En 1990, un tremblement de terre dévaste le nord de l'Iran. Un cinéaste, accompagné de son fils, revient sur les lieux qui furent ceux du tournage de son film précédent.
Seyed (Behrouz Vossoughi) est un toxicomane qui effectue de petits boulots dans un théâtre pour subvenir à sa forte dépendance. Un jour, il reçoit la visite d'un vieil ami, Ghodrat (Faramarz Gharibian), pour qui il était un modèle et un protecteur à l'adolescence. La police vient de tirer sur Ghodrat lors d'un vol à main armée qui a mal tourné et il cherche un endroit sûr où dormir provisoirement. Par conséquent, il se réfugie chez la seule personne en qui il peut avoir confiance, Seyed. Cependant, il se rend compte que le Seyed qu'il connaissait est bien loin de l'actuel Seyed. Bien qu'ils soient tous deux heureux de se retrouver après tant d'années, Ghodrat est complètement choqué de voir Seyed, autrefois responsable des cours dans une école secondaire du quartier, devenu toxicomane et vivant dans un tel état de délabrement physique et social.
Abbas, ancien combattant volontaire de la guerre Iran-Irak, vient suivre un traitement médical à Téhéran. Les analyses révèlent la présence d’un éclat d’obus près de son artère. Il est immédiatement envoyé dans une clinique spécialisée à Londres, accompagné de son ancien commandant. Mais à l’approche du nouvel an, ils doivent affronter la bureaucratie locale et le mépris du directeur de l’agence de voyages.
Le film est au sujet des étapes de mûrissement du personnage Lateef, et son penchant silencieux pour une réfugiée afghane, Bārān, sur le chantier de construction où il travaille. Il est important de décrire le travail laborieux sur le chantier pour bien apprécier le film. Au moment du déroulement de l’histoire, en 2001, il y a beaucoup de réfugiés afghans en Iran à cause de la guerre avec la Russie et aussi en raison de la dictature du régime Taliban. Il y a de nombreux Afghans qui travaillent sur le chantier pour un plus petit salaire que les travailleurs iraniens. En Iran, des réfugiés afghans ne sont pas autorisés de rester nulle part sauf dans les camps des réfugiés à moins d’une autorisation, alors qu’ils ont toujours besoin de se déplacer entre le camp et le chantier de travail. Les réfugiés afghans ont aussi besoin d’un permis pour travailler au pays mais il est difficile de l’obtenir. Donc, beaucoup d’afghans travaillent illégalement comme nous voyons dans le film.
C'est l'histoire d'une petite famille iranienne. La mère travaille à l'usine et son fils Ehsan dans un magasin tandis que sa sœur Yalda, qui est maladivement timide et a une prothèse de jambe, reste à la maison. La mère désespère de pouvoir marier sa fille, tandis qu'Ehsan qui aspire à être artiste, rève de quitter l'Iran. Yalda, quant à elle, rève en secret de Reza, le meilleur ami de Ehsan.
Des élèves répondent aux questions d'Abbas Kiarostami, sur le déroulement des devoirs à la maison. Il leur demande pourquoi ils n'ont pas fait leurs devoirs. On apprend également que pour ces mêmes enfants le mot punition a un sens tandis que celui de récompense n'en a aucun.
Un homme désespéré d’une quarantaine d’années au volant d'une 4x4 se met en quête de quelqu'un qui accepterait, contre rémunération, de l’enterrer après qu'il se sera suicidé. Dans la banlieue de Téhéran, il rencontre une série de personnages, dont un soldat, un séminariste et un taxidermiste du musée d'histoire naturelle. Chacun monte dans la voiture et réagit à sa proposition de manière différente, donnant lieu à des dialogues aux contours sous-jacents poétiques ou philosophiques. Le troisième accepte le travail, toutefois il pousse l'homme à réfléchir sur sa décision en lui racontant des récits qui sont autant d'hymnes à la vie. Ils conviennent de se retrouver le lendemain matin. Si l'employé du musée trouve l'homme mort, alors il l'enterrera, mais il doit bien s'assurer qu'il n'est pas simplement endormi (il a prévu de se suicider en avalant des somnifères).
Au Kurdistan iranien, la sœur aînée d'un groupe de gosses miséreux accepte d'épouser un Irakien, en échange du financement de l'opération qui sauverait la vie à son petit frère. Mais la famille du futur époux refuse, et leur offre un mulet en échange. Le frère aîné repart alors vers l'Iran avec le malade, mais le temps presse...
Une équipe de cinéma s'installe, parmi les oliviers, dans un village du nord de l'Iran qui vient d'être dévasté par un tremblement de terre. Keshavarz, le réalisateur du film, qui s'intitule Et la vie continue, est à la recherche de ses acteurs.
Après un an loin de son mari, Golrokh Kamali revient à son mari, Nasser Moasser à Téhéran. Suite à un blanchiment d'argent d’une somme de soixante-dix millions Rials, Javad, l’associé de Nasser, s’est enfui. Nasser doit en subir les conséquences et se retrouve prisonnier.
Un immeuble résidentiel dont le ou les propriétaires sont inconnus, est habité par un nombre de locataires. Depuis longtemps aucune rénovation n’a été faite dans les appartements et il est vraiment temps de le faire. Mais la négligence de l’agent immobilier, Abbas Agha, qui a l’intention d’en prendre possession, retarde les travaux à tel point qu’un beau jour l’immeuble finit par s’effondrer sur la tête des locataires et tombe en mille morceaux.
Amiro est un jeune orphelin qui grandit dans la ville pétrolière iranienne d'Abadan. Pour survivre, il travaille, et multiplie les petits métiers. Avec d'autres enfants des rues, il court, après des trains, dans la ville. Lui aime aussi appeler au loin les bateaux, en les suppliant de le prendre à bord, et les avions qui s'envolent. Amiro se rend compte que pour parvenir à exaucer ses rêves, il faut qu'il aille à l'école.