Il y a vingt ans, Aziz et Mélanie se sont aimés et ont eu un enfant, Mehdi. Mais après quelques années, Mélanie ne supporte plus la vie au Maroc, et décide de partir en France avec son fils de 5 ans, et part avec lui à l'insu d'Aziz. Aziz ira leur rendre visite à quelques reprises, et est tenté une fois de ramener son fils au Maroc, mais y renonce. Depuis, il mène une vie solitaire d’acteur professionnel, avec le soutien de la bouteille. Quinze ans plus tard, alors qu’il a la vingtaine, Mehdi débarque au Maroc pour le retrouver et découvrir son pays. Malgré leur amour, le décalage est grand, et le fils passe peu de temps avec son père. Le père pourra-t-il comprendre ce grand adolescent instable en recherche de sensations et d’identité ? Le fossé culturel et relationnel qui les sépare pourra-t-il se combler ? Pour renouer une véritable relation, parviendront-ils à comprendre ce qui les relie et ce qui les sépare ? Comment le fils va-t-il se frayer un chemin dans un pays dont il ne connait ni la langue ni les codes, ce qui le conduira jusqu’au fond d’un cachot d’une prison marocaine ? Le père pourra s’appuyer sur ses amis, le fils sur une relation amoureuse, pour les guider dans ce labyrinthe. Finalement, un voyage vers le Sud ouvrira sur une prise de conscience et le lever symbolique du soleil, au bout de la nuit.
Dans un bidonville proche de Casablanca, une famille pauvre tente de survivre, avec un père dépressif et une mère écrasée par les tâches quotidiennes. Tarek, le plus jeune des enfants, surnommé « Yachine » (en référence à son idole, le footballeur russe Lev Yachine), est sous la protection de Hamid, son aîné, petit caïd du quartier. Un autre frère est sous les drapeaux, et le quatrième est quasi autiste. Au cours d'un séjour en prison, Hamid est gagné à la cause des islamistes radicaux. Il finit par convaincre Yachine et ses copains, Nabil et Fouad, de le rejoindre. Un imam, Abou Zoubeir, assure leur préparation physique, spirituelle et mentale. Un jour, il leur annonce qu'ils ont été élus pour devenir des martyrs d'Allah. Ils se préparent donc pour une série d'attentats-suicides prévus à Casablanca.
Amin, qui vit en France, revient au Maroc pour revoir son oncle mourant : l’homme qui l’a élevé depuis la mort de sa mère et auquel il n'a jamais pardonné sa violence et sa cruauté.
Les Yeux secs porte sur l'histoire d'un village berbère au Maroc uniquement habité par des femmes condamnées à offrir leurs charmes. Seuls des hommes dûment argentés peuvent y séjourner. Mais lorsque Mina, incarcérée durant vingt-cinq ans, revient, l'ordre des choses est perturbé : celle-ci ayant appris l'art du métier à tisser leur offre une nouvelle perspective… Ces femmes contraintes jusqu'ici de dissimuler douleur et honte, autrement dit d'avoir les « yeux secs », vont-elles s'émanciper, enfin, d'un destin tragique ?
Ramadan 1997 à Casablanca : à l'approche de son baccalauréat littéraire, Rita Belghiti et ses amis de la bourgeoisie casablancaise s'amusent en contournant les lois et interdits de la société musulmane, étudient et vont a un lycée français de la haute société casablancaise, accompagnés par leurs chauffeurs ; les garçons font des courses de voitures dans la ville.
Taoufik Raoui, brillant ophtalmologue marocain, de retour des États-Unis, s'apprête à participer à un congrès de la profession à Casablanca. Il est accompagné de sa charmante épouse, Sofia, et le couple heureux fête également son anniversaire de mariage. Ils logent à l'hôtel. Or, durant la nuit, ils sont l'objet d'une horrible machination dans laquelle Sofia est la principale victime. Avec la complicité du gérant de l'hôtel, celle-ci est traînée de force dans un lieu où elle est violée et filmée. L'instigateur de ce méfait apparaît être une personnalité éminente de la police locale, jouissant d'un prestige acquis durant la lutte pour l'indépendance. Le couple ne peut donc déposer plainte. De plus, les événements tournent à leur désavantage : Taoufik commet un homicide involontaire tandis que son frère est tué en tentant de lui porter secours. Commence alors pour le jeune couple une fuite à travers le pays.
Dans la ville de Tétouan, au Maroc, Soufiane, Malik, Allal, trois amis inséparables habitués aux petits délits, décident de devenir les Barons de la drogue.
Aziz dirige une usine de confection qui emploie une cinquantaine d'ouvrières qu'il terrorise. Le jour où sa femme découvre qu'il peut aussi être un gentleman lorsqu'il s'agit de convaincre une cliente étrangère, elle décide de lui jeter un sort.
Aux portes de l'Europe, le Maroc voit arriver de plus en plus d'immigrés dont le but est souvent de se rendre vers les pays du Nord. Mais d'autres, moins nombreux, arrivent au Maroc espérant y trouver refuge. Originaires de Côte d'Ivoire, du Togo, de la République démocratique du Congo, de la Palestine ou encore d'Irak, ils ont fui leur pays d'origine. Ils sont environ mille à posséder ainsi une carte de réfugié politique, délivrée par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Mais posséder cette carte ne facilite guère la vie sur le territoire marocain.
Sur fond de révoltes sociales au Maroc, Razzia mêle cinq destins singuliers. Ces cinq portraits fictionnels d'hommes et de femmes présentent des personnages en lutte, dont les trajectoires semblent converger vers un idéal commun de liberté.
Az’Az, enfant intelligent, talentueux et jovial, aime la vie et la liberté. Il rêve d’avoir une famille. Mais dans l’obscurité et le froid des rues, il découvre les ténèbres.
À Tanger, à la mort d’un riche entrepreneur, Moulay Hassan, sa famille et ses amis se retrouvent pour les trois jours des funérailles dans sa grande maison. Il y a là sa veuve, Aïcha, garante de la réputation de la famille, la grand-mère fantasque, Lalla Zaza, la fidèle domestique, Yacout, et les deux filles aînées, Miriam, langue de vipère obsédée par sa beauté et Kenza, professeure bigote et coincée, leurs maris et leurs enfants.
1969 : Pour se déculpabiliser de la mort accidentelle de son père, Lahcen quitte son village de l'Atlas marocain pour rejoindre son ami d'enfance, Omar, infirmier à Tanger.