Après la promulgation de la loi sur le retour des immigrés dans leurs pays d'origine, une famille algérienne décide de rentrer au pays. Les deux enfants de la famille, Fifi et Mus, vont semer la zizanie dans le village.
Ali, un grutier algérien, prend avec philosophie les brimades dont sont victimes les immigrés comme lui. Son existence change radicalement le jour où il gagne à la loterie.
Mériem, jeune lycéenne et Leïla, ouvrière dans une usine, font face aux difficultés et aux préjugés encore tenaces qui maintiennent les femmes dans une position subordonnée et freinent leur émancipation. Mériem, promise à un homme qu'elle ne connaît pas et qui pose des exigences inacceptables, refuse ce mariage comme une fin en soi, réglé une fois pour toute par la tradition. Elle intervient contre les transactions qui s'opèrent sans son consentement. Leïla et ses camarades - face au comportement méprisant du contremaître et aux attitudes paternalistes des ouvriers - luttent et imposent leur droit à la dignité et à la responsabilité…
C'est à partir du poème chanson populaire de Mohamed Ben Guittoun que le réalisateur Mohamed Hazourli (de la station régionale de Constantine de la RTA) a écrit le scénario.
La vie à Alger d'Omar, petit employé, don Juan hâbleur et pourtant timide, entre l'appartement surpeuplé où il vit, son bureau, sa musique préférée, sa passion pour une voix inconnue.
Lors de la poursuite d'un combattant FLN par la police coloniale dans les rues de la Casbah d'Alger; celui ci parvient , avant son arrestation imminente, à remettre des papiers confidentiels à Mourad, un enfant algérien, crieur de journaux de son état qui doit impérativement les remettre à un militant nationaliste dénommé Mouloud Tebbakh. Mais la police est à ses trousses et est prête à tout pour les récupérer.
Une simple affaire d'accident de voiture dans la ville d'Oran tourne en une véritable enquête criminelle dirigée par l'inspecteur Tahar et son acolyte l'apprenti.
À Alger, durant la guerre d'Algérie un des responsables du FLN est arrêté par l'armée qui emploie les méthodes les plus violentes pour faire parler les prisonniers. Le recours à la torture pose un cas de conscience à un officier français. Jouant sur le champ-contre-champ, entre le torturé et son tortionnaire, dans un huis clos étouffant.
Dans un village en l'Algérie intérieure, un charbonnier, ancien maquisard de l'ALN, voit son activité menacée par l'apparition du gaz. Il lui faut désormais chercher du travail en ville. Durant son absence, son épouse est, de son côté embauchée dans une usine proche. Lorsqu'il revient au village, sa vision se modifie progressivement : il participe à la réforme agraire initiée par les autorités politiques et encourage son épouse à ôter son voile...
L'inspecteur Tahar et son apprenti, sont invités par Mama Traki, héroïne populaire tunisienne, à passer leurs vacances à Tunis. Avant de quitter Alger, ils font halte dans un complexe touristique où un meurtre vient d'être commis. L'enquête pleine de surprises et de rebondissements les mènera jusqu'à Tunis où ils retrouveront Ommi Traki et sa famille...
L'itinéraire d'un travailleur immigré, entre l'Algérie - où il va épouser la fille que ses parents ont choisie - et la France, où il est confronté à la précarité de l'emploi et aux difficultés de la vie quotidienne.
Mélange d'images d'archives et de scènes de fiction, "Tahia Ya Didou" est un hommage à la ville d'Alger, qui est à l'origine du projet. Au hasard des promenades et des rencontres, Simon et sa femme, un couple de touristes français, découvrent Alger. Simon reconnaît dans un bistrot un Algérien qu'il a autrefois torturé. L'homme le fixe. Pris de panique, Simon s'enfuit. "Tahia Ya Didou" est l'unique film du comédien Mohamed Zinet. Né d'une commande de la ville d'Alger, qui attendait qu'il soit un documentaire touristique, il ne fut pas du goût des autorités et il n'y eut aucune sortie en salles. Devenu malgré tout un film culte, "Tahia Ya Didou" est bien plus qu'un documentaire promotionnel. Hommage à la ville d'Alger, à ses habitants, il est doté d'un ton inclassable, cohabitation de comique burlesque et de tragiques réminiscences du passé douloureux du pays. La comédie restaurée et numérisée en 2016, figure parmi les plus grands succès du cinéma algérien.