Hajar et Badr sont deux enfants qui ont grandi dans la rue, une histoire qui a laissé sur eux une empreinte indélébile. À 10 ans, Hajar remplace déjà sa mère décédée et s’occupe de sa petite sœur. Badr, lui, a grandi avec son grand-père musicien gnaoui, parcourant les rues de la ville. Les deux enfants se rencontrent dans une école de cirque, lieu exigeant qui les oblige à changer radicalement. Ils commencent ainsi une nouvelle vie dont la seule voie passe… sur un fil.
Aux portes de l'Europe, le Maroc voit arriver de plus en plus d'immigrés dont le but est souvent de se rendre vers les pays du Nord. Mais d'autres, moins nombreux, arrivent au Maroc espérant y trouver refuge. Originaires de Côte d'Ivoire, du Togo, de la République démocratique du Congo, de la Palestine ou encore d'Irak, ils ont fui leur pays d'origine. Ils sont environ mille à posséder ainsi une carte de réfugié politique, délivrée par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Mais posséder cette carte ne facilite guère la vie sur le territoire marocain.
À Tanger. Abdesselam, qui vient de sortir de prison, vit chez son ami Nourredine. Un soir, il croise Marcela, une jeune femme désœuvrée dont il tombe amoureux. Très vite, ils sortent ensemble. Mais Noureddine la rencontre à son tour, et entre eux le désir passe.
Une famille maroco–américaine, ayant vécu 25 ans aux États-Unis, est obligée de les quitter après les attentats du 11 septembre 2001. Le retour au pays pose le problème du regard de l'Occident sur la culture arabo-musulmane et d'un conflit familial qui oppose modernité et traditions, à partir des positions de deux générations qui oscillent entre solidarité et éclatement.
Brisé par la perte de son enfant, Nyla Jayde, une brillante avocate de la défense, travaille sur une affaire impliquant une légende marocaine du XIV siècle, un esprit vengeur nommé « Kandisha ».
Aziz dirige une usine de confection qui emploie une cinquantaine d'ouvrières qu'il terrorise. Le jour où sa femme découvre qu'il peut aussi être un gentleman lorsqu'il s'agit de convaincre une cliente étrangère, elle décide de lui jeter un sort.
Karim (Anas El Baz) et Adil (Omar Lotfi), deux amis d'enfance, sont de jeunes oisifs au vocabulaire vulgaire, qui vivent de petits boulots et d'arnaques dans l'un des anciens quartiers européens de la ville de Casablanca (« Casa la blanche ») qu'ils ont rebaptisée « Casanegra » (« Casa la noire ») terme ironique suggéré par un chauffeur de taxi pour exprimer l'abîme entre les riches (de Casablanca) et les pauvres (de Casanegra). Karim, beau gosse bien fringué, gère un réseau d'enfants de rue qui vendent des cigarettes au détail, alors que Adil rêve de partir travailler à Malmö et cherche la somme d'argent nécessaire à son projet. Karim vit dans une famille où le père, ancien ouvrier d'une usine de traitement de poisson, est handicapé majeur, alors que Adil vit avec sa mère et son beau-père psychopathe et violent, et finit par fuir après s'être vengé en brûlant la voiture de ce dernier. Zrirek (Mohamed Benbrahim) un truand mafieux local qui se fait payer en menaçant ses victimes à l'aide d'une perceuse, leur propose de travailler pour lui. Il les envoie d'abord récupérer une somme chez Rami, un homosexuel réticent, qu'ils finissent par tabasser et voler, Dans sa somptueuse villa, Adil découvre une grosse somme qu'il cache. Karim se rend en boîte de nuit de luxe où il rencontre Nabila, la vendeuse de meubles voisine, divorcée et en quête d'amour, mais il est trahi dans son amour par ses vendeurs de cigarettes qui révèlent son vrai visage de paumé. De son côté, Adil fait fuir sa mère en province et lui remet la somme volée à la station d'autocars. Lors d'une réunion dans la boîte de nuit miteuse qu'il fréquente, Zrirek, qui s'intéresse beaucoup aux courses, leur propose de droguer un cheval gagnant pour miser sur un autre et gagner beaucoup d'argent, mais le cheval s'enfuit et dans la course-poursuite qui s'ensuit, Zrirek est blessé et arrêté par la police. La fin nous remet au début de l'histoire.
Lola, 25 ans, vit à New York où elle travaille pour la poste en rêvant d’une carrière de danseuse. Youssef, son meilleur ami, est un jeune Égyptien gay installé à New York pour y vivre comme il l’entend. C’est par lui que Lola découvre l’histoire d’Ismahan, star de la danse orientale, véritable légende au Caire. Dans le restaurant où Youssef travaille, Lola rencontre un autre Égyptien, Zack.
1960. L’histoire relate les liens solides de deux familles, l’une juive, l’autre musulmane que le destin a cruellement séparées, laissant une noble mission à l’une d’entre elles. Les liens amoureux mouvementés de deux jeunes de confession différente se voient brisés par des parents trop traditionalistes, un homme prêt à liquider ses affaires pour rejoindre les siens, un rabbin qui refuse d’être déraciné, enfin une nostalgie déchirante et époustouflante de familles embarquées dans une aventure aléatoire. Le tout est empreint et dominé par l’incertitude du lendemain, seule la bravoure des cœurs généreux saura atténuer cette psychose.
Maarouf est un cordonnier marié à Aîcha, qui lui rendait la vie impossible en le maltraitant continuellement. Un jour, voulant assommer son mari par un marteau, Aicha a manqué son coup mais fait apparaître un génie qui expédie Maarouf dans une nouvelle vie dans la ville d'Orlando aux États-Unis d'Amérique.
Dans un jeu de miroir permanent, la vie et l’œuvre de Driss Chraïbi se confondent. Comment a-t-il réussi à investir la langue de l’ancien colonisateur de façon si irrévocable, à en faire l’expression originale et sincère de ses propres racines revendiquées, et à la rendre tour à tour arabe, andalouse ou amazigh dans toute la richesse de sa propre création?
Amin, qui vit en France, revient au Maroc pour revoir son oncle mourant : l’homme qui l’a élevé depuis la mort de sa mère et auquel il n'a jamais pardonné sa violence et sa cruauté.
Le 3 avril 2004, peu après les attentats du 11 mars 2004 à Madrid, un appartement explose à Leganés avec les auteurs présumés, qui avaient agi ainsi au nom de l’islam. Cinq d’entre eux, presque tous très jeunes, étaient originaires de Tétouan, également la ville d’origine de Zouhair El-Hairan. C’est pour cette raison que le réalisateur y retourne, surpris par le rapprochement établi entre ces attaques, sa ville et sa religion. En s’appuyant sur une série de conversations spontanées avec différents personnages de la ville, Al Hamama établit une réflexion sur la relation des explosions avec l’islam, et sur la motivation des auteurs des attentats.
Dans un petit village de pêcheurs près d'Agadir. Il y a sept ans que la majorité des hommes ont péri en mer. Depuis ce jour, les femmes sont tristes et le village se meurt.
Ali Brahma rentre pour la première fois au Maroc pour les funérailles de son père. Ce premier voyage au Maroc coïncide avec le déroulement du procès du commissaire Mustapha Tabite.