« Asientos » signifie « chose acquise, décidée ». C’est sous cette forme de « Asientos », ou licences, que l’Espagne du XVI siècle confiait aux négriers européens l’organisation de la traite des esclaves. Cent ans se sont écoulés depuis qu’a pris fin la déportation d’Africains vers le Nouveau monde. Le film raconte l’histoire d’un jeune Africain traumatisé par la violence qu’il voit encore aujourd’hui. Pour y échapper, il se réfugie dans l’imaginaire et se rend à l’île de Gorée. Ce voyage au cœur de la douleur et de la souffrance, à travers des lieux vides mais pourtant chargés de mémoire, est une suite de questionnements.
Un drame inspiré par la vie tragique de la fameuse chanteuse camerounaise Beti Beti (Béatrice Kempeni), qui interprète son propre rôle à la fin du film.
Une succession de courtes comédies inspirées de la sagesse populaire qui se moque de la manie des noirs qui veulent imiter les habitudes des blancs. Par exemple, un jeune garçon saute d'un grand arbre avec un parapluie pensant parvenir à ce que font les parachutistes à la ville. Un commerçant lourdement endetté meurt soudainement, avec l'aide de sa femme, avant de rendre l'argent qu'un ami lui a prêté. Une villageoise insiste auprès de son mari pour obtenir des souliers dont elle n'a nul besoin.
Après avoir refusé les avances sexuelles du chef du village et bravé l’autorité de son père, une jeune femme fuit la maison et gagne la ville. Elle y retrouve des membres de sa famille et tente de commencer une nouvelle vie. Elle entre au lycée, se fait des amis.
Ngando et Ndomé s'aiment. Ngango voudrait épouser Ndomé mais sa famille lui rappelle qu'il dois s'acquitter de la dot. Malheureusement, Ngando est pauvre et ne peut se conformer à la tradition. Ndomé, enceinte, donne le jour à une petite fille. Selon la tradition du village, elle doit prendre un mari qui a les moyens de payer la dot. Ndomé, l'oncle de Ngando qui a déjà trois femmes stériles este choisi. Désespéré, le jeune homme enlève son enfant le jour de la fête traditionnelle.