Le documentaire aborde l'histoire vraie du joueur de tennis égyptien Anwar el-kamony qui a combattu l'échec de la moelle osseuse pendant des années, réussissant finalement à revenir au tennis. C'est une histoire de forte volonté et d'esprit étonnant qui a simplement rendu l'impossible possible. La durée du documentaire est de 55 minutes. Ses revenus seront entièrement consacrés au soutien de l'Institut national d'oncologie.
Un cuisinier, Yehia, et ses deux fils, Refaat et Galal, prennent en charge des repas et banquets pour des fêtes. Les deux fils hésitent entre succéder à leur père ou partir à l’étranger. Lors d’un mariage, des désirs amoureux, légitimes et illégitimes, s'entremêlent aux festivités et à l'art culinaire déployé par Yehia et ses fils, tandis qu'un homme d'affaires de la région et son épouse, cousine des cuisiniers, proposent de racheter leur commerce.
Égypte, 2013. Le président égyptien Mohamed Morsi, membre des frères musulmans et démocratiquement élu un an auparavant (après la révolution du printemps arabe de 2011), est renversé par l'armée au lendemain d'une manifestation massive contre le pouvoir et les frères musulmans. Le film prend place pendant les contre-manifestations de soutien au président déchu et aux frères musulmans, réprimées par la police. L'action se déroule dans un fourgon de police où sont internés pendant une journée des citoyens de toute tendance politique : des citoyens soutenant la police arrêtés par erreur, et des frères musulmans ou sympathisants. Des affrontements violents se déroulent dans ce huis clos (d'où le titre du film), révélant petit à petit des personnalités moins caricaturales.
Trois histoires croisées, avec en arrière-plan la Révolution égyptienne de 2011 : l'histoire d'un officier de sécurité d’État, celle d'un présentateur de télévision entraîné au milieu des événements, et celle d'un ingénieur. Le film explore l'angoisse d'un peuple dont le pays a radicalement changé, dans une atmosphère de terreur et d'incertitude caractérisant les derniers jours de règne de Moubarak.
Le film traite de la Révolution égyptienne de 2011 jusqu'à la revolution du 30 juin 2013 contre Mohamed Morsi, et notamment des manifestations s’étant déroulées Place Tahrir.
Khaled retourne à Alexandrie après des années passées à voyager. Tout d’abord, il ne parvient pas à comprendre comment sa ville natale a pu changer autant durant son absence. Il découvre qu’il est trop tard pour renouer avec son ancien amour et que sa relation avec son père, déjà âgé, est définitivement rompue. Il traîne dans les rues et rencontre ainsi la scène artistique underground : chanteurs de hip-hop, skate-boarders, artistes de graffitis… Avec des ressources limitées, il tente d’encourager ce mouvement et d’attirer l’attention sur les diverses facettes de sa ville.
Faysa, Seba et Nelly, trois femmes égyptiennes d'aujourd'hui, issues de milieux sociaux différents, régulièrement victimes de harcèlement sexuel (que ce soit dans le bus, le fameux 678, dans les rues du Caire ou au téléphone) s'associent pour combattre ce qui, si l'on en croit les statistiques, constitue un fléau national. Face à leur détermination, un inspecteur anticonformiste mène l'enquête.
Zelal est une invitation à plonger dans le monde de la psychiatrie et de la folie, en Égypte. Le film part à la rencontre de ces patients ordinaires, enfermés dans des hôpitaux par la société égyptienne, et offre davantage qu’un voyage au cœur de leur monde obscur. Les hôpitaux finissent par être le seul endroit que les patients envisagent, pas parce qu’ils sont réellement « fous » mais parce qu’ils craignent le monde extérieur. Le film oblige ainsi les spectateurs à remettre en question leurs préjugés et leurs interprétations, nous rappelant que, dans une société qui ne supporte pas la différence, la liberté est précaire.
Amal, une jeune chrétienne de 18 ans, vit dans un quartier pauvre du Caire. Elle tombe amoureuse de Tarek, un musulman. Mais ces deux jeunes gens ne peuvent se marier, car interdit dans le pays. Et quand Amal découvre qu'elle attend un enfant, elle est confrontée à un choix terrible, subir un avortement illégal en Égypte ou partir clandestinement en Europe.
Honayn’s Shoe est un conte traditionnel animé racontant la quête d’un nomade perdu dans le désert, avec son chameau, parti à la recherche de sa chaussure perdue.
Le Caire. Hebba (Mona Zaki), animatrice télévisée en vogue, diffuse un talk-show nocturne sur Sun TV. D'humeur banale et anodine au départ, les émissions finissent par devenir un terrible tableau de la condition féminine en Égypte, sur fond de désagrégation morale et d'obscurantisme religieux conjugués. Ce qui n'a pas l'air de plaire à tout le monde, et, en premier lieu, au compagnon de Hebba, Karim (Hassan El Raddad), qui envisage de gravir l'échelon suprême, en tant que journaliste officiel…