Ambros Lutz retourne dans son village natal, Maria Schnee, après des années. Il est ingénieur et construira un barrage à Maria Schnee. Au début, il se fait des ennemis parmi les villageois, qui doivent être réinstallés. Surtout, Crispin Sagenbacher s'oppose à la vente de son terrain, demande enfin des prix usuraires et ne cède que lorsque Ambros lui propose de lui permettre de gérer la cantine du chantier. À son tour, Crispin attise la colère des travailleurs de la construction, car il réclame des prix trop élevés pour les boissons et les aliments.
Le chirurgien Thomas Reiter fuit après la mort d'un jeune patient, dont il se sent coupable, dans un monde imaginaire où tout est possible. Il est un cow-boy dans le Far West, où il y a des limites claires entre le bien et le mal et la vie n'est pas complexe. Il cavale en hors-la-loi à travers la prairie, sauve les femmes de leurs maris brutaux, braque les banques et se laisse aller.
Avec We Feed the World, le documentariste Erwin Wagenhofer propose aux spectateurs un regard sur l'agriculture mondiale moderne. En passant par la Roumanie, l'Autriche, le Brésil, la France et l'Espagne, son enquête se focalise sur la manière dont est fabriqué ce qui arrive dans notre assiette. Il montre que la domination du Nord sur le Sud est prégnante. Comment est-il possible qu'en Afrique l'on achète des produits européens ou asiatiques comme le poulet thaïlandais ? Le réalisateur présente une face peu connue de la mondialisation : en achetant un poulet industriel, on contribue au défrichement de l'Amazonie car le Brésil déforeste pour cultiver le soja qui sert à nourrir les volailles élevées en batterie (90 % de la production de soja du Brésil est exportée). Le documentaire souligne également la différence entre industrie agroalimentaire et petite exploitation. We Feed the World adopte un style « coup de poing » visant à éveiller les consciences.
Richard et Hilde Goetz sont un couple, comme on le dit, issus des « meilleurs cercles ». Elle, qui a quelques années de plus que lui, a déjà été mariée et a un fils majeur, Jochen. Richard est un architecte prometteur avec de grandes ambitions et espère faire une carrière brillante avec le soutien de la richesse de son épouse. Les deux personnes ne sont pas seulement sans conflit en raison de la différence d'âge, d'autant plus que Richard trompe sa femme avec la jeune Carla Förster. Même les escapades du fils Jochen avec la très jeune Josi donnent des discussions à la maison.
Oskar Ringhofer, le fils du propriétaire de la maison de couture éponyme, a les yeux rivés sur le décoratrice de vitrines Toni Riedel. Afin de pouvoir s'approcher d'elle, il met au point un plan ridicule : après la fermeture de son magasin, il se rend dans la maison de couture de son père, à côté d'un mannequin, et prétend en faire partie. Comme son adorée veut y travailler, elle réalise vite qu’elle ne peut pas travailler avec une poupée et suppose qu'il est un voleur. Comme le jeune homme lui plaît, elle décide de le dissuader de ses activités criminelles et de le "guérir". Oskar n’est que trop heureux d’être d’accord. Mais lorsque l'amour de Toni pour son "patient" se réveille, elle le découvre bientôt. Maintenant, elle le paie à la maison avec la même pièce, en simulant un vol aussi. Après de nombreuses confusions, dans lesquelles la police n'est pas impliquée, tous les problèmes se résolvent, et Oskar peut conduire son bien-aimé Toni au bureau de l'enregistrement.
Peu de gens connaissent le nom du peintre viennois Stefan Helmers. Sa petite amie, Anita Berger, est employée comme styliste dans l'élégante maison de couture de René Valentin. Un jour, Stefan reçoit étonnamment l'ordre de concevoir un vitrail dans la vieille église d'un petit village du Salzkammergut. Fou de joie, les deux jeunes partent. Anita n'a même pas jugé nécessaire de faire une demande de congé auprès de son patron. René Valentin est donc un peu perplexe lorsqu'il lit sur une note le message succinct que son employée dût partir soudainement. Les brouillons de la nouvelle ligne-A lui seront envoyés plus tard.
Mars 1945, dans un village de Styrie. La guerre touche à sa fin, mais les dernières cloches doivent être fondues pour faire des armes. Au village isolé de St. Kilian, on enterre Anna Lindmoser. Alors qu'on dépose la terre, les enfants Adolf "Dolferl" et son amie Cilli font sonner la cloche de l'église. Dolferl en a fait la promesse à sa grand-mère, sinon elle ne pourra pas reposer en paix. La communauté villageoise est, cependant, choquée par l'incident. L'Ortsgruppenleiter Fichtelhuber demande trois cerfs, sinon le village perdra sa cloche.