Dans un village en l'Algérie intérieure, un charbonnier, ancien maquisard de l'ALN, voit son activité menacée par l'apparition du gaz. Il lui faut désormais chercher du travail en ville. Durant son absence, son épouse est, de son côté embauchée dans une usine proche. Lorsqu'il revient au village, sa vision se modifie progressivement : il participe à la réforme agraire initiée par les autorités politiques et encourage son épouse à ôter son voile...
C'est l'histoire d'un groupe de familles algériennes qui souhaite se rendre la veille du mois de Ramadan à Alger, mais le problème reste entier car tous les bus qui passent sont pleins et personne ne peut les enmener.
Le film se penche sur les premiers "couacs" dans la gestion de l’Algérie au lendemain de l’indépendance dans une ville de l’Est algérien. C’est l’image de la nationalisation inutile de l’entreprise d'un modeste meunier, M. Fabre, campé par Jacques Dufilho.
A la fin des années cinquante, pendant la période de l'occupation française et dans l'un des villages algériens, l'armée française a assiégé la population des femmes et des enfants et les empêche d'approcher le seul puits qu'ils alimentent en tirant sur tous ceux qui s'y rendent.
À la suite d'un lever du soleil des plus inquiétants, un jeune homme se réveille brusquement. Se succède alors une série d’événements surréalistes où les gestes les plus banals contiennent en eux un réservoir de folie visuelle et sonore...
Le parcours de Rachid, un jihadiste repenti bénéficiant d'une amnistie par la loi de la concorde civile et qui a quitté les montagnes et le maquis pour regagner son village. Menacé, il rejoint la ville et se présente au commissariat. L'officier le place dans un café pour le maintenir sous surveillance. Rachid, discrètement, rentre en contact avec Lakhdar, un pharmacien rongé par le souvenir de la mort de sa petite fille, Selma, enlevée 5 ans plus tôt par le groupe terroriste de Rachid. Il conduit Lakhdar et son ex femme, Djamila, sur la tombe de celle-ci pour soulager sa conscience et fuir la région avec l'argent qu'il réclame au couple déchiré par ce drame.
Dans une Algérie colonisée par la France, au fin fond de la campagne (aux Aurès), une mère cherche désespérément son fils raflé par l’armée française et incarcéré depuis plusieurs semaines dans un camp.
Mériem, jeune lycéenne et Leïla, ouvrière dans une usine, font face aux difficultés et aux préjugés encore tenaces qui maintiennent les femmes dans une position subordonnée et freinent leur émancipation. Mériem, promise à un homme qu'elle ne connaît pas et qui pose des exigences inacceptables, refuse ce mariage comme une fin en soi, réglé une fois pour toute par la tradition. Elle intervient contre les transactions qui s'opèrent sans son consentement. Leïla et ses camarades - face au comportement méprisant du contremaître et aux attitudes paternalistes des ouvriers - luttent et imposent leur droit à la dignité et à la responsabilité…
Lors de la poursuite d'un combattant FLN par la police coloniale dans les rues de la Casbah d'Alger; celui ci parvient , avant son arrestation imminente, à remettre des papiers confidentiels à Mourad, un enfant algérien, crieur de journaux de son état qui doit impérativement les remettre à un militant nationaliste dénommé Mouloud Tebbakh. Mais la police est à ses trousses et est prête à tout pour les récupérer.
Boufarik, Algérie, en 1960. Salah et Boualem, deux garçons de vingt ans qui portent chemises à la mode et lunettes noires, s'intéressent plus au twist qu'au travail et à la guerre d'indépendance. Lorsque la guerre se termine, Boualem sait choisir le « bon côté », celui des profiteurs...
Djaber et Yamina évoquent leurs souvenirs d'adolescents à Alger, ainsi qu'un assassinat politique, tandis que les années de plomb des années 1990 en Algérie tombent sur le pays.
L'itinéraire d'un travailleur immigré, entre l'Algérie - où il va épouser la fille que ses parents ont choisie - et la France, où il est confronté à la précarité de l'emploi et aux difficultés de la vie quotidienne.