Trois jeunes amis : Asma, étudiante; Fawzi, journaliste et Ramdane, médecin, voient leur amitié amoureuse éclatée pendant la décennie noire en Algérie. Alors que Fawzi et Asma défendent ardemment la démocratie, Ramdane se tourne vers l'intégrisme religieux. Le film traite également le rituel de la fête du Manara de Cherchell, condamné par les intégristes.
Aujourd'hui, en Algérie, trois histoires, trois générations. Mourad, promoteur immobilier divorcé, sent que tout lui échappe. Aïcha, une jeune fille, est tiraillée entre son désir pour Djalil et un autre destin promis. Dahman, neurologue, est soudainement rattrapé par son passé, à la veille de son mariage. Dans les remous de ces vies bousculées qui mettent chacun face à des choix décisifs, passé et présent se télescopent pour raconter l'Algérie contemporaine.
Le Festival Panafricain d'Alger (ou Panaf) est l'une des plus grandes manifestations culturelles d'Afrique et s'est déroulée en 1969 puis 40 ans après en juillet 2009 en Algerie. Au cœur d’un festival resté dans les annales, le film se nourrit d’archives des luttes d’indépendance et d’entretiens avec des représentants de mouvements de libération et d’écrivains africains. William Klein suit les principales étapes du festival qui fut qualifié "d’opéra du tiers-monde" à sa manière particulière : le spectateur est plongé au milieu de l’action dans les rues d'Alger. Époque des indépendances et contexte politique africain était assez mouvementé, de nombreux leaders africains de mouvements de libération dont les Black Panthers des USA étaient présents.
C'est un film de fiction historique : Dans l'Algérie coloniale, un indigène s'engage dans l'armée française après que des colons ont assassiné les siens le jour de son mariage. Il est muté par la suite en Indochine.
Ce film décrit la vie de Frantz Fanon, un psychiatre de Martinique devenu porte-parole de la lutte anti-colonialiste. En 1952, Frantz Fanon écrit Peau noire, masques blancs, une analyse du racisme et des manières qu'ont ses victimes de l'intérioriser. Dans les années 1950, il aide les rebelles lors de la guerre d'Algérie. Expulsé d'Algérie en 1956, il migre vers Tunis, où il écrit pour le journal rebelle algérien El Moudjahid, fonde l'une des premières cliniques psychiatriques d'Afrique et écrit plusieurs ouvrages sur la décolonisation. Il décède d'une leucémie à Washington D.C. à l'âge de 36 ans.
De 1960 à 1966, au sud de Reggane (Sahara algérien), la France a procédé à quatre essais nucléaires en atmosphère et treize souterrains. Le premier portait le nom de code Gerboise bleue et fut d’une puissance quatre fois supérieure à Hiroshima. Pour la première fois, des survivants français et touaregs témoignent de leurs combats pour la reconnaissance de leurs maladies, et révèlent dans quelles conditions les tirs se sont véritablement déroulés. Tandis que l'armée française continue, près de 50 ans plus tard, à nier sa responsabilité auprès des populations exposées aux radiations.
Hassen, fatigué, usé par les longues années de post-indépendance obtient en tant qu’ancien combattant, une licence de taxi, il sillonnera les rues d’Alger et vivra les aventures les plus rocambolesques.
Alors qu’il tente par tous les moyens de rester en dehors des bouleversements sanglants provoqués par la bataille d’Alger, Hassan, père de famille intègre et naïf, offre sans le savoir, l’hospitalité à un moudjahid activement recherché par l’armée française.
C'est à partir du poème chanson populaire de Mohamed Ben Guittoun que le réalisateur Mohamed Hazourli (de la station régionale de Constantine de la RTA) a écrit le scénario.
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale sur le front de l'Ouest, les manifestations pour l'indépendance de l'Algérie deviennent de plus en plus fréquentes en Algérie jusqu'aux massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, dans le Constantinois, à partir du 8 mai 1945. Les scènes finales évoquent le massacre du 17 octobre 1961 à Paris.
Dans la ville de Constantine, les amours contrariés de deux étudiants : Houria, orpheline de père, issue d'un milieu pauvre et traditionnel et Noureddine, fils d'une famille aisée, influencée par le mode de vie occidental. Les frères de Houria la surveillent étroitement et veulent la marier à un cousin germain. La jeune femme fait alors une fugue et, lorsqu'elle retourne au foyer, elle est battue et placée sous haute surveillance. Noureddine la demande courageusement en mariage. Mais, alors que la famille de Houria accepte, c'est, plutôt cette fois-ci, la fille qui refuse…
En 1974, à l'époque du regroupement familial, Zouina, une maghrébine d'une trentaine d'années arrive d'Algérie avec ses trois enfants pour s'installer à Saint-Quentin, en Picardie, sous l'étroite surveillance de sa belle-mère Aïcha. Elle vient rejoindre Ahmed, son mari, dont elle vit séparée depuis dix ans et qu'elle considère presque comme un inconnu. Celui-ci est ouvrier spécialisé dans une usine textile. Zouina partage sa cour avec un couple de retraités. L'arrivée de cette famille est une véritable catastrophe pour Monsieur et Madame Donze et les hostilités ne tardent pas à se déclarer.
En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, de l'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
Alors qu'il vit en quasi reclus, Malek, un topographe d'une quarantaine d'années, accepte, sur l'insistance de son ami Lakhdar, une mission dans une région de l'Ouest algérien. Le bureau d'études oranais, pour lequel il travaillait il y a encore peu, le charge des tracés d'une nouvelle ligne électrique devant alimenter des hameaux enclavés des monts Daïa, une zone terrorisée il y a à peine une décennie par l'islamisme.
Arrivé sur le site après plusieurs heures de route, Malek commence par remettre en état le camp de base - une cabine saharienne délabrée ayant déjà abrité une précédente équipe, venue à la fin des années 90, mais décimée lors d'une attaque des intégristes.
Dès les premières lueurs du jour, Malek se met au travail. Il procède aux premiers relevés topographiques, arpente les étendues autour du camp de base. Dans la nuit, son sommeil est perturbé par de puissantes déflagrations.
A travers la relation entre deux personnages, un gardien du cimetière et fossoyeur d'une part, et une personne venue en ce cimetière, qui lui demande de préparer de son vivant ses funérailles, d'autre part, c'est la chronique (assez réjouissante) de la vie dans ce lieu.