Les quatre dernières années de la guerre d'Algérie ont vu la multiplication de camps d'hébergement, en réalité des camps d'internement pour la majorité d'entre eux. Un petit groupe d'hommes, qui ne s'avouent pas vaincus, essaient de réinventer une forme de lutte qui s'adapte à leur emprisonnement. Ils observent des grèves de la faim pour mettre un terme à l'humiliation et tentent de s'évader.
1997, Alia est une photographe parisienne, en voyage de Tunis vers Constantine, pour se rendre au chevet de son père malade. Cherif est un écrivain qui a appris sa propre mort par le journal. Et ils sont conduits par un chauffeur de taxi habitué à la ligne Tunis/Constantine. 2007, Fatma Zohra demande à son frère Omar de l’accompagner en repérages sur les décors du film. Ce film lui tient à cœur parce qu’il aborde les problèmes de violence qui ont secoué l’Algérie des années 90. Se met alors en place, au cours de ce voyage qui mène l’équipe en préparation sur près de deux mille kilomètres, une hypothèse de fiction ou un rêve de fiction où se rencontrent les protagonistes de cette histoire. Or, ce film de fiction ne trouve pas de financements.
Kabylie, 1895. La jeune journaliste Albertine Auclair, arrive dans la région à l'occasion d'une visite familiale. Le pittoresque de la région la séduit mais elle ne tarde pas à apprendre, notamment par l'entremise de Mademoiselle Faure, une institutrice établie là depuis longtemps, que la situation dans laquelle se trouvent les autochtones est loin d'être rose. Elle entend parler notamment d'Arezki El Bachir, qui a récemment été condamné à mort par la justice coloniale. Bûcheron devenu chef d'une insurrection qui aura duré deux décennies, la figure de ce Robin des Bois moderne (il vole les riches colons et les caïds à leur botte et redistribue l'argent aux miséreux). La jeune femme aux idées libérales décide d'en savoir plus sur cet homme hors normes.
C'est un film de fiction historique : Dans l'Algérie coloniale, un indigène s'engage dans l'armée française après que des colons ont assassiné les siens le jour de son mariage. Il est muté par la suite en Indochine.
Lors de la poursuite d'un combattant FLN par la police coloniale dans les rues de la Casbah d'Alger; celui ci parvient , avant son arrestation imminente, à remettre des papiers confidentiels à Mourad, un enfant algérien, crieur de journaux de son état qui doit impérativement les remettre à un militant nationaliste dénommé Mouloud Tebbakh. Mais la police est à ses trousses et est prête à tout pour les récupérer.
C'est à partir du poème chanson populaire de Mohamed Ben Guittoun que le réalisateur Mohamed Hazourli (de la station régionale de Constantine de la RTA) a écrit le scénario.
Mériem, jeune lycéenne et Leïla, ouvrière dans une usine, font face aux difficultés et aux préjugés encore tenaces qui maintiennent les femmes dans une position subordonnée et freinent leur émancipation. Mériem, promise à un homme qu'elle ne connaît pas et qui pose des exigences inacceptables, refuse ce mariage comme une fin en soi, réglé une fois pour toute par la tradition. Elle intervient contre les transactions qui s'opèrent sans son consentement. Leïla et ses camarades - face au comportement méprisant du contremaître et aux attitudes paternalistes des ouvriers - luttent et imposent leur droit à la dignité et à la responsabilité…
En 1939, la fin de la guerre civile espagnole oblige des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à fuir l’Espagne franquiste. En Algérie, l’administration française ouvre des camps pour les accueillir. 70 après, un jeune Algérien enquête sur ces camps. Malgré l’absence d’archives, les traces ont survécu à l’oubli collectif et transparaissent dans l’Algérie d’aujourd’hui.
Une simple affaire d'accident de voiture dans la ville d'Oran tourne en une véritable enquête criminelle dirigée par l'inspecteur Tahar et son acolyte l'apprenti.