Tano, adolescent turbulent, est envoyé dans le sud du Chili, chez son père qu’il n’a pas vu depuis plusieurs années. Au lycée, il fait la connaissance de Cheo, jeune garçon timide d’origine mapuche, malmené par les autres élèves. Ils se lient d’amitié, chacun apprenant à dépasser ses difficultés grâce à l’autre. Si Tano canalise progressivement sa colère, Cheo quant à lui trouve la force de revendiquer son identité amérindienne. Tous deux s’impliquent alors dans la défense du territoire Mapuche...
Santiago du Chili. Isadora (Bélgica Castro) et Enrique (Alejandro Svieveking), deux retraités, vivent leurs derniers jours dans leur bel appartement, entourés de magnifiques bibelots, de tableaux, de livres et de deux vieux chats. Une nouvelle panne d'ascenseur perturbe pourtant le cours de leur existence, déjà contrariée par les signes d'une affection dégénérative qui frappe Isadora. Toutefois, l'appel téléphonique de sa fille Rosario (Claudia Celedón), revenue du Pérou avec une nouvelle compagne, Béatriz (Catalina Saavedra), suscite de bien plus grandes inquiétudes. Cocaïnomane, Rosario, sous des prétextes futiles - la vente de savonnettes naturelles - cherche, en réalité, à déloger sa mère, au moyen d'un contrat dûment rédigé.
Le film montre un vieil ours qui sort tous les jours de sa maison vide, pour jouer d'un petit orgue de Barbarie au coin d'une rue de la ville qu'il habite. Lorsqu'il joue de l'orgue une boîte de théâtre de marionnettes mécanique se met en action et raconte l'histoire de sa famille, qui a vécu heureuse jusqu'à ce qu'un cirque l'emmène loin de sa femme et son fils.
Vicente, un étudiant en vacances d'été à la mer dans la maison de famille, passe ses journées à boire et à flirter. Une nuit, il s'entasse dans une voiture avec de nouveaux amis qui provoquent un accident mortel. Affecté de troubles de mémoire et les autres présentant des témoignages contradictoires, Vicente se retrouve empêtré dans une affaire criminelle et un système corrompu qui protège le conducteur réel, le fils d'un éminent politicien.
Alejandro et ses parents ont quitté Tocopilla pour s'installer à Santiago. Alors que son père souhaite qu'il devienne médecin, le garçon rêve de devenir poète. Après avoir quitté sa famille, il fréquente les milieux artistiques et rencontre notamment les poètes Enrique Lihn, Nicanor Parra et Stella Díaz Varín.
Bruno, un architecte reconnu, marié et père d'un petit garçon, ne sait plus où il en est et a beaucoup du mal à se concentrer sur son nouveau projet. Pour réparer la panne d'inspiration, il rencontre, Fernando, un jeune professeur d'histoire, un excellent guide touristique, avec qui il va travailler. Ce professeur étant ouvertement gay, la romance entre ces deux hommes va alors naître…
En ayant pour fil conducteur le rapport à l'eau qu'entretient le Chili, le film évoque des épisodes historiques chiliens tels que l'histoire des Amérindiens de Patagonie (Kawésqar, Tehuelches, Selknam, Mánekenk, Yagan) qui ont été massacrés, déportés, déculturés et dont il ne reste de nos jours que de rares descendants, et le Coup d'État du 11 septembre 1973 et la répression qui a suivi durant le régime militaire d'Augusto Pinochet.
Le film est structuré à la façon d'un jeu vidéo, le héros du film ayant plusieurs missions enchaînées à accomplir, celle-ci seront soit réussies, soit ratées. La première scène nous montre la femme mitraillette (Fernanda Urrejola) opérant un massacre dans un magasin, l'une des victimes est un homme-orchestre qui tombe sous les yeux de son fils. Che Longana, (Jorge Alis), un mafioso local cherche à supprimer son ancienne petite amie qui l'a quitté et humiliée. On ne connaît que son surnom, "la femme-mitraillette", référence à son habileté dans le maniement des armes à feu. À la suite d'un concours de circonstances, Santiago Fernández, le disc-jockey de la boite, (Matías Oviedo) où les membres du gang ont leurs habitudes se retrouve chargé du contrat d'exécution de la femme-mitraillette. Après plusieurs péripéties il la trouvera mais ne parviendra pas à la capturer, elle lui laissera cependant la vie sauve. Devant son échec les hommes de Che Longana prennent la mère de Santiago en otage. Santiago s'allie à la femme mitraillette pour supprimer Che Longana mais le plan échoue. Santiago revient alors armé jusqu'aux dents fait un massacre et libère la femme mitraillette. Alors qu'ils s'apprêtent à partir tous les deux, un jeune homme-orchestre reconnait la femme qui a tué son père, lui tire dessus et la blesse. Santiago l'empêche de répondre au tir. Elle reprend sa voiture mais empêche Santiago de monter avec elle. Le dernier plan du film voit les deux véhicules s'éloigner, et la mention : "Game Over" apparaît sur l'écran.
La première année du gouvernement de l'Unité populaire, au Chili, après l'élection de Salvador Allende à la présidence de la République en septembre 1970.
Chronique de la gauche chilienne jusqu'à la victoire de l'Unité populaire avec l'élection de Salvador Allende à la présidence de la République en septembre 1970.
En octobre 1972, engagé dans l'action du gouvernement d'Unité populaire tout en étant conscient des erreurs que celui-ci commet face à une droite soutenue par des sociétés multinationales américaines, le chef de la police est confronté au coup de force tenté par l'opposition agissant avec l'aide de mouvements fascistes.