Quand elle apprend que Juan Carlos Etchepare est décédé dans un sanatorium pour tuberculeux, Nené, mariée et mère de deux enfants, se remémore la passion qu'elle éprouva pour ce jeune homme, dix ans auparavant. Elle entame alors une correspondance émue avec la mère du disparu et constate, au fil de ses lettres, combien le souvenir de cet amour pèse encore sur son présent.
1957 à Aquilea, une ville portuaire grise et usée (dont le plan est un assemblage de morceaux de Buenos Aires), où l'on aime le football, boit du maté et chante le tango. Don Porfirio, un vieux monsieur qui vit avec son chat noir Wenceslao N, dirige de fébriles opérations de résistance face à de mystérieux envahisseurs en costumes clairs, qui s'infiltrent dans la ville dans l'indifférence générale. Son but premier est de gagner du temps. Il envoie le groupe de Julián Herrera à la frontière Nord, pour détruire un camion contenant un poste émetteur.
Vers la fin du XIX siècle s'établissent dans des contrées sauvages du Paraguay et du Nord-Est de l'Argentine des plantations d'herbe à maté gérées par des propriétaires implacables. Confrontés à la misère et au chômage, les frères Peralta se rendent dans cette région afin d'être embauchés comme ouvriers agricoles saisonniers. Ils découvrent alors un univers inhumain dans lequel les travailleurs sont brutalement exploités, maltraités voire assassinés lorsqu'ils tentent d'y échapper. Les Peralta résistent à cet état de semi-esclavage, défendant leurs femmes, victimes d'abus sexuels, et organisant la lutte des travailleurs pour la défense de leurs droits.
Dans cette satire politique, le président argentin Yrigoyen cherche à débarrasser Buenos Aires de l'immoralité et de la corruption à l'aide des foudres de Jupiter. La ville est bientôt en flammes.
Un groupe de femmes nues s'amusent dans un décor champêtre. Apercevant « le Diable » (un homme barbu, avec des cornes sur la tête), elles prennent peur et s'enfuient. L'une d'elles (appelée « la Reine » dans les intertitres) tombe évanouie. Le Diable se saisit d'elle et l'emporte plus loin pour abuser d'elle. Le Diable et la Reine ont ensuite un rapport sexuel avec plusieurs positions (soixante-neuf, missionnaire, levrette). Les autres femmes reviennent, et les trouvent tous deux endormis. Elles frappent le Diable avec des branchages et le mettent en fuite.