événements un homme compatissant et rentre en Russie prêt à accomplir la révolution.
Ode à la patrie nouvellement élargie : sont rassemblées pour l'occasion les diverses nationalités, mais déclinés aussi les progrès technologiques liés à l'avènement prodigue de la Révolution.
En 1912, dans l'Empire russe, les ouvriers d'une usine sont poussés à bout par des conditions de travail éreintantes, et des espions choisis parmi le lumpenprolétariat sont chargés de dénicher les meneurs syndicalistes. Un ouvrier est accusé à tort d'avoir volé un micromètre. Sous la pression, il se pend. Ses collègues décident de se mettre en grève, mais celle-ci est réprimée de manière sanglante par l'armée tsariste.
L'histoire débute en décembre 1921. Un mystérieux message est envoyé aux radios du monde entier, simplement trois mots : « Anta… Odeli… Uta… » que les spécialistes ne peuvent déchiffrer. Dans une station de Moscou, l'ingénieur Los et son collègue et voisin l'ingénieur Spiridonov reçoivent ce message. On apprend ensuite qu'ils élaborent en secret les plans d'un vaisseau spatial.
La petite Ellie est retrouvée assassinée. Fred Norton, le maire, après avoir tenté de retrouver l'assassin, se marie avec Clara, la sœur d'Ellie. Il finit par lui avouer qu'il est le meurtrier et se suicide.
Paula est une artiste de cirque. Son mari Lorio, acrobate et clown, porté sur la boisson, a un accident. Alors qu'ils sont réduits à jouer dans les rues, la beauté de Paula attire l'attention de plusieurs hommes : Zaritskiy, Telepnev, Volyntsev.
Esther et son mari, peintre laid, partagent leur vie avec le pasteur Talnox, frère du peintre, qui vient de perdre sa femme. Un jour, ils reçoivent la visite d'un inconnu.
Dans un compartiment de train, Léon Tolstoï rencontre Poznichev qui lui explique ses malheurs. Il s'est marié avec une femme qui a très vite sombré dans la dépression. Il a tout fait, lui dit-il, pour se faire aimer mais sans rencontrer de succès. Il souffre depuis qu'elle a fait la connaissance d'un musicien dont elle est tombée amoureuse lorsqu'il lui joua la sonate à Kreutzer de Beethoven. Ce fut le début du calvaire du mari qui perdit pied et sombra dans la jalousie.