Yobi est une renarde à cinq queues (cinq et non neuf comme dans la légende d'origine) qui, comme tous ceux de son espèce, peut vivre un millier d'années. Elle vit sur une colline depuis des siècles, mais, un jour, est contraint d'aller vivre parmi les humains. Elle prend pour cela la forme d'une jeune fille. Yobi sympathise rapidement avec Geum-ye, un garçon solitaire et le souffre-douleur de sa classe. Mais Yobi est traquée par un chasseur de renards qui dispose lui aussi de pouvoirs peu communs.
Les tremblements de terre en Corée du Centre s'avèrent être le travail de Yongary, un reptile préhistorique qui se nourrit d'essence. Il émerge alors et détruit Séoul.
Une équipe d’archéologues met au jour les ossements fossilisés d'un gigantesque dinosaure 50 fois plus grand qu’un tyrannosaurus rex. Un vaisseau alien apparaît dans l'orbite terrestre et ressuscite la créature afin de s'en servir pour dominer le monde.
Yeong-soo et Min-jeong, la quarantaine, sans occupation notable, vivent en couple, chez lui. Leur relation dépérit depuis qu'ils ont décidé d'arrêter de boire. Elle boit sans lui dans certain débit de boisson. Après une scène, elle décide d'arrêter de se fréquenter, et retourner habiter chez elle. Il souffre de cette séparation, en témoigne une douleur à la jambe, qui exige un grand pansement, des béquilles, et entraîne une sorte de dépression. Pendant qu'il la cherche, croit la retrouver, rêve d'une reprise, elle est le plus souvent dans un bar à lire un roman et à boire un peu. Un homme disponible s'intéresse à elle, engage la discussion, et commence une relation tendue. Elle prétend qu'elle est sa jumelle, et ne peut avoir aucun souvenir. Ils se revoient, puis se séparent. Un autre homme, cinéaste, disponible... Enfin, Yeong-soo finit par la rencontrer, et accepte son jeu ou son amnésie. Et ils recommencent pour la première fois. Des individus, isolés, esseulés, absents, vivent mal leur manque de relation, se croisent, sans souvenir avoué, sans espoir d'avenir, dans le présent, à tâtons, «ivres d'amours et de virtualités» (Mathieu Macheret) .