Le 16 août 1892, à Carmaux, 2000 mineurs se révoltent parce que l'un des leurs, Jean-Baptiste Calvignac, élu maire de la ville, a été licencié de la Compagnie des Mines et plus précisément par le marquis de Solages. Jean Jaurès a 34 ans, il a été élu et puis battu. En quelques semaines durant cette grève, Jaurès joue son destin, il sera l'élu des pauvres
Ministre de l'Intérieur du gouvernement du Front Populaire de Léon Blum, Roger Salengro est jugé trop proche des travailleurs en grève par la droite et l'extrême-droite, qui lui reprochent également ses origines prolétaires. Désirant se débarrasser de lui définitivement, les journaux d'extrême-droite Gringoire et L'Action française montent de toutes pièces contre lui une accusation de désertion remontant à 1915, profitant à la fois de la liberté d'expression alors absolue, de la liberté de la presse extrêmement étendue, et surtout du traumatisme de la Grande Guerre, encore présent dans tous les esprits. Truquant des témoignages, déformant des propos officiels, ces deux journaux, soutenus par le député du Nord et chef de file de l'opposition municipale à Roger Salengro à Lille, Henri Becquart, ne tiendront aucun compte des démentis juridiques et judiciaires officiels, préférant s'appuyer sur l'opinion publique qu'ils ont braquée contre Salengro. Malgré un jugement militaire d'acquittement approuvé à une large majorité à la Chambre des députés, Roger Salengro se suicide, épuisé par la calomnie.
Quelques jours avant le débarquement, Madeleine, dite Mado (Sandy Lobry), résistante et prostituée dans la maison close Les Bleuets à Dieppe, assomme un officier allemand détenteur de secrets stratégiques. Son frère Julien (Renaud Cestre), résistant lui aussi et présent à ce moment aux Bleuets où il cache des armes, vient au secours de sa sœur et subtilise au passage les papiers secrets de l’Allemand. Pour échapper aux nazis, Mado et Julien se réfugient avec les filles des Bleuets dans un couvent tenu par la sœur Suzanne (Michèle Bernier) et y font la rencontre de Marie (Élodie Fontan), une novice.
Au matin du 23 août 1944, Sacha Guitry est arrêté à son appartement parisien alors que la capitale est en passe d'être libérée. Soupçonné de collaboration avec l'ennemi, l'auteur de pièces à succès (« Mon père avait raison », « Faisons un rêve », « Quadrille »), qui dirige le théâtre de la Madeleine, est maintenu en captivité pendant soixante jours. Une détention qui le conduit du dépôt au Vel' d'hiv', puis à Drancy et enfin à la prison de Fresnes.
Dans un village de Charente, à la fin du XIXe siècle, un nouveau médecin arrive. Pierre Adélaïde est martiniquais et se retrouve en butte à la méfiance et au racisme des habitants, en premier lieu le maire, Casimir Caillebois.
Quelques mois après la débâcle française, le lieutenant Pierre Mendès France est conduit à la prison de Clermont-Ferrand. Arrêté au Maroc comme déserteur, le député de l'Eure prépare sa défense avec ses avocats, expliquant pourquoi il a quitté le pays (affaire du Massilia). En juin 1940, désespéré de ne pas avoir reçu de mission sur le front, il se rend au ministère de la Guerre, où il a l'ordre de rejoindre Mérignac, près de Bordeaux...
Un jeune missionnaire, Vincent Fortune débarque sur une petite île de Polynésie au début du XX siècle. Il veut à tout prix évangéliser les habitants mais ses propres croyances vacillent face à l’accueil sincère, à la culture et aux divinités insulaires.
Retour sur une phase de la vie de Bob Denard au Congo à partir de 1964, après son premier engagement lors de la crise de la sécession du Katanga. Il va lui falloir concilier amitiés anciennes, engaments auprès du quai d'Orsay, et les intrigues du nouveau maître du pays, Joseph Mobutu.
Le téléfilm montre le Procès de Nuremberg, à travers les personnages de Pierre Bernard, procureur adjoint de la délégation française, et à ce titre membre de l'équipe de Robert Jackson, et de Nina, une jeune polonaise. Bernard doit s'occuper du volet concernant les juifs de France de l'accusation française ; Nina est une des traductrices du procès et également l’interprète de la délégation russe du ministère public.
Le téléfilm raconte la chute d'Alexandre Stavisky. Cet escroc, financier et flambeur, qui a trempé dans de nombreuses affaires louches a été la cible de plusieurs groupes (brigade financière, ligues d'extrême droite...) dont le but était aussi de modifier l'ordre politique corrompu.
Ce téléfilm présente l'action de Pierre Brossolette, brillant normalien agrégé d'histoire devenu journaliste pendant la période de l'Entre-deux-guerres, et son engagement dans la Résistance dès son retour de la Bataille de France. Il se concentre notamment sur son travail de liaison entre les différents réseaux de la Résistance intérieure et la France libre, tout en laissant une large part à sa vie familiale afin de mieux cerner ce que fut l'homme. Le téléfilm se termine avec l'arrestation de Pierre Brossolette et sa mort en 1944.