Amine Bertale est un flic, son nom est ZERO. Mais ZERO ne l’est pas que de nom. Au-delà de ce qualificatif désobligeant, c’est l’incarnation de la vie insensée et vide d’un flic peu ordinaire aux prises avec son alcoolisme et de son complexe d’infériorité ; surtout hanté par des peurs qui trouvent leurs sources dans un passé tumultueux. Fils d’un ancien agent des forces auxiliaires, devenu agressif, presque dépressif parce que cloué dans un fauteuil roulant et d’une mère quasi inconnue, ZERO passe son temps à arpenter les rues et les bars mal famés et bruyant de Casablanca en compagnie de sa seule amie, Mimi, une jeune prostituée. Sa vie de flic encore moins reluisante, se résume à enregistrer des plaintes à longueur de journée et à rendre des comptes à ses supérieurs sur les activités extra, liées à leur vie de mafia. Mais cette vie passive, sans but et raison, lorsqu'elle croise le chemin de Aïcha Baidou à la recherche de sa fille engloutie dans cette ville pervertie par l'argent, connaitra une mutation non pas en celle d'un héros, mais en celle d'un être humain assoiffé de rédemption.
Mikhi, marginal vivant au sommet d'un incinérateur, tombe amoureux de Rita. Celles-ci est enchainée par ses quatre frères qui font des braquages. Le commissaire Daoud, surnommé le « pitbull du système », est à la poursuite des malfrats.
Le 11 juin 1986, jour de la rencontre Maroc-Portugal à la Coupe du monde de football, le policier Daoud est envoyé surveiller un pont sous lequel le roi Hassan II pourrait passer dans la journée.
Fan du groupe musical marocain Nass El Ghiwane, Izza Génini a encouragé le réalisateur marocain Ahmed El Maânouni à filmer les concerts de ce groupe musical. Le réalisateur marocain suit alors Nass El Ghiwane dans plusieurs concerts au Maghreb (Maroc, Tunisie) et en France puis décide d'aller plus loin et filme les musiciens dans leur intimité. Le résultat est ce docufiction musical retraçant des thèmes sociaux variés (l’espoir, le rire, la souffrance, la révolte...).
Tahar est un vieil homme que plus grand chose ni personne n'intéresse. Tout ce qu'il souhaite, c'est retourner sur la tombe de sa femme, à l'autre bout du Maroc. Il rencontre par hasard le jeune Driss, à la recherche lui de sa mère disparue. Les deux hommes décident de faire la route ensemble, en bus, en side-car, en bateau.
Sur fond de révoltes sociales au Maroc, Razzia mêle cinq destins singuliers. Ces cinq portraits fictionnels d'hommes et de femmes présentent des personnages en lutte, dont les trajectoires semblent converger vers un idéal commun de liberté.
Dans la ville de Tétouan, au Maroc, Soufiane, Malik, Allal, trois amis inséparables habitués aux petits délits, décident de devenir les Barons de la drogue.
Une rébellion intérieure du jeune Messaoud, opprimé à la fois par son milieu familial et par une société sclérosée. Il s'engagera progressivement sur la voie de la délinquance qui le mènera vers une fin tragique...
Le photographe français Albert Tueis, âgé de 70 ans, prépare une exposition regroupant l'intégralité de ses œuvres photographiques. Seulement, il lui manque des photos qu'il avait pris à l'âge de 19 ans, pendant qu'il était photographe pour l'armée française à l'époque la guerre d'indépendance du Maroc, et qui ne furent jamais publiées. Pour compléter la rétrospective de sa carrière, Albert retourne au Maroc à la recherche des négatifs qu'il croit être enterrés en toute sécurité dans le pays. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et le photographe se retrouve confronté aux démons de son passé...
Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. À sa sortie de prison, l’aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s’installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.
À Tanger, à la mort d’un riche entrepreneur, Moulay Hassan, sa famille et ses amis se retrouvent pour les trois jours des funérailles dans sa grande maison. Il y a là sa veuve, Aïcha, garante de la réputation de la famille, la grand-mère fantasque, Lalla Zaza, la fidèle domestique, Yacout, et les deux filles aînées, Miriam, langue de vipère obsédée par sa beauté et Kenza, professeure bigote et coincée, leurs maris et leurs enfants.
Lola, 25 ans, vit à New York où elle travaille pour la poste en rêvant d’une carrière de danseuse. Youssef, son meilleur ami, est un jeune Égyptien gay installé à New York pour y vivre comme il l’entend. C’est par lui que Lola découvre l’histoire d’Ismahan, star de la danse orientale, véritable légende au Caire. Dans le restaurant où Youssef travaille, Lola rencontre un autre Égyptien, Zack.
Dans un petit village de l'Atlas, dans le Nord-Est marocain, le mariage de Zeinab ressemble bien peu à une fête puisque son époux a décidé, avec quelques autres, de partir le lendemain pour entrer clandestinement en Espagne. Aucune possibilité ne leur est offerte au village. Quelques semaines plus tard, Zeinab se rend compte qu'elle est enceinte. Décidée à attendre son mari et sous la pression de sa belle-mère, elle décide alors d'endormir le fœtus selon une vieille tradition de magie blanche très répandue dans le monde rural maghrébin. Mais le temps passe et l'espoir d'un retour s'amenuise de plus en plus.