L'inspecteur Tahar et son apprenti, sont invités par Mama Traki, héroïne populaire tunisienne, à passer leurs vacances à Tunis. Avant de quitter Alger, ils font halte dans un complexe touristique où un meurtre vient d'être commis. L'enquête pleine de surprises et de rebondissements les mènera jusqu'à Tunis où ils retrouveront Ommi Traki et sa famille...
Mélange d'images d'archives et de scènes de fiction, "Tahia Ya Didou" est un hommage à la ville d'Alger, qui est à l'origine du projet. Au hasard des promenades et des rencontres, Simon et sa femme, un couple de touristes français, découvrent Alger. Simon reconnaît dans un bistrot un Algérien qu'il a autrefois torturé. L'homme le fixe. Pris de panique, Simon s'enfuit. "Tahia Ya Didou" est l'unique film du comédien Mohamed Zinet. Né d'une commande de la ville d'Alger, qui attendait qu'il soit un documentaire touristique, il ne fut pas du goût des autorités et il n'y eut aucune sortie en salles. Devenu malgré tout un film culte, "Tahia Ya Didou" est bien plus qu'un documentaire promotionnel. Hommage à la ville d'Alger, à ses habitants, il est doté d'un ton inclassable, cohabitation de comique burlesque et de tragiques réminiscences du passé douloureux du pays. La comédie restaurée et numérisée en 2016, figure parmi les plus grands succès du cinéma algérien.
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale sur le front de l'Ouest, les manifestations pour l'indépendance de l'Algérie deviennent de plus en plus fréquentes en Algérie jusqu'aux massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, dans le Constantinois, à partir du 8 mai 1945. Les scènes finales évoquent le massacre du 17 octobre 1961 à Paris.
Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d'Achille : tout le monde se moque de sa sœur, Rym, qui s'endort à tout bout de champ.
Pendant l'hiver 2003 à Alger, alors que la violence islamiste se déchaîne dans une allure de guerre civile, une mère, sa fille et une prostituée se sont installées dans un hôtel du centre-ville. Goucem, la fille, mène une vie « normale » en travaillant chez un photographe ; elle a aussi un amant généreux (qui est marié) et elle aime danser en discothèque en fin de semaine. Fifi, son amie fidèle, est quant à elle prostituée et sous la coupe d'un homme puissant. Papicha, la mère, vit dans la nostalgie de sa vie d'ancienne danseuse de cabaret. Les trois femmes tentent de nier la présence violente ou insidieuse de la mort qui se répand autour d'elles.
L'Algérie en 1989 : peu de temps après les émeutes d'octobre 1988, la vie quotidienne est dure dans le quartier de Bab El Oued à Alger. Boualem arrache, sur son immeuble, un haut-parleur diffusant la parole de l'imam, car cela l'empêchait de dormir (il travaille de nuit). Les intégristes islamistes saisissent ce prétexte pour répandre la terreur. Ainsi, ils prennent à partie Ouardya, une femme aux mœurs jugées trop libres.
La vie à Alger d'Omar, petit employé, don Juan hâbleur et pourtant timide, entre l'appartement surpeuplé où il vit, son bureau, sa musique préférée, sa passion pour une voix inconnue.
Hassen, fatigué, usé par les longues années de post-indépendance obtient en tant qu’ancien combattant, une licence de taxi, il sillonnera les rues d’Alger et vivra les aventures les plus rocambolesques.
En 1974, à l'époque du regroupement familial, Zouina, une maghrébine d'une trentaine d'années arrive d'Algérie avec ses trois enfants pour s'installer à Saint-Quentin, en Picardie, sous l'étroite surveillance de sa belle-mère Aïcha. Elle vient rejoindre Ahmed, son mari, dont elle vit séparée depuis dix ans et qu'elle considère presque comme un inconnu. Celui-ci est ouvrier spécialisé dans une usine textile. Zouina partage sa cour avec un couple de retraités. L'arrivée de cette famille est une véritable catastrophe pour Monsieur et Madame Donze et les hostilités ne tardent pas à se déclarer.
Le Festival Panafricain d'Alger (ou Panaf) est l'une des plus grandes manifestations culturelles d'Afrique et s'est déroulée en 1969 puis 40 ans après en juillet 2009 en Algerie. Au cœur d’un festival resté dans les annales, le film se nourrit d’archives des luttes d’indépendance et d’entretiens avec des représentants de mouvements de libération et d’écrivains africains. William Klein suit les principales étapes du festival qui fut qualifié "d’opéra du tiers-monde" à sa manière particulière : le spectateur est plongé au milieu de l’action dans les rues d'Alger. Époque des indépendances et contexte politique africain était assez mouvementé, de nombreux leaders africains de mouvements de libération dont les Black Panthers des USA étaient présents.
Djaber et Yamina évoquent leurs souvenirs d'adolescents à Alger, ainsi qu'un assassinat politique, tandis que les années de plomb des années 1990 en Algérie tombent sur le pays.
Au moment de l’Indépendance en 1962, les communautés minoritaires d’origine juive et européenne quittent l’Algérie. Quatre personnages d’origine musulmane en quête d’une vérité sur leur propre vie reviennent sur les dernières décennies de la colonisation française, les années de guerre, de 1955 à 1962. Entre haines et fraternités, ils nous font voyager dans une mémoire occultée, celle des rapports avec leurs voisins juifs et chrétiens. Ils revisitent les mythes fondateurs de l’Algérie nouvelle, mais arriveront-ils au bout de leurs propres légendes ?
Aujourd'hui, en Algérie, trois histoires, trois générations. Mourad, promoteur immobilier divorcé, sent que tout lui échappe. Aïcha, une jeune fille, est tiraillée entre son désir pour Djalil et un autre destin promis. Dahman, neurologue, est soudainement rattrapé par son passé, à la veille de son mariage. Dans les remous de ces vies bousculées qui mettent chacun face à des choix décisifs, passé et présent se télescopent pour raconter l'Algérie contemporaine.
Dans une Algérie colonisée par la France, au fin fond de la campagne (aux Aurès), une mère cherche désespérément son fils raflé par l’armée française et incarcéré depuis plusieurs semaines dans un camp.
Situé au milieu de la guerre civile algérienne dans les années 90, Barakat ! est l'histoire de deux femmes. Amel est un occidental dont le mari, un journaliste a disparu peut-être kidnappé ou même tué pour des articles qu'il a écrits.