Le Dr. Fuhrmann, médecin pathologiste, a des idées sur la vie qui apparaissent excentriques et qui peuvent offenser sa famille et son entourage professionnel, lui amenant des problèmes. Son grand opposant est le Dr. Böck, chirurgien, qui est toujours sur son chemin. C'est pourquoi Fuhrmann essaie toujours de lui trouver une faute professionnelle.
L'Anschluss vient d'avoir lieu. Un soldat allemand entre dans la boucherie de Karl Bockerer et demande en berlinois une bockwurst, au bout d'une conversation difficile, il lui sert une portion de Leberkäse.
Le film montre cinq exemples de travail physique intense dans des conditions extrêmes dans différents lieux dans le monde. Il est divisé en cinq épisodes qui se déroulent en Ukraine, en Indonésie, au Nigeria, au Pakistan et en Chine. Les personnes filmées parlent dans leurs langues d'origine : pachto, yoruba, allemand, anglais, igbo, indonésien, javanais, mandarin, russe.
Georges et Anne sont octogénaires. Professeurs de musique à la retraite, ce sont des gens cultivés qui aiment la musique classique. Leur fille Eva, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elle est hémiplégique. Dans le huis clos de leur appartement parisien, l’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve par la dégradation de l’état de santé d’Anne, car Georges lui a promis de ne jamais la renvoyer à l'hôpital.
Le petit-bourgeois Heinz Bösel et le yuppie ambitieux mais honnête Kurt Fellner, qui parle sans arrêt pour étaler sa culture, vérifient au nom de l'office de tourisme de Basse-Autriche le respect des règles d'hygiène et de la législation commerciale dans les auberges.
Un vieux narrateur raconte rétrospectivement l'histoire d'un village de l'Allemagne du nord à la veille de la Première Guerre mondiale, dans lequel il fut instituteur dans sa jeunesse.
Schlüter, un millionnaire geheimerrater excentrique et débonnaire, veut étudier les gens. Il participe sous le nom de Schulze au grand concours qu'organise sa société qui porte son nom. Schulze remporte le second prix : un séjour de dix jours au Grand Hôtel à Bruckbeuren dans les Alpes. Schlüter y va déguisé en pauvre homme pour voir comment on réagit face à un tel homme dans cet environnement. Il est accompagné de Johann, son majordome, qui jouera un riche armateur et fera mine de ne pas le reconnaître.
À l'instar de nombre d'autres, trois femmes moldaves quittent tout, même leurs enfants, et ce au péril de leur vie, pour tenter de rejoindre l'Europe de l’Ouest afin d'y trouver ce travail qui fait défaut dans leur Moldavie sinistrée économiquement. Après avoir donné tout leur argent à des passeurs, elles se retrouvent employées comme femmes de ménage, qui en Autriche, qui en Italie. Espérant une régularisation de leurs "papiers" et subsistant dans l'illégalité, elles sont perpétuellement angoissées et vivent dans la crainte d'une arrestation et de leur expulsion vers la Moldavie et leur retour dans leur petit village natal.
Brenner, ancien policier devenu détective privé, est bénévole dans l'association "Les Sauveteurs de la Croix". La concurrence de la "Ligue de Sauvetage" leur chipe de plus en plus de blessés, afin de recevoir plus d'argent de la ville de Vienne. Ensemble avec son collègue Berti, il roule à travers les rues de Vienne pour amener la victime à l'hôpital le plus rapidement possible.
Un couple (Anna, Georges), leur fils (lui aussi s'appelle Georges) et leur chien partent passer quelques jours dans leur maison de campagne près d'un lac.
Le documentaire fournit des images sur le fonctionnement des plus grandes industries agroalimentaires européennes que ce soit dans le domaine de la production des fruits et légumes que dans celle de la viande. Ni musique ni commentaire ne viennent accompagner les séquences filmées. Le décor est constitué de champs, d'usines, d'abattoirs, et le réalisateur utilise de longs plans fixes y compris pour filmer les ouvriers en train de manger.
Avec We Feed the World, le documentariste Erwin Wagenhofer propose aux spectateurs un regard sur l'agriculture mondiale moderne. En passant par la Roumanie, l'Autriche, le Brésil, la France et l'Espagne, son enquête se focalise sur la manière dont est fabriqué ce qui arrive dans notre assiette. Il montre que la domination du Nord sur le Sud est prégnante. Comment est-il possible qu'en Afrique l'on achète des produits européens ou asiatiques comme le poulet thaïlandais ? Le réalisateur présente une face peu connue de la mondialisation : en achetant un poulet industriel, on contribue au défrichement de l'Amazonie car le Brésil déforeste pour cultiver le soja qui sert à nourrir les volailles élevées en batterie (90 % de la production de soja du Brésil est exportée). Le documentaire souligne également la différence entre industrie agroalimentaire et petite exploitation. We Feed the World adopte un style « coup de poing » visant à éveiller les consciences.