The plot, based on the true story, follows a Royal Canadian Mounted Police officer who wants to give an Indian a fair trial for the murder of a fellow officer before he winds up being executed.
À une époque incertaine et angoissée où Nostradamus et les prophètes de malheur font l'actualité, ce film nous invite à pénétrer dans le monde des arts divinatoires. Fascinant voyage au cœur de l'insolite, cet almanach filmé parcourt les sphères du paranormal pour nous faire découvrir, avec humour et dérision, une galerie de personnages colorés (voyant, astrologue, prophète, sceptique, philosophe, cultivateur, etc.) à travers lesquels notre rapport à l'avenir est remis en question.
Stéphanie et Éric, deux jeunes québécois dont le couple bat de l'aile, vont passer leurs vacances d'hiver dans un pays d'Amérique latine, dans une région renommée pour ses pistes de randonnée. Ils quittent leur travail malgré tout et s'envolent pour une république ensoleillée des mers du sud.
Court-métrage parsemé de longs monologues, Atomic Saké raconte l’histoire de trois amies qui décident d’arrêter de (se) mentir le temps d’un souper. Vainqueur du Jutra du meilleur court, le film met en scène plusieurs jeunes acteurs de la relève à leurs débuts, entre autres, Suzanne Clément, Noémie Godin-Vigneau et Stéphane Crète.
Ce court-métrage nous replonge dans une période d’après-guerre où la propagande d’une menace soviétique déferle sur l’Amérique alors que les soucoupes volantes sont omniprésentes en France en septembre 1954. Sur un ton sympathique et une texture cinématographique qui rappelle les films de science-fiction des années 50, l’aventure se déroule dans un milieu rural québécois.
Revisitant l’héritage du cinéma québécois tourné en Abitibi, marchant entre autres dans les traces du cinéaste Pierre Perrault, ce film raconte un chapitre significatif de l’histoire du Québec et nous entraîne dans l'arrière-pays pour mieux y découvrir l'exploitation de ressources naturelles qui s'effectue au détriment des paysans.
Un cadavre est découvert entre la frontière du Québec et de l'Ontario. Pour découvrir le tueur, deux policiers, l'un Québécois et l'autre Ontarien, doivent travailler ensemble malgré tous les traits de caractère et valeurs qui les opposent, le premier étant de nature intuitive pour ne pas dire impulsive, tandis que l'autre policier travaille de façon logique et structurée.
À l'aube d'une journée pluvieuse, une bête monstrueuse émerge de la boue en révélant les contours d'une charrette ancienne. Le bœuf immense qui prend forme est enchaîné à cette charrette et traîne avec peine sa charge et une colonie de petits hommes qui le cannibalisent jusqu'à l'épuisement. Le bœuf s'écroule et retourne à la terre emportant tragiquement avec lui ce peuple avide et belliqueux. Cette vision apocalyptique s'achève sur les corps enlacés d'un couple qui se décompose sous la chaleur brûlante du soleil.
À 47 ans, Julien Lapierre, est un éternel adolescent. Après le succès remporté par son roman autobiographique intitulé « C’est le cœur qui meurt en dernier », il cherche à renouer les liens rompus avec sa mère de 82 ans, maintenant internée dans une résidence pour personnes âgées. Cette dernière, qui ne sait rien des secrets de famille révélés par le roman de son fils, lui demande de l'aider à mettre fin à une vie qui lui est devenue intolérable.
Au retour d'une beuverie dans un tripot, Raymond, qui tient le volant d'une main, abat de l'autre sa mère ivrogne et jette le corps dans un fossé. Repentant, le vaurien appelle au téléphone sa sœur Angèle, une actrice qu'il n'a pas vue depuis dix ans, afin qu'elle l'aide à retrouver le cadavre. Mais le cadavre qu'ils ramènent dans la maison familiale en ruines n'est pas celui de leur mère. Commence alors pour le frère et la sœur, à couteaux tirés tout en étant très attirés l'un par l'autre, une série noire impliquant deux gangsters aux abois, deux dealers givrés, un agent d'artistes retors, un flic affreusement bête et une horde de cochons.
Chef Thémis, fondateur de l'organisation Cuisiniers sans Frontières, part dans son pays d’origine, Madagascar, afin de former les plus démunis au métier de cuisinier. Avec peu de moyens, il réussit à rassembler une première promotion de 18 personnes. De l'enthousiasme du début au doute face à l'immensité de la tâche, le film l'accompagne sur trois ans de mise en œuvre du projet. Au-delà de l’aventure, le film aborde ce que tout immigré peut redouter vis-à-vis de son pays d’origine : le questionnement sur son propre exil et la nécessité de payer une dette morale au pays que l’on a quitté.
Occupant un petit appartement minable du quartier montréalais de Verdun avec son frère Vincent, sa mère Joe et sa petite amie Mel, JP est un jeune homme constamment sur le fil du rasoir qui peine à combler les besoins des siens dont il se sent responsable. Avec son frère, il intensifie ses activités criminelles de collecteur pour le modeste cartel de drogue de son oncle Dany. Mais les conflits tendus qui se succèdent sans arrêt finissent par exercer une pression insoutenable sur le jeune homme et le poussent dans ses derniers retranchements.
Boris Lehman compte parmi les cinéastes les plus personnels et les plus obstinés de la Belgique. Acteur, réalisateur, producteur et distributeur, il incarne à lui seul l’image du créateur qui survit en marge de l’industrie et ses films participent à la captation urgente et prenante de ce qu’est une vie de cinéaste. De Bruxelles à Paris, amis, cinéastes, critiques et techniciens témoignent ici de leur compréhension de cet homme pour qui la vie est une raison de filmer et filmer une raison de vivre.
Partant de la fondation de l’Office national du film du Canada en 1939, ce film met en valeur le travail des artisans du cinéma qui cherchent à réaliser des longs métrages de fiction à l’intérieur de cette institution