Après les films à sketches Paris, je t'aime et New York, I Love You, c'est au tour de la capitale berlinoise d'être passée au crible par divers grands réalisateurs. 10 segments sont attendus.
Salauds de pauvres est un film à sketches, écrit par douze auteurs. Miroir ou projection, Salauds de pauvres s’amuse de faits de tous les jours et ne raconte pas une histoire, mais des histoires. À travers ces histoires courtes et amères, sont dévoilées toutes les fissures du genre humain...
Yvan s'entend dire qu'il exagère et qu'il est paranoïaque quand il parle de l'antisémitisme grandissant. Il décide de consulter son psy pour parler de son identité et comprendre ce que signifie à l’heure actuelle être français et juif.
Valentine's Day de Kevin Kölsch et Dennis Widmyer
Une jeune fille complexée et harcelée par ses coéquipières du club de natation, est amoureuse de son coach, qui attend désespérément une greffe de cœur.
Une anthologie de films courts dédiés à la ville brésilienne de Rio de Janeiro. Chacun des récits, en véritable déclaration d'amour, révèle un quartier et une caractéristique de la cité à travers le drame social, le conte spirituel, la chronique de moeurs, la comédie sentimentale ou la satire.
Le film se déroule dans un sanatorium, où le Docteur Henry Stenson médecin en chef, raconte l'histoire de trois patients différents. Le docteur dit que le point commun principal sera la démence. Le film se concentre sur l'interrogation « est-ce réel ou le patient est-il fou ? ».
Interior Design, de Michel Gondry
Un jeune couple tente de s'installer à Tokyo. L'ambition du jeune homme est claire, devenir réalisateur. Quant à sa compagne, plus indécise, elle a le sentiment diffus de perdre le contrôle de sa vie. Tous les deux se noient dans cette ville sans repères, jusqu'à ce que la jeune femme, trop seule, devienne l'objet d'une étrange transformation...
New York, I Love You est, comme pour Paris, je t'aime, un travail collectif de onze courts-métrages, faisant chacun environ dix minutes. Les réalisateurs ayant participé au film ont filmé leur segment dans les cinq boroughs de New York. Chaque segment n'a pas de lien direct avec les autres mais tous tournent autour du même thème : trouver le grand amour et le plaisir du sexe.
Génération AMOUR...Au fil des quartiers, des histoires d'amour passager, voilé, mimé, vampirisé, malmené ou révélé...Un Pari(s) moderne émouvant et drôle, un film plein de vie(s) sur le thème de l'Amour.
L'histoire se déroule dans le Hong Kong des années soixante cher au réalisateur. Il y raconte sous la forme d'un long flash-forward la relation liant une prostituée et son tailleur. Ce film où l'érotisme est omniprésent, dès la séquence qui introduit la relation entre les deux personnages, nous montre la cruelle descente de la prostituée vers une mort certaine.
Michaël, Vincent, Benjamin et leurs amis rencontrent le dieu de la blague qui leur explique que les habitants rient de moins en moins. Il leur confie alors la mission de re-faire rire la population grâce à 11 commandements qui augmenteront par la suite à 15 commandements (au lieu de 19 comme ce qui était inscrit sur le bon de commandement) :
Les interlocuteurs discutent de sujets aussi variés que la caféine, les glaces à l'eau, Abbott et Costello, les théories du complot contre Elvis Presley, l'art de préparer le thé anglais, les inventions de Nikola Tesla, le groupe rock imaginaire Sqürl, le Paris des années 1920 ou l'utilisation de la nicotine comme insecticide.
Lars von Trier prétend que le court-métrage Det perfekte menneske de Jørgen Leth sorti en 1967 est son film préféré. Dans le but de lui rendre hommage, mais d'une manière perverse, à la fois manipulatrice et créatrice, il propose à l'auteur du film original, son compatriote Jørgen Leth, de détruire et de reconstruire autrement ce court-métrage. Il défie Leth d'en tourner cinq remakes. Pour chaque projet, il lui impose de nouvelles « obstructions », consignes, restrictions, interdictions plus ou moins arbitraires, l'obligeant à repenser l'histoire, l'esthétique et les personnages de son film. Il s'ensuit à chaque épreuve un feed back entre les deux hommes où Lars von Trier, dans une sorte de position de « directeur de conscience », à la limite de l'humiliation, semble prendre à cœur de déconstruire et détruire ce que Jørgen Leth a réalisé.