Au début des années 1960 dans le sud de l'Iran, où sont situés les principaux puits de pétrole du pays, une famille, dont le père est parti travailler au Koweït, tente de survivre. Ismaël, le fils, aide sa mère à subvenir à leurs besoins. Jusqu'où est-il prêt à aller pour secourir ses proches ?
Au Kurdistan iranien, la sœur aînée d'un groupe de gosses miséreux accepte d'épouser un Irakien, en échange du financement de l'opération qui sauverait la vie à son petit frère. Mais la famille du futur époux refuse, et leur offre un mulet en échange. Le frère aîné repart alors vers l'Iran avec le malade, mais le temps presse...
En l'absence de la mère chèvre, le grand méchant loup pénètre dans la maison et tente de dévorer les chevreaux. Tous se défendent, mais il en avale deux. Les chevreaux sont finalement secourus par leur famille.
Le film commence dans un centre de maternité à l'hôpital. Pendant le défilé du générique, on entend une femme accoucher. Une petite fille vient de naître. À la porte de la maternité, une mère vient s'enquérir de l'état de sa fille, Solmaz Gholami, et de l'accouchement. Au travers du judas, une infirmière lui apprend que sa fille vient tout juste de donner naissance à une petite fille. La grand-mère ne peut le croire et se fait répéter cette nouvelle car l'examen d'échographie indiquait que le bébé serait un garçon. Paniquée à l'idée que son gendre va automatiquement demander le divorce, elle demande à la sœur de Solmaz d'appeler son oncle.
Khorshid, un garçonnet de 10 ans, vit avec sa mère dans un village du Tadjikistan. Il est aveugle. Nadereh, la petite protégée du luthier chez qui il travaille, l'accompagne chaque jour. Elle est son regard. Khorshid lui, vit et découvre la vie au travers des bruits de la ville, qui l'entraînent parfois jusqu'à se perdre.
Dans un quartier pauvre de Téhéran, des familles se sont unies pour révéler au bureau de l'Aide sociale qu'un de leurs voisins ne laisse jamais sortir ses enfants. Une assistante sociale est chargée de l'enquête. On découvre alors que deux fillettes de 11 ans, des jumelles, vivent derrière des barreaux dans leur maison depuis leur naissance. Argument du père : « Mes filles sont comme des fleurs. Il ne faut pas les montrer au soleil, sinon elles se faneraient vite. » Les deux filles finissent par être libérées par l'assistante sociale et commencent alors un voyage dans le monde extérieur dont elles ignorent encore tout. Leur rêve est de posséder une pomme. Au cours de leur périple, elles rencontrent un garçon qui leur fait miroiter le don d'une pomme, qu'il balance au bout d'une ficelle juste hors de leur portée.
Un homme désespéré d’une quarantaine d’années au volant d'une 4x4 se met en quête de quelqu'un qui accepterait, contre rémunération, de l’enterrer après qu'il se sera suicidé. Dans la banlieue de Téhéran, il rencontre une série de personnages, dont un soldat, un séminariste et un taxidermiste du musée d'histoire naturelle. Chacun monte dans la voiture et réagit à sa proposition de manière différente, donnant lieu à des dialogues aux contours sous-jacents poétiques ou philosophiques. Le troisième accepte le travail, toutefois il pousse l'homme à réfléchir sur sa décision en lui racontant des récits qui sont autant d'hymnes à la vie. Ils conviennent de se retrouver le lendemain matin. Si l'employé du musée trouve l'homme mort, alors il l'enterrera, mais il doit bien s'assurer qu'il n'est pas simplement endormi (il a prévu de se suicider en avalant des somnifères).
Leila et Reza forment un couple moderne iranien, et sont contents de leur mariage récent. Un jour, Leila apprend qu’elle ne pourra pas concevoir un enfant. La mère de Reza insiste sur le fait que son fils unique doit avoir un enfant. Malgré le consentement de Reza pour ne pas en avoir, sa mère lui suggère de se marier avec une autre femme. Il refuse catégoriquement cette idée. La mère le pousse inlassablement à le faire. Leila étouffe entre les deux mondes. Un moment, elle est transportée par la joie de passer un temps avec Reza et le moment d’après tiraillée par sa belle-mère obsédée. Ce qui s’ensuit est une histoire extraordinaire.
Deux camarades de classe, Nargues et Nasrin, se rencontrent dans une fête d’école. Elles apprennent qu’elles sont, en fait, des jumelles. Leur père compositeur s’est séparé de leur mère tailleur sans leur dire un mot de tout ça. Une des deux fillettes vivait avec leur mère et l’autre avec leur père.
Une équipe de cinéma s'installe, parmi les oliviers, dans un village du nord de l'Iran qui vient d'être dévasté par un tremblement de terre. Keshavarz, le réalisateur du film, qui s'intitule Et la vie continue, est à la recherche de ses acteurs.
Au cours de son voyage en occident, Mirza Ebrahim Khan Akkās Bāshi, « photographe en chef » (Mehdi Hashemi), qui rêve de se marier, à son retour, avec sa bien-aimée, Atyeh, découvre le cinématographe et s’y attache particulièrement.
Mahtab, la sœur de Mahrokh, est en route avec son mari et ses deux enfants de la région au bord de la mer Caspienne vers Téhéran pour rapporter le miroir précieux, héritage familial de la nouvelle mariée, à la noce. Sur la route, une villageoise les rejoint dans leur voyage.
Afin de préserver le patrimoine de la musique iranienne, un commerçant de productions culturelles, tente de faire enregistrer des disques de musique traditionnelle dans leurs radifs orignaux des dastgâhs, les systèmes modaux différents de la musique traditionnelle de l’Iran.