Taoufik Raoui, brillant ophtalmologue marocain, de retour des États-Unis, s'apprête à participer à un congrès de la profession à Casablanca. Il est accompagné de sa charmante épouse, Sofia, et le couple heureux fête également son anniversaire de mariage. Ils logent à l'hôtel. Or, durant la nuit, ils sont l'objet d'une horrible machination dans laquelle Sofia est la principale victime. Avec la complicité du gérant de l'hôtel, celle-ci est traînée de force dans un lieu où elle est violée et filmée. L'instigateur de ce méfait apparaît être une personnalité éminente de la police locale, jouissant d'un prestige acquis durant la lutte pour l'indépendance. Le couple ne peut donc déposer plainte. De plus, les événements tournent à leur désavantage : Taoufik commet un homicide involontaire tandis que son frère est tué en tentant de lui porter secours. Commence alors pour le jeune couple une fuite à travers le pays.
Yahia (Yassine Ahjam), professeur de lycée, et Wissal (Amal Essaqr), fonctionnaire à l'hôtel de ville, sont des nouveaux mariés qui rentrent chez eux à Mohammédia après une lune de miel passée à Ouarzazate. Le couple vit dans le bonheur jusqu'au jour où Wissal reçoit un coup de téléphone de son ex-fiancé (Abdeslam Bouhcini), parti à l'étranger et revenu au pays. Yahia commence à recevoir des appels anonymes qui l'informent de la soi-disant infidélité de son épouse. À chaque appel, il part vérifier si sa femme le trompe mais à chaque fois il trouve une situation normale (avec son frère au café, en consultation chez le médecin ou à la fête de fiançailles du frère), ce qui le perturbe tellement qu'il finit par la gifler suite à des soupçons infondés. Après une séparation prolongée, elle finit par demander le divorce. La séquence finale révèle que toutes les situations étaient manigancées par son ex- et elle-même pour perturber Yahia. Cependant, son amant la quitte à nouveau en lui laissant quelques billets, mais, se sentant trahie et humiliée, elle le poignarde dans le dos.
Jalal (Mourad Zaoui) est un jeune homme qui aime la belle vie tangéroise, mais la mène un peu au-dessus de ses moyens. Il multiplie les relations amoureuses grâce à ses belles paroles romantiques, mais finit toujours par soutirer de l'argent à ses amies. Souad (Amal Essaqr) est la jeune épouse et ancienne secrétaire de Hajj Abbas (Abdelkader Moutaa), entrepreneur dans le bâtiment, homme âgé, malade et impuissant, qui a un fils handicapé léger (Rabii) issu de son mariage antérieur. Dans le salon de coiffure de son amie (Amal Temmar), Jalal est séduit par le charme de Souad et lui laisse son numéro de téléphone. Souad, malheureuse et à bout de nerfs à cause de l'état de santé de son mari, appelle Jalal puis se rend chez lui et se plie à ses désirs. Les choses se gâtent lorsque Souad se rend compte qu'elle est enceinte. Elle se rend alors chez Jalal qui lui propose de garder son enfant pour pouvoir accéder à une plus grande part de l'héritage de Hajj Abbas et de tuer ce dernier pour éviter une éventuelle répudiation. Effectivement, Jalal s'introduit dans la villa de Hajj Abbas et l'asphyxie. Une nuit, Rabii et son ami aperçoivent Jalal entrer dans la villa et découvrent le meurtre d'Abbas en écoutant la discussion entre Jalal et Souad. Rabii est découvert, mais son ami s'échappe pour alerter la police. Jalal veut supprimer Rabii mais Souad s'oppose et veut poignarder Jalal qui retourne le couteau contre elle et la tue. Finalement Jalal est arrêté et jugé devant ses anciennes maîtresses en pleurs.
Imane, une jeune adolescente de 14 ans vivant à Taroudant, dans la plaine du Souss, joyeuse et férue de comédies musicales indiennes, s'ennuie et rêve de découvrir la cité balnéaire d'Agadir, non loin sur la côte atlantique. Leïla, la fille d'une voisine qui y réside, lors de l’une de ses nombreuses visites familiales à Taroudant, lui propose de s'y rendre. Une fois sur place, un tout autre monde que celui dont Imane rêvait lui est révélé…
Fragments est un bouquet d’images glanées durant ces dix dernières années rassemblant des instants familiaux, reflets de la vie et de la mort, de l’échec et de la réussite, du vieillissement et de l’exil. D’abord chronique familiale, le film se révèle être finalement la chronique d’un pays, d’une société, que Hakim Belabbes observe avec un point de vue parfois d’observateur, parfois d’acteur.
En donnant la parole à des cinéastes et à des critiques, ce documentaire s’attache, parallèlement à une approche historique, à identifier quelques mouvances qui animent le cinéma marocain et à pointer du doigt les principaux dangers qui menacent son évolution.
Marrakech : une plongée dans le monde secret et chaleureux des Gnaouas : musiciens, prêtresses et initiés du culte de possession des descendants d’esclaves marocains. Ahmed Baqbou, un des plus grands maîtres de musique gnaoua vivants, guide le spectateur dans cet univers où esprit festif, virtuosité musicale et présence de l’invisible pouvoir des génies se conjuguent avec bonheur.
Un jeune médecin se fait engager, avec un ami, au service d'un vieil avare dont le jardin renferme un trésor. Amoureux de la fille du vieil homme, le médecin veut l'empêcher d'épouser le vieillard qui lui est promis. Pour cela il lui faut être riche et il doit impérativement retrouver le trésor.
Taking the expedition of a group of Frenchmen following in the tracks of their fellow countrymen as a starting point, Bougafer 33 is a journey through time and space that tells of the battle that took place in 1933 at the foot of the Bougafer Mountain during the war Morocco fought against the French-Spanish colonial conquest. Eyewitness accounts, stock footage, written tales and songs all contribute to reinstate the history of the last resistants of the Ait Atta. An epic ordeal of fierce and highly organized battles in which women and children took part in the name of freedom.
Maarouf est un cordonnier marié à Aîcha, qui lui rendait la vie impossible en le maltraitant continuellement. Un jour, voulant assommer son mari par un marteau, Aicha a manqué son coup mais fait apparaître un génie qui expédie Maarouf dans une nouvelle vie dans la ville d'Orlando aux États-Unis d'Amérique.
Une famille maroco–américaine, ayant vécu 25 ans aux États-Unis, est obligée de les quitter après les attentats du 11 septembre 2001. Le retour au pays pose le problème du regard de l'Occident sur la culture arabo-musulmane et d'un conflit familial qui oppose modernité et traditions, à partir des positions de deux générations qui oscillent entre solidarité et éclatement.
Ali Brahma rentre pour la première fois au Maroc pour les funérailles de son père. Ce premier voyage au Maroc coïncide avec le déroulement du procès du commissaire Mustapha Tabite.
Aux portes de l'Europe, le Maroc voit arriver de plus en plus d'immigrés dont le but est souvent de se rendre vers les pays du Nord. Mais d'autres, moins nombreux, arrivent au Maroc espérant y trouver refuge. Originaires de Côte d'Ivoire, du Togo, de la République démocratique du Congo, de la Palestine ou encore d'Irak, ils ont fui leur pays d'origine. Ils sont environ mille à posséder ainsi une carte de réfugié politique, délivrée par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Mais posséder cette carte ne facilite guère la vie sur le territoire marocain.