En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, de l'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
À la suite d'un lever du soleil des plus inquiétants, un jeune homme se réveille brusquement. Se succède alors une série d’événements surréalistes où les gestes les plus banals contiennent en eux un réservoir de folie visuelle et sonore...
À la suite de l'assassinat de ses parents, la jeune Sabrina est recueillie dans un hameau pauvre et exposé aux agressions des groupes armés islamistes. Pour faire vivre leurs familles, les hommes s'embauchent en usine. Ils confient la défense du village à leurs épouses. Les "anciens" veillent à ce que la moralité soit respectée. En prenant les armes pour repousser et vaincre les assaillants islamistes, les femmes prennent conscience de leur force et de leur statut. Les traditions et les interdits sont désormais bouleversés...
Pendant l'hiver 2003 à Alger, alors que la violence islamiste se déchaîne dans une allure de guerre civile, une mère, sa fille et une prostituée se sont installées dans un hôtel du centre-ville. Goucem, la fille, mène une vie « normale » en travaillant chez un photographe ; elle a aussi un amant généreux (qui est marié) et elle aime danser en discothèque en fin de semaine. Fifi, son amie fidèle, est quant à elle prostituée et sous la coupe d'un homme puissant. Papicha, la mère, vit dans la nostalgie de sa vie d'ancienne danseuse de cabaret. Les trois femmes tentent de nier la présence violente ou insidieuse de la mort qui se répand autour d'elles.
Trois jeunes amis : Asma, étudiante; Fawzi, journaliste et Ramdane, médecin, voient leur amitié amoureuse éclatée pendant la décennie noire en Algérie. Alors que Fawzi et Asma défendent ardemment la démocratie, Ramdane se tourne vers l'intégrisme religieux. Le film traite également le rituel de la fête du Manara de Cherchell, condamné par les intégristes.
Pendant la décennie noire en Algérie, Rachida, une jeune institutrice d’Alger est violemment prise à partie par une bande de terroristes, dans laquelle se trouve un de ses anciens élèves. Il lui demande de placer une bombe dans son école, mais elle refuse d'obtempérer et on l'abat sur place. Elle survit et se réfugie avec sa mère, dans un petit village, mais la violence règne partout...
En 1974, à l'époque du regroupement familial, Zouina, une maghrébine d'une trentaine d'années arrive d'Algérie avec ses trois enfants pour s'installer à Saint-Quentin, en Picardie, sous l'étroite surveillance de sa belle-mère Aïcha. Elle vient rejoindre Ahmed, son mari, dont elle vit séparée depuis dix ans et qu'elle considère presque comme un inconnu. Celui-ci est ouvrier spécialisé dans une usine textile. Zouina partage sa cour avec un couple de retraités. L'arrivée de cette famille est une véritable catastrophe pour Monsieur et Madame Donze et les hostilités ne tardent pas à se déclarer.
Ce film décrit la vie de Frantz Fanon, un psychiatre de Martinique devenu porte-parole de la lutte anti-colonialiste. En 1952, Frantz Fanon écrit Peau noire, masques blancs, une analyse du racisme et des manières qu'ont ses victimes de l'intérioriser. Dans les années 1950, il aide les rebelles lors de la guerre d'Algérie. Expulsé d'Algérie en 1956, il migre vers Tunis, où il écrit pour le journal rebelle algérien El Moudjahid, fonde l'une des premières cliniques psychiatriques d'Afrique et écrit plusieurs ouvrages sur la décolonisation. Il décède d'une leucémie à Washington D.C. à l'âge de 36 ans.
En Kabylie au début du XX siècle, un village entier est contraint de fuir l'oppression française pour se réfugier dans une montagne aride. Baya, la fille du saint patron du village, reçoit une bourse de louis d'or : la ddiya, le prix de l'assassinat de son époux par son rival Saïd, fils du bachagha.
Makhlouf Bombardier, hors du commun, décide d'être élu maire d'une dechra (village). Alors, il s'entoure de partenaires fiables pour organiser une très grande campagne pour son élection. Bombardier devient le maire du village et organise un festival international du film pour faire concurrence aux Journées cinématographiques de Carthage. Dans son action, il est poursuivi par la cour des comptes pour détournement d'argent. Alors, son ultime objectif est de devenir le président de la République.
L'Algérie en 1989 : peu de temps après les émeutes d'octobre 1988, la vie quotidienne est dure dans le quartier de Bab El Oued à Alger. Boualem arrache, sur son immeuble, un haut-parleur diffusant la parole de l'imam, car cela l'empêchait de dormir (il travaille de nuit). Les intégristes islamistes saisissent ce prétexte pour répandre la terreur. Ainsi, ils prennent à partie Ouardya, une femme aux mœurs jugées trop libres.